LE DE VOI R O DE AUROY. UI, Grand Roi, je cede à mon zele Ο C'eft à lui de me foûtenir: J'ofe encor plus hardi qu'Apelle, N'avoient plus rien à nous dicter; H Qu'au bruit de tes armes terribles, D'autres étonnent l'Univers; Tes faits guerriers, tes foins paifibles, Exerça toûjours fon pouvoir; Et d'un cœur qu'inftruit la Prudence, On a vû d'heureux téméraires Et malgré l'erreur où nous fommes, L'ardeur d'une gloire frivole, Quelquefois enflame un grand cœur ; Alors la Paffion s'immole Au vain phantôme de l'honneur: ရွာ Ce n'eft pas là l'impure fource De tes vertus, ni de tes faits; Vanté du midi jusqu'à l'ourfe, Ce bruit ne t'occupa jamais : Tune fuis l'orgueil, ni la haine Comme ces vains Héros qu'Hélene Attira fur le Simoïs; Et l'avenir le plus févere, Dans ce que Louis a dû faire, |