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& cette élégance des Ablancourts, des Fontenelles, des Vertots, des la Mottes, des Sacys, & de quelques autres Académiciens morts ou en vie, & d'une infinité d'autres qui les valent bien, & qui ne font pas moins illuftres pour n'être pas de leur corps, cela ne feroit pas jufte; & il est juste d'exiger beaucoup moins de moi. De la profeffion que je fuis, j'ai une espece de droit acquis de pécher impunément contre la Grammaire: la politeffe du langage est un talent fort estimable; mais après tout, c'eft de tous les talens celui dont on doit tenir le moins de compte à un homme

de guerre quand il l'a, & qu'on doit le moins trouver à dire quand il ne l'a pas.

PAge 12. ligne 12. qu'on confidere, lifez,

que l'on confidere.

Page 43. 1. 23. étoient deux pieds, lifez, de cinq pieds.

Page 45.1. 1. car il s'en faut, lifez, il s'en faut.

Page 61. 1. 9. l'armée legére, life, l'armure legére.

Page 97. 1. 10. problables, lifez, probables. Page 112. 1. 16. égaloient les terres, lifez, xégaloient.

Page 116. 1. 13. les traits lancez par la machine, lifex, les machines.

Ibid. ligne 13. ou une machine de fer.

chaîne de fer.

lifez,

Ibid. 1. 30. d'y venir mettre le fer, lifez, le

feu.

Page 248. 1. 20. De droite & à gauche, lifex, A droit & à gauche.

Page 157. 1. 1. trop d'un quart, & même d'un tiers, lifez, trop d'un iers, & même d'un

quart.

NOUVELLES

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LA GUERRE,

Dans une Differtation fur Polybe, où l'on don ne une idée plus étendue du Commentaire entrepris fur cet Auteur, & quelques Ellais importans des matieres qui le compofent.

CHAPITRE PREMIER.

Raifons dont on s'eft fervi, pour décrier le Commentaire Militaire fur Polybe.Infuffifance des Auteurs, qui jusqu'à nos jours ont écrit de la Guerre.

OR SQUE j'ay donné au
Public le premier Pro-
jet de mon Ouvrage fur
Polybe, je n'avois pas

prévû qu'il pût trouver un fi A

grand nombre de contradicteurs, & que je duffe moi-même avoir befoin d'apologie.

Le Parti qui s'eft élevé contre, n'a rien trouvé de mieux à faire, que de décrier les Soufcriptions; & par-là de me couper les vivres, & de ruiner mes préparatifs, pour m'empêcher d'entrer en Campagne dans le tems que j'avois promis.

Pour réuffir dans une entreprise si loüable, il n'y avoit pas de meilleur expédient, que de faire voir la témérité de la mienne; car ce qui eft aifé & facile aux Savans & aux génies du premier ordre, eft une témérité dans ceux d'une fuffifance au-deffous du médiocre ; & comme c'eft dans cette fphére qu'il leur plaît de me fai re rouler; on conclud de-là, que j'entreprens au-deffus de mes forces, & qu'il eft impoffible que je empliffe jamais un fajet fi

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