Alzire, ou Les Americains: tragedieChez Jean-Baptiste-Claude Bauche, 1736 - 79 páginas |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 12
Página 36
... EMIRE . ALZIRE . ' H bien ! veut on toujours ravir à ma présence , Les Habitans des lieux fi chers à mon enfance ? Ne puis - je voir enfin ces Captifs malheureux , Et goûter la douceur de pleurer avec eux ? EMIRE . Ah ! plutôt de Gufman ...
... EMIRE . ALZIRE . ' H bien ! veut on toujours ravir à ma présence , Les Habitans des lieux fi chers à mon enfance ? Ne puis - je voir enfin ces Captifs malheureux , Et goûter la douceur de pleurer avec eux ? EMIRE . Ah ! plutôt de Gufman ...
Página 37
... EMIRE , CEPHANE . CEPHAN E. Madame , un des Captifs , qui dans cette journée N'ont dû leur liberté qu'à ce grand Himenée , A vos pieds en fecret demande à fe jetter . S ALZIRE . Ah ! qu'avec affurance il peut fe préfenter ! Sur lui ...
... EMIRE , CEPHANE . CEPHAN E. Madame , un des Captifs , qui dans cette journée N'ont dû leur liberté qu'à ce grand Himenée , A vos pieds en fecret demande à fe jetter . S ALZIRE . Ah ! qu'avec affurance il peut fe préfenter ! Sur lui ...
Página 38
... EMIRE . Il vous cherchoit , Madame , & Monteze en ces lieux Par des ordres fecrets le cachoit à vos yeux . Dans un fombre chagrin fon ame enveloppée , Sembloit d'un grand deffein profondément frappée . CEPHAN E. On lifoit fur fon front ...
... EMIRE . Il vous cherchoit , Madame , & Monteze en ces lieux Par des ordres fecrets le cachoit à vos yeux . Dans un fombre chagrin fon ame enveloppée , Sembloit d'un grand deffein profondément frappée . CEPHAN E. On lifoit fur fon front ...
Página 39
... EMIRE . M'Eft - e ZAMOR E. Eft - elle enfin renduë ? Eft - ce elle que je vois ? ALZIRE . Ciel ! tels étoient fes traits , fa démarche , sa voix . Elle tombe entre les mains de fa confidente . Zamore .... Je fuccombe ; à peine je ...
... EMIRE . M'Eft - e ZAMOR E. Eft - elle enfin renduë ? Eft - ce elle que je vois ? ALZIRE . Ciel ! tels étoient fes traits , fa démarche , sa voix . Elle tombe entre les mains de fa confidente . Zamore .... Je fuccombe ; à peine je ...
Página 56
... EMIRE . ALZIRE . C'Eft moi , c'eft ton Epoufe ; C'eft ce fatal objet de ta fureur jalouse , Qui n'a pû te chérir , qui t'a dû réverer , Qui te plaint , qui t'outrage , & qui vient t'implorer . Je n'ai rien déguifé . Soit grandeur , foit ...
... EMIRE . ALZIRE . C'Eft moi , c'eft ton Epoufe ; C'eft ce fatal objet de ta fureur jalouse , Qui n'a pû te chérir , qui t'a dû réverer , Qui te plaint , qui t'outrage , & qui vient t'implorer . Je n'ai rien déguifé . Soit grandeur , foit ...
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
affés affreux ainfi ALONZE ALVARE'S Alvarés ALZIRE amant AMERICAINS auffi Autels barbare bras c'eft C'eſt Cacique CEPHAN cher Chrétiens Ciel Cieux climats cœur Confeil conferve coute crime croi-moi cruel d'Alzire Daignés deftin Dieu Dieux dois efclave Efpagnols efprit eft-ce EMIRE Epoux eſt étoit facré fang fanglant fans fauver fçû fe jette feal fecours fecret fein fens fermens fervir feul fille fils foibleffe foit fommes font fous fouvent fuis fuivre funefte fupplice fur moi gloire grace Gufman GUSMA helas Henriade Himen horrible Inca infortuné J'ai jour jufte l'Amérique l'horreur laiffe lieux loix long-tems m'aima mains malheureux meure Méxique mifere monftre Monteze mort mortels mourir n'eft pardonner Patrie penfer pere Perou Peuple pleurs Potofe pouvés-vous Préfentes preffe PREMIERE puiffance refpecter refte SCENE Seigneur Soldat t'aime t'ont tems Tirans toûjours tourmens trahir trépas triftes vainqueurs vanger vengeance vertu veux vois yeux Zamore eft
Pasajes populares
Página 77 - S'arrête devant vous .... mais pour vous imiter. Je meurs; le voile tombe; un nouveau jour m'éclaire: Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité...
Página 77 - J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste, et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé...