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neurs. 3. Des Soudiacres, 4. Des Diacres, 5. Des Prêtres. Je parle en 6. lieu des obligations communes ; & je reprefente, 1. Ce que tous les Eccle fiaftiques doivent fuir. 2. Ce qu'ils doivent faire. Je parle en 7. lieu des Beneficiers. 8. Des Curés. 9. Des Chanoines. 10. Des Confeffeurs. 11. Des Prédicateurs. 12. Des Docteurs. En 13. lieu, je traite fort amplement des obligations des Miffionnaires ; où je fais voir, Premierement les obli gations communes aux Missionnaires. 2. Celles qui font propres aux Prédicateurs des M fions, 3. & enfin celles qui font propres aux Confeffeurs des Millions.

Dans la feconde Partie je fais voir les obligations des Préfentateurs & Collateurs des Benefices; & celles qui regardent les Religieux & les Religieufes où j'examine, 1. Ce qui touche leur état en general : á iiij

2. Quelles font les obligations des Religieux en particulier: 3. Quelles font celles des Religieufes; & je continue avec le même ordre les obligations des principales & plus ordinaires conditions des hommes engagés dans le monde: : comme des gens mariés ; des Peres & des Meres, des Enfans, des Veuves, des Maîtres, des Serviteurs, des Magiftrats & Officiers de Juftice, des Echevins, Maires, Confuls, &c. des Avocats, des Procureurs, des Banquiers, Marchands

c. des Gouverneurs & Lieutenans Generaux des Provinces, des Commandans & Officiers d'Armées & des Soldats.

Fay fait avfi entrer dans cette feconde partie ce qui compofoit la troisième de la premiere Edition, à fçavoir l'Examen des obligations des Artifans, où, comme dit S. Charles dans fes avis aux Confeffeurs, il fe commet fou

vent plufieurs abus & de très-grans pechés, auffi-bien qu'en toutes les autres profeflions; de forte qu'il femble que prefentement, pour user des termes de ce grand Archevêque, l'on ne puiffe s'engager dans les plus juftes, & même les plus innocentes, fans courir rifque de s'y perdre, & d'y offenfer beaucoup Dieu.

Je me fuis contenté de choisir parmi tous les Métiers ceux qui font le plus en ufage,& qui fe rencontrent plus ordinairement dans le commerce de la vie. Pour les autres, ils font en fi grand nombre, que crainte d'être ennuieux, je me fuis trouvé réduit à les paffer fous filence; & j'ai cris qu'il fuffifoit prefque de les avertirici qu'ils trouveront les principes generaux de leurs obligations dans les autres vaca tions que j'ay traitées. Outre qu'ils doivent particulierement examiner

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leur comfcience fur les Statuts de leur Profeffion, qui font comme leur regle, &qui leur tiennent lieu de loi, furtout quand ils fe font engagés à les gar der par quelque forte de ferment. Car, comme dit l'Apôtre, On ne fe moc, que point de Dieu: & les chofes ou nous employons fon Saint Nom nous doivent être encore plus venerables qu'elles ne feroient par elles-mêmes.

Fay reduit toutes les matieres par Chapitres,& les Chapitres par Articles & par demandes, afin que cela puiffe fervir plus commodément, tant aux pénitens qui voudront examiner leur confcience fur les obligations de leur profeffion, qu'aux Confeffeurs qui font obligés de les interroger lorf qu'ils ne s'en accufent pas.

Je fouhaite, mon cher Lecteur qu'en lifant cet Ouvrage, Dieu répande fur vous les lumieres de fa grace, &qu'il s'en ferve pour vous faire con

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noitre fincerement les principaux de voirs de votre condition. Il y a peu de Chrétiens qui n'ayent encore aujourd'hui en lifant les Loix de JESUSCHRIST & de l'Eglife, le méme voile qu'ont les fuifs en lifant la Loy de Moife. Mais ce voile eft fur leur cœur, felon l'Apôtre; pour nous ap prendre que notre ignorance & notre aveuglement eft ordinairement an ef– fet de nos pallions, & que nous ne refiftons à la lumiere, que parcequ'elle nous découvre des chofes que nous ne voudrions pas voir. Comme il faut connoitre la verité pour l'aimer, il faut l'aimer pour la connoitres com me cette fainte lumiere eft une fource de charité, cette charité de même eft une fource de lumiere.

Ainfi jay quelque fujet d'espérer que ceux qui liront ce petit Ouvrage avec un cœur droit,& un defir fincere de s'acquitter de leurs devoirs, y trou

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