E T DES ORATEURS ANCIENS ET MODERNES Par M. FERRI. E fummis Scriptoribus præcepta exemplaque petantur. BACON. de Augm. Scien. A PARIS, Chez J. G. MERIGar le jeune, Libraire, fur le Qua M. DCC. LXXXI X. Avec Approbation & Privilége du Rois DE L'ÉDITEUR. On a beaucoup écrit fur le plus noble des talens, celui de fubjuguer les paffions des hommes; mais nous ne connoiffons point d'ouvrage vraiment élémentaire, & qu'on puiffe mettre entre les mains des jeunes gens. La plupart des rhéteurs qui ont développé les principes d'Ariftote, de Cicéron & de Quintilien, femblent n'avoir travaillé que pour les hommes faits, & leurs traités manquent fouvent de précifion, d'ordre & de clarté. Parmi ceux qui ont eu en vue l'utilité de la jeunesse il n'en eft aucun qui ne rebute par l'aridité des préceptes, qui foit court fans être incomplet, ou qui dife tout fans rien épuifer. En donnant au Public un nouveau Cours d'éloquence, propre à fervir à l'instruction de la jeuneffe, nous ne lui offrons pas les idées d'un feul homme. Perfuadé que tout livre élémentaire ne doit être que la col |