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TROISIE' ME PARTIE.

b

CHAP. CXLII. Divers endroits de mes Poëfies, où j'ai parlé de moi avec modeftie,

419

CHAP. CXLIII. Refutation de ce qu'a écrit Baillet, que j'ai fait un Recueil de mes Eloges,

422

CHAP. CXLIV. Juftification de mes vers d'amour,

437

CHAP. CXLV. Lifte de plufieurs Ecclefiaftiques célèbres, qui étant Ecclefiaftiques, ont écrit d'amour en vers, ou en profe,

Difcours Latin de Jean de la Cafe, contre Paulo Vergerio, Réflexions fur les Jugemens des Savans, envoyées à l'Auteur par un Académicien, en quatre Lettres,

449

471

Avertiffement fur les quatre Lettres,

473

Premiere Lettre,

475

Seconde Lettre,

Troifiéme Lettre,

Quatrième Lettre,

489

517

571

Copie d'une Lettre écrite à Mr. Hermant ancien Docteur à Beauvais ; fur les Anti de Mr. Baillet,

Table des Matieres,

605 611

Notes qui ne font point dans notre Edition des Jugemens des Savans, 633,

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AVERTISSEMENT

DE L'EDITION D'AMSTERDAM.

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coup

N ne peut difconvenir que le deffein qu'avoit M. Baillet de recueillir les Jugemens des Savans fur les Auteurs anciens & modernes les plus célébres, n'eût été fort utile, s'il avoit été bien executé. L'Entrepreneur fembloit avoir pour cela des talens, & des fecours confidérables. Outre qu'il joignoit à une grande affiduité au travail, une grande facilité de ftyle, quoique fouvent peu correct, il difpofoit encore d'une Bibliothéque nombreuse. Par malheur pour lui, lui, s'étant propofé de rapporter les jugemens d'autrui fans aucune partialité, il fortit des bornes qu'il s'étoit prefcrites. Il s'érigea en juge, & en juge paffionné. Il parut fur tout en vouloir à M. Ménage, qui pouflé à bout, fe réfolut enfin à lui répondre. Comme c'étoit un homme d'une lecture prefque infinie, fupérieur de beauà son Adversaire en érudition, plus habile dans l'intelligence des Langues, & mieux verfé dans l'Hiftoire des gens de Lettres, il ne lui fut pas difficile de le convaincre d'un grand nombre de bévues. Cependant comme il avouë lui-même avoir écrit avec précipitation, qu'on fait de plus qu'il avoit près de foiffante & dix-huit ans quand il commença fon Anti-Baillet, il lui échapa des négligences & des méprifes, dont on a cru devoir purger un Ouvrage, plein d'ailleurs, d'un bout à l'autre, d'une litérature exquife. Les exemplaires en étant devenus trèsrares depuis la premiere édition, les Curieux feront fans doute bier-aifes d'en voir une feconde plus exacte, & accompagnée des. Observations dont on fait ici part au public. L'Obfervateur ne voulant point être connu, je n'ai garde de le nommer *. Je me contenterai feulement de dire que c'eft celui-là même, fous les yeux duquel M. Ménage auroit fait paffer en revûë les épreuves de fon Livre, s'il avoit pu obtenir obtenir la permiffion de le faire imprimer à Paris.

*C'eft M. DE LA MONNOYE. Les raifons qu'avoit ce favant homme de ne pas fe nommer, lorfqu'il compofa fes Obferva

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tions, ne fubfiftant plus, on a cru faire plaifir aux Curieux de le nommer ici.

LETTRE

DE M.**

Sur la prefente Edition. (a)

E vous fuis très obligé, Monfieur, de l'amitié que vous m'avés fait de me communiquer les trois Lettres que vous vous propofés d'ajouter à votre Edition de l'Anti- Baillet. Vous les tenés de bonne main, & elles contribueront beaucoup à faire préferer votre Edition à celle d'Amfterdam. La Lettre (b) dans laquelle M. Baillet confulte M. Ménage fur quelques Pfeudonymes, & lui réitere la priere de ne pas fuprimer les Remarques qu'il a faites contre fon Livre, &c. eft écrite avec beaucoup de franchise & de fincerité. Celle de M. de la Monnoye à M. Ménage (c), en lui envoyant fes Corrections fur l'Anti-Baillet, pour en difpofer à fon gré, eft fort poliment écrite,

Vous faites bien de ne point imprimer les Réflexions fur la Vie de Defcartes puifqu'il ne s'agit ici que des Jugemens des Savans, & non pas de publier les Critiques des autres Ouvrages de M. Baillet. Il n'en eft pas de même des Réflexions fur les Fugemens des Savans envoyées à l'Auteur par un Académicien, en quatre Lettres (d), aufquelles vous en ajoutés une cinquième (e) écrite à M. Hermant, ancien Docteur à Beauvais.

Vous avés, fans doute, remarqué qu'au dos de cette Lettre, M. Ménage a écrit de sa main : M. Bigot m'a donné cette piéce qu'on croit être du Pere le Tellier Jefuite. C'étoit donc la Tradition du tems, que ces Lettres venaient des Fefuites, qui, felon M. Bayle, Lettre CXI. étoient fâchés au dernier point contre M. Baillet, de ce qu'il avoit témoigné quelque partialité pour le Port

(a) Nous avons cru faire plaifir au Public en imprimant ici cette Lettre qui peut fervir d'Avertiffement à notre Edition. Nous y avons ajouté les Notes qui fuivent. (6) Du 29 Mars 1687.

Lettres font imprimées à la fuite de celle-ci. (d) Imprimées pour la premiere fois en 1691.

(e) Du 9 Août 1689. Ces cinq Lettres font à la fin de ce volume, pag. 475 ›

(c) Ecrite à Dijon en 1690. Ces deux fuiv.

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Royal, & qu'il avoit parlé peu obligeamment de quelques-uns de leurs Auteurs. Et M. Marchand, dans fa Note fur cette Lettre, dit qu'on les attribuë communément au Pere le Tellier: Que cependant il y en a d'autres qui prétendent que c'étoit un Fefuite mort fort jeune à la Fléche, qui avoit beaucoup d'efprit & de vivacité. (a)

Si à ces Lettres, vous jugés-à-propos d'y joindre l'Extrait d'une Lettre MSS. de M. Bigot à M. Ménage du 18 Decembre 1685, le voici :

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On m'a dit que vous croyez que l'Architecte de cet Ou"vrage (les Fugemens des Savans) étoit feu M. le premier Président de Lamoignon; & que vous aviez confeillé à M. » l'Abbé de la Roque de le marquer dans fon Journal des Savans, ce qu'il n'a pas fait mais il s'eft contenté de dire que M. » Baillet avoit profité du travail d'autrui. On a bien fait de fuprimer le nom de M. de Lamoignon, parce que ce Livre ne lui auroit point fait honneur, tant pour le ftyle, que pour la matiere. Ce n'eft pas que ce Livre ne foit très bien écrit ;. mais ce style n'est pas de la gravité d'un grand Magiftrat » comme lui: il l'auroit écrit d'un style plus ferré & plus férieux. Les jugemens ne font pas bien fondés, ni toujours » bien juftes. "

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C'est encore un avantage pour votre Edition, que la communication que vous avez eue d'une copie des obfervations de M. de la Monnoye fur l'Anti-Baillet. Il fera bon que vous indiquiés celles que vous y avés trouvées, & qui ne font point dans l'Edition d'Amfterdam (b). Et pour convaincre le Public l'Edition étrangere des Jugemens des Savans n'eft pas plus ample celle de Paris, je vous confeille de faire imprimer par addition, le peu de Notes qui ne font pas dans la vôtre (c). La Table des Chapitres que vous ajoûterés fera fort commode.

que

que

L'Auteur de l'Histoire Litteraire de l'Europe a été très mal informé, lorfqu'il affure (d) que les Notes, Additions & Corrections de M. de la Monnoye fur les Jugemens des Savans de votre Edition in-quarto, font renvoyées à la fin de chaque volu

(a) C'est le Pere Bofchet. Voyez p. 604 de ce volume.

(b) Voyez p. 388. col. 1. depuis ces ·mots: On pourra m'objecter, &c. jufqu'à ceux-ci: Mr. Ménage. Voyez auffi p. 391.

col. 2. les fix dernieres lignes.

(c) Voyez les 12. Notes imprimées par addition à la fin de ce volume, après la Table des Matiers.

(d) Janvier 1726, p. 92.

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