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4-26-39 ACA),

Bonies 12-11-33

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AURO Y.

...

IRE,

Il y a maintenant vingt-cinq ans que le Grand Prince à qui VOTRE MAJESTE' doit le jour, voulut bien

donner quelques heures de fon loisir à la compofition de ces Elemens de Geometrie. Ce Grand Prince que le Ciel ne fit que montrer à la Terre, feroit une fource intariffable de larmes pour la France, fi déja les premieres années de

VOTRE MAJEST E' ne nous avoient fourni des fujets de confolation, en nous faifant efperer que la Providence éternelle Vous a refervé, SIRE, l'execution de tant de merveilles que le Duc de Bourgogne promettoit à l'Univers. Au milieu de ces juftes efperances nous ferions coupables de la plus noire ingratitude fi nous pouvions jamais oublier l'infigne bonté avec laquelle ce Prince également rempli de T'efprit de Science ) de l'efprit de Gouvernement, agréa que ces Elemens fuffent imprimés fous le Nom de Monfeigneur le Duc de Bourgogne. C'eft fans doute à la prévention que le Public avoit pour ce Nom augufte que nous fommes redevables du promt debit ) du grand fuccès de cet Ouvrage, dont la premiere

Edition a été d'abord traduite en plufieurs Langues, & enfuite fi rapidement enlevée, que preffés par la curiofité publique d'en donner une nouvelle, & voulans y apporter toute l'exactitude poffi ble, nous avons prié M. de Malezien, que Louis le Grand, votre Bifayeul avoit chargé de l'Inftruction de Monjeigneur le Duc de Bourgogne pour les Mathematiques la Philofophie, de vouloir bien repaffer cet Ouvrage, qu'il a vû naître fous la plume de votre augufte Pere, & dont il conferve précieufement l'Original écrit de la propre main de ce Grand Prince. Nous nous fommes flatés, SIRE, que VOTRE MAJESTE' agréeroit cette feconde Edition comme Monfeigneur le Duc de Bourgogne daigna agréer la premiere ; & nous ne doutons pas que VOTRE MAJESTE' inftruite, pour ainfi dire, par le Prince fon Pere, t) aïant · devant fes yeux fon Ouvrage, ne devienne inceffamment capable de lui don

(

ner un nouveau jour, & d'y ajoûter de fçavantes reflexions. Puiffent nos Neveux un jour, SIRE, le prefenter aux Grands Princes qui fortiront de Vous ce font les vœux les plus ar... dens de

Vos très-humbles, très-obéiffans & très-fideles Sujets GANEAU, DUPUIS & RONDET.

A

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C'eft Votre bien que que je vous offre, en Vous prefentant cet Ouvrage, il est juste qu'il retourne entre les mains, dont il eft forti, & il Vous appartient trop legitimement, pour qu'on puiffè en difpofer fans votre aveu.

Vous y reconnoîtrez, MONSEIGNEUR, les premiers Elemens de Geometrie, que Vous dreffiez dans un age tendre, fous les yeux d'unë Perfonne d'un merite reconna, qui ne pouvoit

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