DES REVOLUTIONS ARRIVÉES DANS LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE ROMAINE. Par M. l'Abbé DE VERTOT, TOME PREMIE R. A TRES-HAUT ET TRÈS-PUISSANT SEIGNEUR MONSEIGNEUR ADRIEN-MAURICE DUC DE NOAILLES, PAIR DE FRANCE, GRAND D'ESPAGNE, CHEVALIER de l'Ordre de la Toifon d'or, Capitaine de la premiere Compagnie des Gardes du Corps. du Roi, Lieutenant-Général de fes Armées, ci-devant Commandant en chef: celle de Catalogne, Gouverneur & Capitame général des Comtés & Vigueries de Rouffillon, Conflent & Cerdaigne, Gouverneur des Ville & Citadelle de Perpignan, Confeiller au Confei de Régence, & Gouverneur & Capitaine des Challes de Saint Germain en Laye. MONSEIGNEUR, Parmi les Grands Hommes dont il eft fait mention Scipio tàm elegans liberalium ftudiorum > dans l'Hiftoire que j'ai l'honneur de vous présenter, je crois qu'on en trouvera peu qui, comme le fecond Scipion, fe foient autant diftin omnifque & gués par leur amour doctrinæ auctor & ad pour les mirator fuit, Sciences, que par leur valeur ur Polybium, Panætiumque præcel lentes inge & leur capacité dans le mé nio viros do- tier de la guerre. Personne; mi militiæ que fecum dit Velleius Paterculus, n'é habuerit.Neque enim quifquam toit plus capable que Sci hoc Scipione intervalla pion, non-feulement de bien negotiorum otio difpun juger des ouvrages de lit xit; femper aut pacis fer- térature, mais encore d'en plus habiles hommes de leur fiècle. Son loifir même étoit laborieux, & on n'a jamais fu fi bien remplir, par les agrémens des belles-lettres, le vide que laiffent les affaires. Il s'appliquoit continuellement aux fonctions de la guerre ou de la paix; & tantôt parmi les armes, tantôt parmi les livres, il exercoit fon corps par les travaux militaires, ou fon esprit par l'étude. J'efpere, MONS EIGNEUR, que le public n'aura pas beaucoup de peine à faire l'application du por |