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XIV. Pizarre veut envoyer d'Acofta contre Centeno. Il fait couper la tête à Altamirano & Mexia, & fait prêter ferment en fon nom aux Habitans de los Reyes, 389 XV. Acofta marche à Cufco. Arrivée du Préfident fur les Côtes, 397 XVI. Les gens de Pizarre l'abandonnent, 405 XVII. Los Reyes fe déclare pour le Roy, XVIII. Pizarre joint à Arequipa Acosta, lequel avoit été abandonné d'une partie de fon monde,423 XIX. Fonction exploits de Mendeze & de

Centeno,

417

428

LIVRE SEPTIE'ME

Contenant la défaite de Pizarre, & le retabliffement de la tranquillité publique.

Chapitre L

I.

E Préfident débarque & marche à

Pizarre,

435

II. Mefures de Pizarre fur la jonction de Mendoze de Centeno,

439

III. Bataille de Guarina entre Centeno & Pia

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IV. Le Préfident assemble fes troupes ›

V. Le Président eft joint par Valdivia,

446

453

458

VI. Marche du Président jufqu'à la Bataille, 466

VII. Bataille de Xaquixaguana,

VIII. Punition de Pizarre de fes Complices.482

476

IX. Repartition du Pays,

488

X. Le Préfident fait arréter Valdivia. Frais qu'il

fit pour la guerre du Perou,

492

XI. Le Préfident retourne en Espagne,

497

VII. Avantures de Fernand Pierre de Contreras venant de Nicaragua pour chercher le Préfident,

504

514

ELTOIRE

XII. Leur défaite par ceux de Panama,

JAY

APPROBATION.

"A Y lû par ordre de Monfeigneur le Chancelier un
Ouvrage intitulé: De la Déconverte & de la Conquête du
Peron, dans lequel je n'ai rien trouvé qui en puisse empè-
sher la réimpreffion. Fait à Paris ce 24 Mats 1703.

L'Abbé DE VERTOT

PRIVILEGE DU ROY.

LOUIS, par la grace de Dieu, Roy de France &

de Navarre: A nos Amez & Feaux Confeillers les
Gens tenans nos Cours de Parlement, Maîtres des
Requêtes ordinaires de notre Hôtel, Grand Confeil,
Prevôt de Paris, Baillifs, Sénéchaux, leurs Lieute-
nans Civils & autres nos Jufticiers qu'il appartiendra
SALUT. HENRY CHARPENTIER, Libraire à
Paris, Nous a fait expofex qu'il défiroit imprimer
Hiftoire de la Conquête du Mexique, traduite de l'Espagnol
de Dom ANTOINE DE SOLIS, avec l'Hiftoioe
de la Découverte & de la Conquête du Perou, traduite
de l'Espagnol AUGUSTIN DE ZARATE, s'il
Nous plaifoit lui accorder nos Lettres de Privilege
pour la Ville de Paris feulement: Nous avons permis
& permettons par ces Prefentes audit CHARPENTIER
de faire reimprimer ledit Livte en telle forme, marge,
caracteres, conjointement ou féparément, & autant de
fois que bon lui femblera, & de le, vendre, faire ven-
dre & débiter par tout notre Royaume pendant le tems
de huit années confécutives, à compter du jour de la
date defdites Prefentes: Faifons défenfes à toutes Per
fonnes, de quelque qualité & condition qu'elles
foient, d'en introduire d'impreffion étrangere dans au-
cun lieu de notre obéiffance, & à tous Imprimeurs &
Libraires, & autres, dans ladite Ville de Paris feu-
lement, d'imprimer ou faire imprimer ledit Livre, en
tout ni en partie, & d'y en faire venir, vendre & dé-
biter d'autre impreffion que celle qui aura été faite pour
ledit Expofant, fous peine de confifcation des Exem
plaires contrefaits, de mille livres d'amende contre

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chacun des Contrevenans, dont un tiers à Nous; Es
tiers à l'Hôtel-Dieu de Paris, l'autre tiers audit Expo--
fant, & do tous dépens, dommages & interêts, à la
charge que ces Prefentes feront enregistrées tout au long
fur le Registre de la Communauté des Imprimeurs &
Libraires de Paris, & ce dans trois mois de la date d'i-
celles ; que l'Impreffion dudit Livre fera faite dans notre
Koyaume & non ailleurs, en bon papier & beaux cas
racteres, conformément aux Keglemens de lá Librairie ;
Et qu'avant que de les expofer en vente il en fera.
remis deux Exemplaires dans notre Bibliotheque Publi-
que, un dans notre Cabinet du Château du Louvre
& un autre dans celle de notre très-cher & feal Che-
valier, Chancelier de France, le Sieur PHELY
PEAUX, Comte DE PONTCHARTRAIN, Com-
mandeur de nos Ordres, le tout à peine de nullité
des Prefentes; du contenu defquelles Vous mandons
& enjoignons de faire jouir l'Expofant ou fes ayans
caufe pleinement & paisiblement, fans souffrir qu'il
leur foit fait aucun trouble ou empêchement. VOULONS
que la Copie defdites Prefentes, qui fera imprimée au
commencement ou à la fin dudit Livre feit tenuë
pour dûëment fignifiée, & qu'aux Copies collationnées
par l'un de nos amez & feaux Confeillers & Secretaires
foy foit ajoutée comme à l'Original; Commandons au
premier notre Huiffier ou Sergent de faire pour l'execu
tion d'icelles, tous A&tes requis & neceffaires, fans de-
mander autre permiffion, & nonobftant Clameur de
Haro Charte Normande & Lettres à ce contraires.
CAR tel eft notre plaifir. Donné à Paris le feptiéme
jour du mois d'Avril, l'an de grace mil fept cent douze
& de notre Regne le foixante-neuviéme. Par le Roy en
fon Confeil, DE SAINT-HILAIRE.

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Regiftré fur le Regiftre N. 438. de la Communauté des
Imprimeurs & Libraires de Paris, pag. 346. N. 410..
conformément aux Reglemens, & notamment à l'Àrrêt du
13 Août 1703, A Paris ce quatrième jour du mois de Mays

17120

L. Jos sz, Sindie.-

HISTOIRE

DE LA

CONQUÊTE

DU PEROU.
LIVRE CINQUIE ME.

CHAPITRE PREMIER.

Gonzale Pizarre va à Cufco. On le nomme pour Procureur General du Pays.

D

ANS ce tems-là Gonzale Pizarre, frere du Marquis Dom François Pizarre, étoit, comme on l'avoit déja dit, dans la Province des Charcas occupé à son ménage de campagne. Il y étoit accompagné de dix ou douze de fes amis: Et ayant appris la nouvelle de l'arrivée du Viceroy, & les raifons de fa venuë Tome II.

A

avec les reglemens qu'il apportoit & qu'il faifoit executer rigoureufement, il prit la refolution d'aller à Cusco fous prétexte d'y apprendre des nouvelles d'Efpagne, & de mettre quelque ordre aux affaires de Fernand Pizarre fon frere, fuivant les dépêches qu'il lui envoyoit pour cela. Comme il étoit occupé à faire quelque provifion d'argent pour fon voyage, il recevoit des lettres de toutes parts, tant des Magiftrats que des Particuliers, qui tâchoient de lui perfuader que c'étoit à lui de paroître, & d'agir pour les interêts communs dans cette occafion, & de.fe charger de protester contre les ordonnances, en demandant quelque délay pour leur execution, ou y cherchant quelque autre remede puifqu'il y étoit particulierement intereffé, comme celui à qui le Gouvernement du pays appartenoit de droit. Quelques-uns lui offroient leurs biens & leurs perfonnes: d'autres lui mandoient que le Viceroy avoit dit publiquement qu'il lui feroit couper la tête: Ainfi on tâchoit par toutes fortes de moyens de l'irriter, & de l'obliger de se rendre à Cusco pour s'opposer à l'entrée du Viceroy dans cette Ville. Confiderant donc tout cela qui s'accommodoit fort bien au defir qu'il avoit tou

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