L'Isle des esclaves: comédie en un acteChez N. Stryckwant, 1740 - 36 páginas |
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
a-t'elle a-t'il à dire affez aife Allons Arle ARLEQUIN à Iphicrate ARLEQUIN pleurant ARLEQUIN riant Athènes auffi avanture avez bâaille baifa bien-tôt bon Ami bon cœur c'eft c'eſt l'ordre c'étoit Camarade Chalouppe cher Arlequin chere Cleanthis chofe converfation corrigeons coûtume d'Arlequin difcours diftrait Efclaves eft juſte eft-ce Eh pardi oui Enfans eſt êtes étoit EUPHROSINE faffe fage fçai fçaurois fçavez fentimens fentiment feulement fommes fon Maître font fouffrir fouvent fuperbes gands gens gourdin hazard Hélas honnêtes infolent Isle j'ai j'en joye l'avouë l'efprit L'Embarquement eft divin L'ISLE Laiffez-moi Loix m'aimez m'allez m'en Madame Euphrofine Maîtreffe Meffieurs Miférable Minaudiere & Coquette Moderez-vous monde Monfieur n'eft n'eft qu'un n'eſt paffe Païs pardon Patron pauvre penfer petit brin pezer plaifant plûtôt prefent qu'y a-t'il raifon reffemble refte regarde reverences SCENE Seigneur Iphicrate toûjours TRIVELIN à Arlequin TRIVELIN à Euphrofine Vaiffeau verité veux veux-tu vifage voulez-vous yous
Pasajes populares
Página 6 - Dans le pays d'Athènes, j'étais ton esclave ; tu me traitais comme un pauvre animal, et tu disais que cela était juste, parce que tu étais le plus fort. Eh bien ! Iphicrate, tu vas trouver ici plus fort que toi ; on va te faire esclave à ton tour ; on te dira aussi que cela est juste, et nous verrons ce que tu penseras de cette justice-là ; tu m'en diras ton sentiment, je t'attends là.
Página 36 - Ne parle plus de ton esclavage, et ne songe plus désormais qu'à partager avec moi tous les biens que les dieux m'ont donné, si nous retournons à Athènes
Página 16 - Un jour qu'elle pouvoir m'entendre , & qu'elle croyoit queje ne m'en doutois pas , je parlois d'elle , & je dis : Oh pour cela , il faut l'avouer , Madame eft une des plus belles femmes du monde. Que de bontez pendant huit jours , ce petit mot-là ne me valut-il pas...
Página 14 - TOUS felicite du petit embaras que cela vous donne ; wus fentez , c'eft bon figne , & j'en augure bien pour l'avenir : mais ce ne font encore-là que les grands traits ; détaillons un peu cela. En quoi donc , par exemple , lui trouvez-vous les defauts dont nous parlons ? CLEANTHIS.
Página 10 - Remerciez le fort qui vous conduit ici,il vous remet en nos mains , durs > injuftes & fuperbes ; vous voilà en mauvais état , nous entreprenons de vous guérir; vous êtes moins nos Efclaves que nos malades, & nous ne prenons que trois ans pour vous rendre fains.; c'cil-à.dirc, humains» raifonnables, & généreux pour toute votre vie.
Página 31 - Je n'ai rien à te dire, mon Ami , finon que je voulois te faire commandement d'aimer la nouvelle Euphrofine; voilà tout. A qui diantre .en as-tu ! IPH ic RA т E: Peux-tu me le demander, Arlequin l AR LEQU i N.
Página 23 - Si je devenois amoureux dé vous, cela amuferoit davantage. CLEANTHIS. Eh bien , faites Soupirez pour moi , pourfuivez mon cœur, prenez-le fi vous pouvez, je ne vous en empêche...
Página 16 - Elle ne fçait pas qu'un jour je mis à fon infçu des fleurs dans la nielle de fon lit pour voir ce qu'il en feroit. J'attendois une vapeur, elle eft encore à venir. Le lendemain en compagnie. une rofe parut, crac , la vapeur arrive.
Página 24 - Tenez , tenez , promenons-nous plutôt de cette manière-là ; & tout en converfant vous ferez adroitement tomber l'entretien fur le penchant que mes yeux vous ont infpiré pour moi : car encore une fois nous fommes d'honnêtes-gens à cette heure; il faut fonger à cela: iln'eft plus queftion de familiarité domeftique.
Página 16 - J'al'lois parler des vapeurs de mignardife aufqu'elles Madame eft fujette à la moindre odeur. Elle ne fçait pas qu'un jour je mis à fon infçu des fleurs dans la ruelle de fon lit pour voir ce qu'il en k* roit.