Éléments de perspective pratique à l'usage des artistes,.

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an VIII, 1800 - 2 páginas
 

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Página 486 - Un auteur quelquefois , trop plein de son objet , Jamais sans l'épuiser n'abandonne un sujet. S'il rencontre un palais , il m'en dépeint la face ; II me promène après de terrasse en terrasse ; Ici s'offre un perron ; là règne un corridor; Là ce balcon s'enferme en un balustre d'or. Il compte des plafonds les ronds et les ovales ; Ce ne sont que festons , ce ne sont qu'astragales ' . Je saute vingt feuillets pour en trouver la fin , Et je me sauve à peine au travers du jardin.
Página 443 - Les montagnes sont couvertes de peupliers, de platanes, de frênes d'une beauté surprenante. De leurs pieds jaillissent des sources d'une eau pure comme le cristal; et des intervalles qui séparent leurs sommets s'échappe un air frais que l'on respire avec une volupté secrète. Le fleuve présente presque partout un canal tranquille, et dans certains endroits il embrasse de petites îles dont il éternise la verdure.
Página 486 - Je saute vingt feuillets pour en trouver la fin, Et je me sauve à peine au travers du jardin. Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile, Et ne vous chargez point d'un détail inutile.
Página 443 - De leur pied jaillissent des sources d'une eau pure comme le cristal; et, des intervalles qui séparent leurs sommets, s'échappe un air frais que l'on respire avec une volupté secrète. Le fleuve présente presque partout un canal tranquille ; et, dans certains endroits, il embrasse de petites îles, dont il éternise la verdure.
Página 591 - J'ay veu ailleurs des maisons ruynées, et des statues, et du ciel, et de la terre ; ce sont tousjours des hommes. Tout cela est vray, et si pourtant ne sçauroy revoir si souvent le tombeau de cette ville, si grande et si puissante, que je ne l'admire et revere.
Página 500 - A l'heure de l'affût, soit lorsque la lumière Précipite ses traits dans l'humide séjour. Soit lorsque le soleil rentre dans sa carrière, Et que, n'étant plus nuit, il n'est pas encor jour.
Página 531 - Bientôt l'adresse des mulets qui le portent le rassure , et il examine à son aise les incidens pittoresques qui se succèdent pour le distraire. Là , comme dans les Alpes , il marche des journées entières , pour arriver dans un lieu qui , dès le départ , est en vue; il tourne , il descend; il côtoie , il grimpe ; et dans ce changement perpétuel de sites , on dirait qu'un pouvoir magique varie à chaque pas les décorations de la scène. Tantôt ce sont des villages...
Página 549 - C'est là le mont Cotylus ; c'est de là que le Simoïs descend avec impétuosité, quand il est grossi par les pluies ou la fonte des neiges. Le sommet du Cotylus, comme celui du Gargara , est un des pics les plus élevés de la chaîne du mont Ida...
Página 416 - Le courroux des autans qui soulèvent les flots, Les éclats d'un volcan, le choc de deux armées, Le vol de l'incendie aux ailes enflammées, Les sillons de la foudre éclatant dans les cieux, Ces grands objets alors étaient-ils sous leurs yeux?
Página 534 - ... une étendue de plus de treize cents toises, et masque une foule d'autres édifices cachés derrière elle. Dans cet espace , c'est tantôt un palais dont il ne reste que les cours et les murailles;. tantôt un temple dont le péristyle est à moitié renversé ; tantôt un portique , une galerie , un arc de triomphe : ici , les colonnes forment des groupes dont la symétrie est détruite par la chute de plusieurs d'entre elles ; là , elles sont rangées en files tellement...

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