Les trois siècles de la littérature françoise ou Tableau de l'esprit de nos écrivains: depuis François I jusqu'en 1779, par ordre alphabétique, Volumen2Paris, [sold by] Moutard, 1779 |
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... qualités une application infatiga- ble à cultiver fes talens , une modestie fincere la véritable parure du mérite : tel eft le privi- lége heureux qui diftingue ce Grand Homme , à qui les hommages ne peuvent être trop pro- digués . Il ...
... qualités une application infatiga- ble à cultiver fes talens , une modestie fincere la véritable parure du mérite : tel eft le privi- lége heureux qui diftingue ce Grand Homme , à qui les hommages ne peuvent être trop pro- digués . Il ...
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... qualités au brillant , à l'enthousiasme , à l'efprit de fyftême , qui for- ment précisément les mauvais Hiftoriens ? Pou- voit - il ignorer que le premier devoir d'un Hifto- riographe est d'être en garde contre son imagi- * Catalogue ...
... qualités au brillant , à l'enthousiasme , à l'efprit de fyftême , qui for- ment précisément les mauvais Hiftoriens ? Pou- voit - il ignorer que le premier devoir d'un Hifto- riographe est d'être en garde contre son imagi- * Catalogue ...
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... qualités auffi propres à attirer le refpect des hommes , Defcartes eut des foi- bleffes ; mais la Philofophie chez lui n'employa pas fes reffources à les déguiser ou à les justifier ; au contraire , elle fervit à l'en guérir , & à ...
... qualités auffi propres à attirer le refpect des hommes , Defcartes eut des foi- bleffes ; mais la Philofophie chez lui n'employa pas fes reffources à les déguiser ou à les justifier ; au contraire , elle fervit à l'en guérir , & à ...
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... les mœurs , les Lettres & les Loix . Dans toutes fes Produc- tions il paroît plus jaloux des qualités du cecur que des talens de l'efprit , plus fenfible à l'estime LITTÉRAIRES . 43 DESMAHIS [ Jofeph-François-Edouard CORSEMBLEU ]
... les mœurs , les Lettres & les Loix . Dans toutes fes Produc- tions il paroît plus jaloux des qualités du cecur que des talens de l'efprit , plus fenfible à l'estime LITTÉRAIRES . 43 DESMAHIS [ Jofeph-François-Edouard CORSEMBLEU ]
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... qualités morales . Né avec un goût auffi sûr que délicat , doué d'un jugement auffi folide qu'é- clairé , l'efprit de critique naquit en lui de la connoiffance des regles & du zele pour leur ob- fervation . Dans toutes fes Satyres ...
... qualités morales . Né avec un goût auffi sûr que délicat , doué d'un jugement auffi folide qu'é- clairé , l'efprit de critique naquit en lui de la connoiffance des regles & du zele pour leur ob- fervation . Dans toutes fes Satyres ...
Contenido
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Términos y frases comunes
Abbé adreffe affez ainfi auffi auroit Auteur avoit Boileau c'eft c'eſt chofes compofé connoiffances connoître critique défauts Diderot Difcours diftinguée écrit Ecrits Ecrivains efprit eft vrai eftimable eſt étoit eût Fables fagacité fage fans doute fe font feconde fenfible fentimens fentir feroit fervir fes Ouvrages fes Poéfies fes talens feul fiecle fimple foit folide fous fouvent François ftyle fuccès fujet fur-tout génie genre gloire goût grace Henriade Hiftoire homme inftructions intéreffant Jéfuite Journal des Savans Journaliſtes jufte juger l'Abbé l'Académie Françoiſe l'Année Littéraire l'Auteur l'efprit l'Hiftoire laiffé Langue Latin Lecteur Lettres littéraires Littérateurs Littérature Loix Louis Louis XIV lumieres maniere médiocres mérite mort Mufe n'eft n'eſt n'étoit Obfervations paffer paroît penfées perfonne Philofophie Pieces plufieurs Poëme Poëte préciſion préfent prefque premiere Productions puifer raifon refforts refte Religion s'eft Satyres ſes ſon ſtyle teur Théatre tion Traduction Tragédies traits verfification vérité Voltaire vrages ככ
Pasajes populares
Página 376 - C'est par là que les rois sont semblables aux dieux. Du magnanime Henri qu'il contemple la vie : Dès qu'il put se venger, il en perdit l'envie.
Página 249 - ... vivacité d'expression qu'on cherche dans les ouvrages , et qui les font durer. Je ne sais point s'il passera à la postérité; mais il faudra pour cela qu'il ressuscite, puisqu'on peut dire qu'il est déjà mort, n'étant presque plus maintenant lu de personne.
Página 161 - La féduction eft fi forte , qu'on croit voir tout ce qu'on ne fait que lire ou qu'entendre : avec un livre à la main vous êtes...
Página 250 - Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre : Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre; Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
Página 375 - II lit au front de ceux qu'un vain luxe environne Que la Fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne. Approche-t-il du but? quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin : c'est le soir d'un beau jour.
Página 141 - Peintre tout à la fois plus vigoureux , plus tendre , plus animé , plus fécond , plus varié , plus naturel & plus vrai que Fénélon \ L'Eloquence peint fans doute ; mais dira-t-on pour cela qu'un Orateur foit Poëte ? Ce qui diftingue la Poéfie de l'Eloquence , c'eft la fiction , la vivacité des figures , la hardiefle de l'expreffion , la richefle & la multiplicité des images , l'enthoufiafme , le feu, l'im-' pémofité , les divers eflbrts du génie.
Página 306 - Il fe eontentoit de gémir , dans le fein de l'amitié , de l'extravagance & des excès de tant de Maniaques qui fe faifoient gloire de l'avoir pour Confrere. On ne peut donc que le plaindre d'avoir eu le courage de paroître Philofophe, avec tant de rifques ; & la foiblefle de n'ofer cefler de l'être , avec tant de moyens d'aflurer fa gloire par d'autres bons Ouvrages qu'il étoit capable de donner.
Página 310 - Rien ne nous asservit comme la Renommée. On perd bien du repos pour faire un peu de bruit; Et ce bruit ne vaut pas la peine qui le suit. Pour moi, je ne...
Página 311 - J'en accufois fur-tout les plaifirs amoureux , Comme les plus légers & les plus dangereux ; Je voyois qu'à la fin tous les cœurs s'en dégoûtent, Ou par les maux qu'ils font ou par les biens qu'ils coûtent , Et me reflbuvenant de ce qu'ils m'ont coûté ,, . Je m'en croyois...
Página 144 - qui aspirent à être heureux. Ce poème épique, quoi» qu'en prose, met notre nation en état de n'avoir rien » à envier de ce côté-là aux Grecs et aux Romains.