PRINCE, qui dans ta grandeur même, Crains de rencontrer un écueil, Et qui fi prés du rang suprême, Et je fçais qu'à tes yeux, nos rimes ASTRE E O DE A SON ALTESSE ROYALE MONSEIGNEUR LE DUC D'ORLEANS ΟΙ TOI que la lomange importune, Qui ne veux que la mériter; Elle veut qu'en toi je revere D DESCEND du ciel, divine ASTRE'E Rameine-nous ces jours heureux Où ce regne fi favorable, N'eft-il qu'un phantôme agréable, La terre féconde & parée, Marioit l'Automne au Printemps; Mais pour le bonheur de la vie, C'étoit peu que tant de faveurs; Pourquoi fuis-tu, chere Innocence? Chacun du commun héritage; Contre l'air variant fans ceffe Le Befoin pere de l'adreffe Eleva les murs & les toits; Et pour tout refte de justice, L'homme contre fon propre vice, Forma le frein honteux des loix. Aux cris de l'audace rebelle, Accourt la Guerre au front d'airain; La rage en fes yeux étincele, Et le fer brille dans fa main : |