V. Fon employe dans l'expérience de Leyde, ne fert à autre chofe qu'à DISG tenir la place d'un volume d'air, qui feroit moins propre à tranfmettre au verre les émanations électriques qui fortent du fer; car nous fçavons d'ailleurs, & je l'ai prouvé en plufieurs endroits, que l'air eft un milieu difficile à pénétrer, pour la matiere électrique, & je ne doute pas qu'on ne fît l'expérience de Leyde avec un vaiffeau de verre ou de porcelaine, fans eau, & feulement rempli d'air, fi l'on parvenoit à électrifer affez. fortement ou affez long-tems pour vaincre la réfiftance ou le retardement que ce dernier fluide apporte: à l'électrisation du verre. Je dis plus,, & le tems vérifiera peut-être ma prophétie, tout corps qui deviendra affez électrique, par quelque voie que ce foit, & qui retiendra affez d'électricité tandis qu'on le touche ra, fût-ce toute autre chofe que du verre ou de la porcelaine, fera reffentir la commotion que l'on éprou ve en fuivant le procédé de Leyde.. Je fuis donc bien éloigné de croire: qu'il y ait dans l'eau, une vertu pars V. DISC. 430 RECHERCHES SUR L'ELECT. ticuliere, analogue, pour ainsi dire, à l'électricité, & d'où dépende te fuccès de l'expérience publiée par M. Mufchenbroek; on a cependant écrit des volumes entiers pour établir cette doctrine, qui aura peine à tenir contre le phénoméne que j'annonce ici. Ceux qui font dépendre la commotion d'un air comprimé, je ne fçais comment) avec l'eau dans la bouteille, n'y trouveront pas mieux leur compte; car eft-il poffible d'attribuer à un air condenfé & comprimé, un effet qui fubfifte dans toute fa force, lors même qu'on a fait le vuide ? FIN E'PONSE à l'Auteur Anonyme de deux Ecrits dont l'un eft intitulé, Mémoire fur RÉPONSE à quelques endroits d'un Livre publié par M Louis, Chirurgien de la Salpêtriere, fous le titre, d'Obfervations: RÉPONSE à M. Bammacare, Profeffeur de Philofophie à Naples, touchant quelques endroits du Livre qu'il a publié fous ce REPONSE à. M. Morin, Profeffeur de Phir SECOND DISCOURS. Sur les regles qu'on doit fuivre, pour juger fi un Corps est électrique, ou s'il l'eft plus ou moins. 103. SIGNES auxquelson reconnoît fi un Corps eft plus ou moins électrique. 105. Examen des attractions & répulfions confidé- __rées comme fignes d'Electricité. 107 PREMIERE EXPERIENCE qui prouve que le corps qu'on nomme communément, non Electrique, attire & repouffe comme ceux qu'on a électrisés ex profeffo. 108. II. EXP. qui prouve la même chose. Ibid. Objections & réponfes qu'on peut faire tou V. Exp. qui prouve d'une maniere complet te, que le corps qu'on nomme, non Elec- trique, l'eft véritablement, ou représente les mêmes effets que s'il l'étoit. 116. Principe d'expérience, d'où il fuit que les VI. EXP. qui prouve la juftesse & la vérité de VII. Exp. qui confirme la même vérité, par Néceffité de préfenter des corps de même grandeur & de même figure, à deux corps électriques, dont on compare les degrés VIII. Exp. qui prouve que les petits corps qui s'électrifent le mieux par communica- tion, font plus fufceptibles que d'autres, d'étre repouffés par un corps électrique. 130 Difficultés propofées par M. Allamand. 132 Réponses aux difficultés de M. Allamand. Ce qu'on peut conclure de cette premiere Examen des émanations électriques, confidé- La matiere électrique en fortant des corps, 140. X. Exp. qui confirme la même vérité, 141. L'attouchement des émanations électriques peut être un figne équivoque par certaines Examen des aigrettes lumineufes confidérées Les aigrettes les plus grandes & les plus lu- Premier fait qui le prouve. 144. |