Bibliothèque des théatres, composée de plus de 530 tragédies, comédies, drames, comédies-lyriques, comédies-ballets, pastorales, opéras-comiques, pièces à vaudevilles, divertissemens, parodies, tragicomédies, parodes, tant anciennes que nouvelles ... On a joint les anecdotes ... les noms de tous les auteurs, poëtes ou musiciens, qui ont travaillé pour tous nos théâtres, des acteurs ou actrices célèbres ... avec un jugement de leurs ouvrages & de leurs talens. [1.-2. sér.] ...

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Chez la veuve Duchesne, 1784

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Página 86 - N'es-tu pas fait à peindre? Est-il homme à la cour Qui de la tête aux pieds porte meilleure mine, Une jambe mieux faite, une taille plus fine? Et pour l'esprit, parbleu, tu l'as des plus exquis : Que te manque-t-il donc? Allons, saute, marquis. La nature, le ciel, l'amour et la fortune...
Página 117 - S'il vous a fait en toile une adorable idole, L'original peut être une fort belle folle, Sa bouche de corail peut enfermer dedans De petits os pourris au lieu de belles dents. Un portrait dira-t-il les défauts de sa taille? Si son corps est armé d'une jaque de maille?
Página 74 - ... fut engagée, Et prend, pour remplacer ses meubles écartés, Des diamants du Temple et des plats argentés ; Tant que, dans sa fureur n'ayant plus rien à vendre, Empruntant tous les jours, et ne pouvant plus rendre, Sa femme signe enfin, et voit en moins d'un an Ses terres en décret , et son lit à l'encan ! ANGÉLIQUE.
Página 57 - Des femmes qui jamais n'ont pu fermer la bouche, Et qui, sur le prochain, vous tirent à cartouche ; Des oisifs de métier, et qui toujours sur eux Portent de tout Paris le lardon scandaleux ; Des Lucrèces du temps, là, de ces filles veuves, Qui veulent imposer et se donner pour neuves ; De vieux seigneurs toujours prêts à vous cajoler; Des plaisants qui font rire avant que de parler.
Página 99 - Dont j'enrage. Morbleu! Ne verrai-je jamais les femmes détrompées De ces colifichets, de ces fades poupées, Qui n'ont, pour imposer, qu'un grand air débraillé, Un nez de tous côtés de tabac barbouillé...
Página 104 - Parbleu, je te saurai, Maudit jeu de trictrac, ou bien je ne pourrai. Tu peux me faire perdre, ô fortune ennemie ! Mais me faire payer, parbleu, je t'en défie : Car je n'ai pas un sou. HECTOR, tenant tonjours la robe. Vous plairait-il, monsieur...
Página 86 - Eh bien ! marquis, tu vois, tout rit à ton mérite ; Le rang, le cœur, le bien, tout pour toi sollicite : Tu dois être content de toi par tout pays : On le serait à moins. Allons, saute, marquis. Quel bonheur est le tien ! Le ciel, à ta naissance, Répandit sur tes jours sa plus douce influence ; Tu fus, je crois, pétri par les mains de l'Amour. N'es-tu pas fait à peindre? Est-il homme...
Página 51 - ... obtenu déjà sentence par défaut , « La somme de dix mille une livre une obole , « Pour l'avoir, sans relâche, un an, sur sa parole , «Habillé, voiture, coiffé, chaussé, ganté, «Alimenté, rasé, désaltéré , porté.
Página 26 - Ne puis-je point de face ou du moins de profil , Vous guigner un moment , ô charmante Isabelle ? De grâce , dom Fernand , que l'on m'approche d'elle ;. Ça du moins qu'on m'en montre ou jambe, ou bras, ou main
Página 28 - C'est mon cousin germain. D. FERNAND, à part. Pour la troisième fois , mon gendre est un vilain. D. JUAN, à part. Ce beau cousin germain tous mes soupçons réveille. JODELET. N'avez-vous point sur vous quelque bon cure-oreille? Je ne puis dire quoi me chatouille dedans : Hier je rompis le mien en m'écurant les dents... Quoi! vous riez encore? D. LOUIS, à Isabelle. A propos , ma cousine...

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