leur mort. Les Philofophes les plus célébres & les plus graves y difent très férieufement des chofes capables d'égayer l'entretien ; & le contrafte des penfées bifar res & des pensées folides, y détermine un Phyficien moderne à s'attacher à cè qu'il y a de plus vrai-sem→ blable, Le but de la Fable, c'eft la vérité-même. Tel eft le Plan d'un Ou vrage, où l'on approfondit une fcience, qui dès les Siécles les plus reculés fit connoître & révérer l'Auteur de la Nature, & qui nous donne, de l'Etré fuprême, des idées d'autant plus fublimes, que fans rien perdre de fes anciens avantages, elle a fait plus de progrès dans le cours des Siècles, d'un ouvrage enfin, où après avoir été jufqu'à la fource de la Phyfique en général, & fait le caractére des principaux Physiciens, on essaye de montrer : 1. Ce que la Phyfique Nouvelle a de commun avec l'Ancienne. 2. Le degré de perfec-' tion de la Physique Nou velle fur l'Ancienne. 3. Les moyens par où la Phyfique eft parvenuë à ce degré de perfection. Si les mêmes chofes femblent revenir quelquefois, c'est pour être confiderées dans un nouveau point de vûë, comme le deffein de l'Ouvrage le demande. Et fi l'on a tiré quelques lumiéres des Entretiens Physi ques on a puifé dans fon fonds. Peut-être les Notes, qui, accompagnent le Texte pourront délaffer l'esprit, & l'éclairer au même temps. 4 L'efprit eft inquict jufques à ce qu'il foit à la fource des chofes. Pour l'y conduire on a indiqué les endroits où l'on a puifé quelques lumiéres. Que dis-je Affez fouvent on a cité les expreffions des Anciens & des Modernes pour les perfonnes qui n'auroient pas leurs Ouvrages à la main, ou qui, fans être obligés de les aller confulter, ces Ouvrages, souhaiteroient de voir les penfées des Modernes & des Anciens dans leurs propres expressions. On ju î iiij |