Non, n'outrageons point la Nature L'ame en proye à l'incertitude, Et cet énigme eft pénétré. Combien en cherchant la fortune Et jaloux d'étendre nos droits, Avons-nous au vafte Neptune Impofé de nouvelles loix? Jufqu'en quels climats la Bouffole, Cette aiguille amante du pole, A-t-elle guidé nos vaisseaux ? Aux bornes de l'humide plaine, pas de l'audace humaine N'ont-ils Etonné des peuples nouveaux ? Jufqu'aux régions azurées, Nous conduifent d'heureux fecours Et des étoiles mezurées . Nous allons épier le cours : Tout le firmament fe décelle Et mieux que l'art des Zoroaftres, N'est-ce donc que dans l'art d'écrire, Il est encor de nouveaux charmes ; Leurs travaux ont tiré des mines, Des fleurs qui restent à cueillir. Vous qu'une aveugle eftime abufe, Je ne viens point, nouveau Zoile, Par les Mufes même dicté : Je viens feulement comme Horace, Si ce noble espoir ne nous tente L'Art difparoît de l'univers : L'Emulation feule enfante Les grands exploits & les beaux vers. FONTENELLE,par qui l'Eglogue Etale de nouveaux appass LA ន LA NAISSANCE DE MONSEIGNEUR LE DUC DE BRETAGNE O DE AU ROY. RAND ROI, la Fortune affervie, G. De tour Mais de la plus heureuse vie, De ton petit-fils vient de naître Ainfi le jufte ciel déclare Qu'elle eft la vertu la plus rare L |