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Paris dans trois mois de la datte d'icelles; que l'Im preffion de cet Ouvrage fera faite dans nôtre Royaume & non ailleurs; & que l'Impétrant fe conformera en tout aux Réglemens de la Librairie, & notamment à celui du dixième Avril mil fept cens vingtcinq, & qu'avant que de l'expofer en vente, le Ma nuferit ou imprimé qui aura fervi de copie à l'im preffion dudit Ouvrage, fera remis dans le même état où l'Approbation y aura été donnée ès mains de notre très-cher & féal Chevalier le Sieur Dagueffeau, Chancelier de France, Commandeur de nos Ordres ; & qu'il en fera enfuite remis deux Exemplaires dans nôtre Bibliotheque publique, un dans celle de nâ tre Château du Louvre, & un dans celle de nôtredit très cher & féal Chevalier le Sieur Dagueffeau, Chancelier de France, Commandeur de nos Ordres, le tout à peine de nullité des Préfentes; du contenu defquelles vous mandons & enjoignons de faire jouir ledit Sieur Expofant, ou fes ayans caufe, pleinement & paifiblement, fans fouffrir qu'il leur foit fait aucun trouble ou empêchement. Voulons que la Copie defdites Préfentes qui fera imprimée tout au long au commencement ou à la fin dudit Ouvrage, foit tes nuë pour dûëment fignifiée, & qu'aux Copies collationnées par l'un de nos amés & féaux Confeillers & Sécretaires, foy foit ajoûtée comme à l'Original. Commandons au premier notre Huiffier ou Sergent de faire pour l'exécution d'icelles, tous Actes requis & néceffaires, fans demander autre permiffion, nonobftant clameur de Haro, Chartre Normande, & Lettres à ce contraires; CAR tel eft nôtre plaifir. DONNE' à Compiegne le douzième jour d'Aoust, l'an de grace mil fept cens quarante, & de nôtre Regne le vingt-cinquiéme. Par le Roy en fan Con

feil.

SAINSON.

Regiftré

Regiftré fur le Regiftre dix, de même que la Ceffion

ai-deffous de la Chambre Royale Syndicale des Libraires & Imprimeurs de Paris, No. 415. fol. 404. conformément aux Arrêts, Réglemens confirmés par, celui du 28. Février 1723. A Paris le 15. d'Otto.. bre 1749.

SAUGRAIN, Syndic,

Je fauffigné, céde & tranfporte pour toûjours, le préfent Privilege aux Sieurs Lambert & Durand, Libraires à Paris, pour en jouir en mon lieu & pla ee, fuivant les conditions faites entre nous. A Paris * 15. Otobre 1740,

ANDRY,

AVIS.

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AVIS.

LA piece qui fuit, eft la traduction d'une Thefe latine que j'ai fait foutenir deux fois aux Ecoles de Médecine de Paris

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chant l'excellence de l'exercice pour la confer-
vation de la fanté. Elle a été foutenue la pre-
miere fois ·le 4. Mars 1723. par M. le
Thieullier, alors Bachelier en Médecine, &
aujourd'hui Docteur & Praticien célébre; lä
feconde, le 23. Mars 1741. par M...
auffi Bachelier. La premiere Edition qui en a
été faite par M. le Thieullier en 1723 eft
correcte; mais la feconde qu'en a faite M..
en 1741. l'eft fi pen, que je fuis obligé de la
defavouer; ce dernier Editeur fur lequel je
m'étois repofé, n'ayant pû moy-même veiller
à l'Edition, parce que j'étois malade, y
laiffé gliffer un fi grand nombre de fautes de
Latinité, que le langage n'en eft pas tolerable.
Je déclare donc qu'il n'y a que la premierè
Edition, & cette troifiéme qu'on verra iċi, qui
foient conformes à l'original que j'ai donné.

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a

Au reste, comme c'est une Thefe qui a beaucoup de rapport avec la matiere que je traite dans l'Orthopédie, j'ai crû que je pou vois la joindre à ce traité, en la traduisant; & renvoyant le latin à la fin de la tra

duction.

THESE

833333 83832 2A 2323638E THESE SOUTENUE Aux Ecoles de la Faculté de Médecine de Paris, le 4. Mars 1723 & le 23. Mars 1741. fous la Préfidence de M. ANDRY, Docteur¬ Regent de la même Faculté, Lecteur, Profeffeur & Cenfeur Royal Sçavoir, fi l'exercice mo¬ dere eft le meilleur moyen de fe conferver en fanté ?

D

I.

E tous les moyens propres à éloigner, & même à guérir un grand nombre d'infirmités, aufquelles le corps humain eft fujet, il n'en eft point qui ne le cede à l'exercice. Il réveille la chaleur naturelle, il diffipe les humeurs fuperflues, corrige les mauvaises, donne de l'agilité aux mufcles, fortifie les nerfs & les jointures, ou vre les pores, & favorife la transpiration: avantages qui doivent néceffairement pro curer de la force à tout le corps, faciliter les fonctions des fens, entretenir la respira

tion libre, conferver les mouvemen s régu liers du cœur, aider aux organes de la digeftion & de la nutrition à diffoudre les alimens, à les affimiler, à les affimiler, & à chaffer ce qui en refte d'inutile.

Le grand repos fufpend l'action des efprits animaux, qui font les principaux auteurs du mouvement, & il engourdit les nerfs, Alors le fang ne peut être pouffé jufqu'aux extrémités des arteres ; les obftructions s'acumulent, & bien-tôt ce précieux liquide intercepté dans fon cours, par les obftacles qu'il rencontre, n'a de force que ce qui lui en faut , pour entretenir quelque temps une vie languiffante, où la mort ne trouve prefque plus rien à détruire; au lieu que par l'exercice mo déré, il fe fait une diftribution de la chaleur naturelle à toutes les parties du corps, comme il paroît d'abord par la couleur ver meille que prend le vifage. En un mot, on ne doit attendre du défaut d'exercice, qu'un amas d'humeurs croupiffantes, dont les effets ordinaires font des Catherres, des Rhumatismes, des Paralyfies, des Gra velles, des Goutes & autres maladies fans nombre,

I I.

Les fecours qul fe tirent de l'exercice

pour

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