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mumies fur lesquelles on voit prefque toujours des décorations en peinture. Je paffe à la defcription exacte de

ces monumens.

N. I.

On ne peut méconnoître Ofiris, ou du moins un de fes Prêtres, à la vûe de cette figure on lui voit en effet le menton orné de la plante Perfed, il porte le fouet & la croffe dans chacune de fes mains; les aîlerons de fa coëffure font bleus, le vifage & le col font de leur couleur, naturelle, c'est-à-dire, d'un-rouge brun; fa camifolle est d'un rouge brillant, & le refte de l'habillement, qui couvre très-jufte les jambes & même les pieds, est de couleur bleue; on ne diftingue plus les caractères & les ornemens qui décoroient la plinthe ou le focle fur lequel la figure eft pofée.

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Hauteur fept pouces huit lignes.

Nos. II. & III,

Les deux figures à tête d'Ibis, & que je crois pouvoir nommer des Gardes, en les comparant à celles que l'on voit à peu près dans la même difpofition fur la Table Ifia¬ que, préfentent fi peu de différence entr'elles que j'aurois, pû me difpenfer de les rapporter toutes deux ; mais la fingularité de trouver deux pendans Egyptiens m'a determiné.

Quoique ces figures foient en général de la même hauteur, il y en a une moins élevée, mais elle regagne ce défaut d'élévation par un difque rouge qui fe trouve plus étendu : ces difques font peints & placés au milieu d'un croiffant; ils font environnés de deux côtés par une bande d'hieroglyphes noirs, écrits fur un fonds blanc; ces bandes tiennent aux deux corps droits, fur lefquels les figures font appuyées, & ces corps font couverts de petits quarrés rouges, bleus & jaunes. Les chaperons qui forment leurs coëffures font bleus, & leurs extrémités font blanches, rayées de rouge. Ce que l'on voit de nud, ainsį

que

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