plombagine, a confervé fon poids. Il étoit couvert d'une corticule femblable à de la plombagine, mais attirable à l'aimant. Le noyau avoit confervé toutes les propriétés de l'acier.

137. EXP. Le même acier cémenté avec la terre calcaire, avoit acquis un accroiffement du centième de fon poids. La croûte extérieure avoit pris une couleur rouge, le noyau n'avoit perdu aucun caractère

de l'acier.

Un morceau d'acier placé avec de la manganaise, s'eft perdu par accident dans le four.

138. EXP. Du fer battu de Norrberk caffant à chaud, cémenté avec la plombagine, a augmenté près de la moitié du centième de fon poids; fon écorce extérieure étoit femblable à celle de l'expérience 133. Le noyau étoit devenu très-ductile, tant à chaud qu'à froid; mais il étoit converti en acier.

139o. EXP. Le même fer cémenté avec la terre calcaire, a acquis un centième de fon poids. La croûte extérieure étoit femblable à celle du No. 134. Le noyau étoit très-ductile, tant à chaud qu'à froid.

140. EXP. Le même avec la chaux noire de manganaife, a acquis au-de là du centième de fon poids; la partie extérieure étoit calcinée & attirable à l'aimant. Le noyau étoit finguliérement ductile à froid & à chaud.

141°. EXP. Le fer forgé de Grangen caffant à froid, cémenté avec la plombagine, a augmenté au plus du quart du centième de fon poids. Sa croûte étoit attirable & avoit l'extérieur de la plombagine; le caraetère du fer n'avoit pas changé, il étoit resté du&ile à chaud & caffant à froid.

142°. EXP. Le même dans la terre calcaire, à peine avoit acquis quelque chofe au-delà de fon poids, & le caractère du fer étoit refté le même.

143°. EXP. Le même traité avec la chaux noire

de manganaife, n'avoit gagné que, la moitié du centième de fon poids, & le caractère du fer étoit refté le même.

SECTION VI.

Corollaires déduits des Expériences précédentes par la voie sèche.

L'ON

'ON peut tirer des expériences rapportées dans la fection précédente, un grand nombre de conféquences qui femblent fe préfenter naturellement, & nous en tirerons plufieurs autres de celles qui feront rapportées dans la fuite.

(A) La fonte de bonne qualité, c'est-à-dire celle qui eft douée d'une portion fuffifante de phlogistique, fe change en acier par la feule fufion, foit dans un creufet couvert No. 97, foit dans un creuset ouvert No. 98. La même mutation arrive avec la terre calcaire, expériences 116 & 117, ou avec la chaux noire de manganaife, No. 113, enfin avec le verre criftallin, No. 115.

L'addition de plomb calciné produit du fer qui eft prefque dans un état mitoyen entre la fonte & l'acier, expériences 64, 110 & 111. Sa fragilité remarquable doit s'attribuer au plomb, quoique nous n'ayons pu encore en appercevoir aucun vertige. Lexpérience journalière a démontré aux ferroniers qu'une parcelle de plomb dans leur forge, rend caffant le fer qu'ils y chauffent.

L'acier qui eft réfulté de nos expériences, n'a pas été d'une égale perfection dans tous les cas; mais celui qui a été fait avec la fubftance vitreufe, a remporté la palme par fa fragilité, l'égalité de fon grain,

plombagine, a confervé fon poids. Il étoit couvert d'une corticule femblable à de la plombagine, mais attirable à l'aimant. Le noyau avoit confervé toutes les proprietes de l'acier.

1. EXP. Le même acier cémenté avec la terre calcaire, avoit acquis un accroiffement du centième de jon poids. La croûte extérieure avoit pris une couleur rouge, le noyau n'avoit perdu aucun caractère

Un morceau d'acier placé avec de la manganaise, se verde par accident dans le four.

13. EXP. Da fer battu de Norrberk caffant à Shaad, cemente avec la plombagine, a augmenté près de la moitie du centième de fon poids; fon écorce extreure eroit semblable à celle de l'expérience 133. Le soya etdit devenu très-daßile, tant à chaud qu'à foe, mas i crot converti en acier.

roof. £xa. Le même fer cémenté avec la terre cheme, I sous un centième de fon poids. La erous everette eroit femblable à celle du No. 134. Le novit eor reductie, tant à chaud qu'à froid.

16. Dr. Le même avec la chaux noire Paganie, a aceis de là da centième poes, a pure exterieure étoit calcinée 8: Burun. le zoya etoit fingulièrem

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l'abondance de fon phlogiftique; enforte qu'il eft prefque égal à l'acier Anglois que l'on appelle vulgairement acier fondu.

La fonte de bonne qualité, fondue louablement avec de la chaux de fer de bonne qualité, paffe à l'état de fer forgé, N°. 90 & 64. Mais avec de la chaux martiale provenant d'un fer caffant à chaud, elle contracte ce défaut, N°. 129: & fi on la traite avec la chaux martiale d'un fer caffant à froid, il en réfulte un bon acier, N°. 128.

La fonte d'Hufaby, qui produit du fer caffant à froid, a préfenté plufieurs phénomènes finguliers de volatilisation (M). Mais il n'a point été corrigé par la chaux de fer caffant à froid, N°. 102 avec la chaux du fer caffant à chaud. Elle a acquis le caractère de l'acier No. 103. La même fonte traitée avec la chaux de fer doux a donné un régule qui prenoit de la dureté à la trempe, mais qui étoit exceffivement fragile, No. 104.

La fonte de fer n'éprouve prefque aucun changement lorsqu'elle eft cémentée avec la plombagine, No. 130, ou avec la chaux noire de manganaife, No. 132. Mais la terre calcaire la fait approcher de la qualité du fer forgé, No. 131. (N).

(B) Le fer forgé ductile, cémenté avec la poudre de charbon, No. 107, ou fondu avec la plombagiue, No. 104, acquiert la propriété de l'acier.

Le cara&ère du fer forgé caffant à froid, change très-peu. Fondu avec la chaux martiale, & enfuite

(M) Même obfervation que dans la note (C), page 35.

(N) La terre calcaire a adouci la fonte & l'a rapprochée de l'état du fer ductile. Ceci confirme ce que nous avons fait obferver dans la note (L) page 45, & femble contredire le réfultat des expériences 116 & 117, Mais nous avons donné les raifons de cette difparité.