Que cette fleur qui vient d'éclore, Du jour qui doit luire fur eux. Joui de ces finceres fêtes En ont fait cent fois célébrer. Lors le foleil fe retire, que Il femble que fur ton empire Un autre fe léve, & nous luit; Par tout de ces lances ardentes Et de tous côtés, fur leurs traces Les Ris dançant avec les Graces, Foulent aux pieds fes froids pavots. Qu'en ce Prince un jour fe confomme Tout ce qu'on ofe en efperer! Ileft ton fils, mais il eft homme; Sa jeuneffe peut s'égarer: Sous tes yeux, jufqu'à son automne, Qu'il fe prépare à la couronne: Pour ce vœu nous nous uniffons. Rend le digne de fa naissance ; Et ce qu'en lui le Sang commence Achéve-le partes leçons. Que ta fage valeu l'inspire ; Qu'il y fache tout raporter. Sa gloire de le mériter. L'Hiftoire a foupçonné qu'Augufte D'un fouci jaloux combattu, D'être le modele des Rois. Mais non,eux feuls mieux que nos veilles, Mieux que tout Peuvent par leurs propres merveilles, Leurs faits feront le témoignage Au mépris même de l'Histoire, LA GLOIRE ET LE BONHEUR DU ROY, DANS LES PRINCES SES ENFANTS O DE. A MONSEIGNEUR 'ASTRE fécond qui nous éclaire, Devant qui les autres ont fui, Confond le regard téméraire Qui s'ofe élever jufqu'à lui; Mais, quand dans la nuë éclatante Sa fidelle image nous luit Notre œil que ce prodige attire, |