Les trois siècles de la littérature françoise ou Tableau de l'esprit de nos écrivains: depuis François I jusqu'en 1779, par ordre alphabétique, Volumen2 |
Comentarios de la gente - Escribir un comentario
No encontramos ningún comentario en los lugares habituales.
Términos y frases comunes
ainſi anciens aſſez aujourd'hui auſſi Auteur Avocat avoit beau c'eſt capable caractere célebres connu Cour critique d'autres d'en d'être défauts dernier différentes dire Diſcours doit donner éclairé écrit Ecrits Ecrivain eſprit eſt étoit eût facile font force former François Françoiſe général génie genre gloire goût Grecs Hiſtoire homme idées jours juger l'Abbé l'Académie l'Art l'Auteur l'eſprit l'Hiſtoire Langue Latin Lecteur Lettres littéraires Littérateurs Littérature Livre Louis maniere médiocres meilleur Mémoires ment méthode mieux modele morale mort n'en n'eſt n'ont Nature naturel objets parler petits Philoſophie Pieces place plein plume pluſieurs Poëme Poéſie Poëte portée premier Productions propre Public qu'à qu'un qualités quelquefois raiſon recherches Recueil regarder Religion rendre rien s'eſt s'il ſans ſentimens ſes Ouvrages ſoit ſon ſont ſous ſouvent ſtyle ſuccès ſujet ſur talens Théatre tion titre Traduction traits travail trouve utile vérité Voltaire vrai zele
Pasajes populares
Página 376 - C'est par là que les rois sont semblables aux dieux. Du magnanime Henri qu'il contemple la vie : Dès qu'il put se venger, il en perdit l'envie.
Página 249 - ... vivacité d'expression qu'on cherche dans les ouvrages , et qui les font durer. Je ne sais point s'il passera à la postérité; mais il faudra pour cela qu'il ressuscite, puisqu'on peut dire qu'il est déjà mort, n'étant presque plus maintenant lu de personne.
Página 161 - La féduction eft fi forte , qu'on croit voir tout ce qu'on ne fait que lire ou qu'entendre : avec un livre à la main vous êtes...
Página 250 - Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre : Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre; Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
Página 375 - II lit au front de ceux qu'un vain luxe environne Que la Fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne. Approche-t-il du but? quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin : c'est le soir d'un beau jour.
Página 141 - Peintre tout à la fois plus vigoureux , plus tendre , plus animé , plus fécond , plus varié , plus naturel & plus vrai que Fénélon \ L'Eloquence peint fans doute ; mais dira-t-on pour cela qu'un Orateur foit Poëte ? Ce qui diftingue la Poéfie de l'Eloquence , c'eft la fiction , la vivacité des figures , la hardiefle de l'expreffion , la richefle & la multiplicité des images , l'enthoufiafme , le feu, l'im-' pémofité , les divers eflbrts du génie.
Página 306 - Il fe eontentoit de gémir , dans le fein de l'amitié , de l'extravagance & des excès de tant de Maniaques qui fe faifoient gloire de l'avoir pour Confrere. On ne peut donc que le plaindre d'avoir eu le courage de paroître Philofophe, avec tant de rifques ; & la foiblefle de n'ofer cefler de l'être , avec tant de moyens d'aflurer fa gloire par d'autres bons Ouvrages qu'il étoit capable de donner.
Página 310 - Rien ne nous asservit comme la Renommée. On perd bien du repos pour faire un peu de bruit; Et ce bruit ne vaut pas la peine qui le suit. Pour moi, je ne...
Página 311 - J'en accufois fur-tout les plaifirs amoureux , Comme les plus légers & les plus dangereux ; Je voyois qu'à la fin tous les cœurs s'en dégoûtent, Ou par les maux qu'ils font ou par les biens qu'ils coûtent , Et me reflbuvenant de ce qu'ils m'ont coûté ,, . Je m'en croyois...
Página 144 - qui aspirent à être heureux. Ce poème épique, quoi» qu'en prose, met notre nation en état de n'avoir rien » à envier de ce côté-là aux Grecs et aux Romains.