Imágenes de páginas
PDF
EPUB

DAMIS.

La miferable!

CEPHIS E.

Je fuis à prefent fâchée de vous l'avoir dit.
DAMIS.

Non, cela ne se peur concevoir.
CEPHISE.

Si ma confcience ne m'avoit engagée à vous le découvrir....

[blocks in formation]

Je ferois morte plutoft que de le reveler, DAMIS.

[blocks in formation]

On ouvre cette porte, je me retire, point d'éclairciffement. Surtout qu'elle parte demain, cela fuffit.

[blocks in formation]
[ocr errors][merged small][merged small]

HE

CIDALISE.

E' bien mon oncle, n'avez-vous pas trouvé ma tante tout-à fait bien intentionnée ?

DAMIS.

Ouy, ma niéce, fort bien.

CIDALISE.

Helas! mon oncle, que je vous fuis obligée, vous verrez deformais.....

DAMIS.

[blocks in formation]
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

CIDALISE.

Cela eft vray; mais écoute-moy, fi le pes tit Comte vient pour me voir, fais-le monter; m'entens-tu bien ?

MARTON,

Ouy, ouy, cela eft affez clair, je vous entens; mais Erafte à qui.....,

CIDALIS E.

Ne raisonne pas, & fais ce que l'on te dit MARTON.

Madame, Madame, tromper Erafte, Monfieur Baffet, Monfieur Durcet, voftre oncle, voftre tante, voftre coufine, & toute la Ville; voicy bien de la befongne au moins.

CIDALIS E.

¡Ah! que de discours.

***********

SCENE XIII

ERASTE, CIDALISE, MARTON.

ER ASTE.

Sont-ils fortis?

MARTON.

Ouy, ouy entrez, nous parlions de vous.

ERASTE.

Et bien, Madame, partirez-vous?

CIDALIS E.

Non Erafte, & je me fouviendray toure ma vie du plaifir que vous m'avez fait.

ERASTE.

Quelque indigne qu'il m'ait paru de vous rendre un pareil service, je n'ay rien cònfulté

falté que mon attachement pour vous; mais enfin, Madame, à voftre tour il faut faire. auffi quelque chofe pour moy; quelle fera la

fin de cette aventure?

MARTON.

[ocr errors]

La fin de toutes les Comedies, un mariage quand elle aura vingt-cinq ans. ERAST E.

Vous ne répondez rien, Madame.
CIDALISE.

Marton ne vous en dit-elle pas affez.
ERASTE.

Ne me tromperez-vous point?
CI DALISE.

Vous eftes toûjours dans de perpetuelles défiances.

ERASTE.

Que ne m'en gueriffez-vous.

CIDALISE.

Que faut-il faire ?

ERASTE.

Prenez au moins Pasquin auprés de vous. CIDALISË.

J'y confens.

MARTON.

Et ne faudra-t'il point auffi que je demeure avec vous? par ma foy vous donnez des démangeaifons de vous tromper, à qui n'en auroit nulle envie; l'affaire du petit Comte,

K

« AnteriorContinuar »