L'année françoise ou vies des hommes qui ont honoré la France, pour tous les jours de l'année, Volumen2

Portada

Dentro del libro

Páginas seleccionadas

Términos y frases comunes

Pasajes populares

Página 140 - ... de trop des bienfaits du roi. Il en a été comblé pendant tout le cours d'une longue vie, et il a eu la gloire de ne laisser en mourant qu'une fortune médiocre. Il était passionnément attaché au roi, sujet plein d'une fidélité ardente et zélée, et nullement courtisan; il aurait infiniment mieux aimé servir que plaire.
Página 380 - Nous buvons un peu de brandevin ensemble : je « leur fais des contes, je leur dis qu'il n'ya que « les Français qui sachent prendre les villes l'hiver. « Je n'en ai pas fait pendre un seul. Je leur garde « deux grenadiers qui l'ont bien mérité, pour leur « donner leur grâce en faveur de la première bonne « action que leurs camarades feront : enfin j'y fais « tout de mon mieux. Tout ira bien, s'il plaît* à « Dieu ; mais si quelqu'un vous dit que tout ceci est « bien aisé, ayez la...
Página 227 - Je ne vous en fais point aussi sur ce que vous « êtes brave : c'est une vertu héréditaire dans votre « maison ; mais je me réjouis avec vous de ce que vous «êtes libéral, généreux, humain, et faisant valoir les « services de ceux qui font bien : voilà sur quoi je vous
Página 137 - Dans tous ses voyages il avoit une curiosité, dont ceux qui sont en place ne sont communément que trop exempts. Il s'informoit avec soin de la valeur des terres, de ce qu'elles rapportoient, de la manière de les cultiver, des facultés des paysans, de...
Página 380 - Conli, que sur les terrasses de Versailles et de Marly, moi pauvre diable, on me traite d'extravagant, ou par l'amour, ou par l'avarice, ou par la vanité. J'ai ouï dire qu'il...
Página 140 - Il feyoit bien à tant de vertu de négliger des dehors , qui , à la vérité lui appartiennent naturellement, mais que le vice emprunte avec trop de facilité. Souvent M.
Página 121 - Saint François de Sales se mit à rire, et, embrassant tendrement son ami, il lui dit : « En vérité, je connais maintenant que vous y allez tout à la bonne foi. Je n'ai jamais trouvé qu'un homme avec vous qui m'ait dit qu'il...
Página 186 - Il faut avouer, leur dit-il« que Dieu donne aux juges des lumières qu'il n'accorde pas aux autres hommes, puisque vous avez condamné le maréchal de Marillac à mort. Pour moi , je ne croyais pas que ses actions méritassent un si rude châtiment.
Página 223 - Metz : c'e'toit à lui que le cardinal Mazarin propofoit de lui fervir d'efpion dans l'armée ; Fabert lui répondit : » Un grand >» miniftre comme vous doit avoir toutes fortes de gens }' à. fon fervice ; les uns doivent le fervir par leurs »> bras , les autres par las rapports qu'ils lui font , trcu»» vez bon que je fois dans la clafle des premiers,
Página 179 - ... fur le bras d'un valet qui le foulage, il montre à fes amis ce qu'il a fait, & il leur dit ce qu'il a defTein de faire.

Información bibliográfica