DE CICERON, TRADUITES Par Meffieurs BOUHIER & D'OLIVET, AVEC DES REMARQUES. TOME TROISIEME A AMSTERDAM, MDCCXXXIX. DE M. LE PRESIDENT BOUHIER, A. M. l'Abbé D'OLIVET. V Otre deffein, Monfieur, de nous donner une nouvelle édition des Entretiens de Cicéron fur la nature des Dieux, fera fans doute applaudi de tout le monde. On ne fauroit trop multiplier les exemplaires de votre excellente traduction, ni remettre trop fouvent devant les yeux de nos concitoyens, les modè-. les de cette éloquence fimple & majeftueufe, qui a foutenu l'admiration de dixhuit fécles, & dont il femble que le nôtre s'éloigne infenfiblement. J'avois auffi mon intérêt particulier à une feconde édition de mes Remarques fur le texte original de ces Entretiens. Vous favez par combien d'occupations j'étois diftrait, lorfque vous m'engageates à ce travail. Auffi ne tardai-je pas à reconnoître qu'un plus grand loifir m'eût été néceffaire, pour revoir plus attentivement mes Remarques, & pour y faire des changemens, qui les auroient rendues plus dignes de voir le jour. D'ailleurs peu de temps après qu'elles eurent paru, le favant M.Davies fit r'im * 2 pri |