Leçons et modèles de poésie française; or, Choice selections from the best French poets, with annotations by C.J. DelilleCharles Jean Delille 1841 |
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... rien ; ils sont , comme nous sommes , Véritablement hommes , Et meurent comme nous . Ont - ils rendu l'esprit , ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse , si fière , Dont l'éclat orgueilleux étonnoit l'univers ; Et ...
... rien ; ils sont , comme nous sommes , Véritablement hommes , Et meurent comme nous . Ont - ils rendu l'esprit , ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse , si fière , Dont l'éclat orgueilleux étonnoit l'univers ; Et ...
Página 7
... rien de fastueux , Et n'aime point l'orgueil d'un vers présomptueux . Il faut que sa douceur flatte , chatouille , éveille , Et jamais de grands mots n'épouvante l'oreille . Mais souvent dans ce style un rimeur aux abois Jette là , de ...
... rien de fastueux , Et n'aime point l'orgueil d'un vers présomptueux . Il faut que sa douceur flatte , chatouille , éveille , Et jamais de grands mots n'épouvante l'oreille . Mais souvent dans ce style un rimeur aux abois Jette là , de ...
Página 12
... rien dire à l'esprit , étourdir les oreilles : Le sujet n'est jamais assez tôt expliqué . Que le lieu de la scène y soit fixe et marqué . Un rimeur , sans péril , delà les Pyrénées , Sur la scène en un jour renferme des années : Là ...
... rien dire à l'esprit , étourdir les oreilles : Le sujet n'est jamais assez tôt expliqué . Que le lieu de la scène y soit fixe et marqué . Un rimeur , sans péril , delà les Pyrénées , Sur la scène en un jour renferme des années : Là ...
Página 20
... rien quand un roi l'a voulu . À l'honneur qu'il m'a fait ajoutez - en un autre ; Joignons d'un sacré nœud ma maison à la vôtre . Vous n'avez qu'une fille , et moi je n'ai qu'un fils ; Leur hymen nous peut rendre à jamais plus qu'amis ...
... rien quand un roi l'a voulu . À l'honneur qu'il m'a fait ajoutez - en un autre ; Joignons d'un sacré nœud ma maison à la vôtre . Vous n'avez qu'une fille , et moi je n'ai qu'un fils ; Leur hymen nous peut rendre à jamais plus qu'amis ...
Página 23
... rien pour moi ? Ô cruel souvenir de ma gloire passée ! Œuvre de tant de jours en un jour effacée ! Nouvelle dignité , fatale à mon bonheur ! Précipice élevé d'où tombe mon honneur ! Faut - il de votre éclat voir triompher le comte , Et ...
... rien pour moi ? Ô cruel souvenir de ma gloire passée ! Œuvre de tant de jours en un jour effacée ! Nouvelle dignité , fatale à mon bonheur ! Précipice élevé d'où tombe mon honneur ! Faut - il de votre éclat voir triompher le comte , Et ...
Términos y frases comunes
ABNER ACHILLE AGAMEMNON âme amour AMPHITRYON ARMANDE ATHALIE Auguste beau BÉLISE belle Boileau bras Britannicus Burrhus Calchas chant cher CHICANEAU Chimène CHRYSALE ciel cieux Cinna cloz CLYTEMNESTRE cœur combat COMTE COMTESSE Corneille coup courroux crime CURIACE DANDIN DANVILLE DIÈGUE Dieu dieux digne discours donne enfants enfin ennemis esprit Extrait des poésies fille fils FRANÇOIs Ier French frère funeste fureur gloire grec héros HORACE Iphigénie ISABELLE j'ai j'en jamais Jézabel JOAD JOAS JOSABETH jour juge L'INTIMÉ l'univers laisse langue LÉANDRE lévites lois madame MAHOMET main maître malheureux Mathan MERCURE mère Mithridate monsieur mort mourir NARCISSE NÉRON ORGON parle passer pensée père PETIT-JEAN peuple Pharnace PHILAMINTE pleurs poëme poëte prince qu'un raison rien rime RODRIGUE rois Romains Rome sais sang SCÈNE seigneur seul seyn sort SOSIE syllabes Tartuffe temple tragédie trembler TRISSOTIN trône VADIUS venger veux VIEIL HORACE voilà vois voix Voyez yeux
Pasajes populares
Página 4 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la Muse aux règles du devoir.
Página 100 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Página 5 - Sans la langue, en un mot , l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Página 67 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...
Página 102 - Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes. Indomptable taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux ; Ses longs mugissements font trembler le rivage, Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage ; La terre s'en émeut, l'air en est infecté, Le flot qui l'apporta recule épouvanté.
Página 124 - Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide : De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé; Ton encens, à ses yeux, est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes...
Página 123 - Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.
Página 415 - L'augmenteront toujours ? Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? Je sais de quels appas son enfance était pleine ; Et n'ai pas entrepris, Injurieux ami, de soulager ta peine Avecque son mépris.
Página 104 - Je viens, selon l'usage antique et solennel, . » Célébrer avec vous la fameuse journée Où sur le mont Sina la loi nous fut donnée. Que les temps sont changés ! Sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule inondait les portiques...
Página 92 - Un prêtre , environné d'une foule cruelle , Portera sur ma fille une main criminelle ! Déchirera son sein ! et d'un œil curieux Dans son cœur palpitant consultera les dieux...