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Pour éviter les erreurs, il faut fe fouvenir :

1o, Que pour réduire une piece en pieds-cubes, il faut multiplier le nombre de mefures & de parties de mefures de la circonférence, par le de la longueur de la piece mefurée en pieds.

2°, Que pour réduire une piece en folives, il faut multiplier le nombre de mesures & parties de mefures de la circonférence, par le de la longueur de la piece mefurée en pieds.

EXPLICATION des Planches & des Figures du Livre IV.

PLANCHE XIV,

Relative à la formation des Fentes.

LA FIGURE I représente un cylindre de bois : a, d, d, d, les cercles annuels; b b, un barreau levé dans le diametre de ce cylindre; cc, barreau levé fuivant la direction des fibres longitudinales; e, e, direction des fibres longitudinales; ƒ,f, rayons qu'on apperçoit fur l'aire de la coupe d'un morceau de bois. Figure 2, cylindre de glaife.

Figure 3, tranche très-mince levée fur l'aire d'un cylindre de glaife: af, diametre de cette tranche: a, b, c, d, différentes couches de terre que l'on fuppofe être de denfités inégales: a, 1, 2, 3, 4, m, f, &c, la circonférence de cette tranche, pendant qu'elle eft humide: e e e, point où se réduit cette circonférence quand la glaise eft devenue feche.

PLANCHE XV.

La FIGURE I représente une tranche fort mince d'un cylindre de bois : les couches 1, 2, 3, 4, 5, 6, &c, font fupposées être de densités inégales: s, lignes courbes def, & a b, re

préfentent la forme que doit prendre une fente tion des couches 1, 2, 3, &c.

par la contrac

La Figure 2 fait voir un rayon femblable à a b (Fig. 1), & fait entendre ce qui doit réfulter de la contraction des rayons. La Figure 3 fert à faire connoître ce qui doit réfulter de la contraction des rayons & des couches ligneufes.

PLANCHE XVI, relative à la pefanteur du bois de différents points du corps d'un arbre, & à la forme de certaines fentes.

LA FIGURE I fert à démontrer la différence de denfité du bois du cœur d'avec celui de la circonférence.

Par la Figure 2, on voit la différence de densité du bois du pied d'un arbre d'avec celui de la cîme.

La Figure 3, fait voir comment les couches ligneufes fe féparent les unes des autres dans les bois roulis lorfqu'ils fe deffechent.

La Figure 4, fait comprendre pourquoi les bois fe fendent plus aisément dans la direction du centre à la circonférence dans toute autre.

que

Figure 5, arbre en retour cadranné dans le cœur.

Figure 6, arbre auquel on a donné un trait de scie de a en b, pour prévenir qu'il ne s'y forme point trop de fentes.

PLANCHE XVII. Elle fait voir comment le bois fe contracte en fe féchant, & ce qui en résulte.

FIGURE I, piece de bois dont les parties numérotées 1 & font reftées en grume, & celles numérotées 2 & 4, ont été équarries.

3,

Figure 2, exemple des fentes qui fe forment entre l'écorce

& le centre de l'arbre.

Figure 3

centre.

fentes qui s'étendent de la circonférence vers le

La Figure 4 fait voir la quantité de fentes qui fe forment fur une piece de bois qui a été équarrie auffi-tôt qu'elle a été

abattue

abattue, & qu'on a laiffé fe deffécher trop promptement; il faut remarquer que le bois qui en a été retranché, a empêché que les fentes ne foient auffi grandes que dans les pieces en grume.

Figure 5, corps d'arbre refendu en deux par la ligne a b.. Figure 6, autre corps d'arbre refendu en quatre par les lignes cd, & ef.

La Figure 7 démontre ce qui réfulte du rapprochement des fibres de la figure 5.

Par la Figure 8, on peut voir ce qui réfulte de la contraction des fibres de la figure 6.

PLANCHE XVIII. Cette Planche fait voir différentes aires de coupes de pieces de bois faites en différents points, & les fentes qui en résultent.

On voit par la Figure 1, que dans une piece de bois quarré a c eƒ, refendue à la fcie par une ligne d'h, les faces qui répondent au cœur deviennent convexes, & les faces oppofées

concaves.

Par la Figure 2, on voit ce qui arrive à une piece ronde, fciée par une ligne ab, foit à la partie ƒ dans laquelle le bois du cœur eft compris, foit à la partie g qui ne contient pas de bois du cœur.

Les Figures 3, 4, 5 & 7, font voir que les pieces de bois où il fe trouve du bois du coeur de l'arbre, font plus fujettes à fe fendre que celles où il ne fe trouve pas de ce bois.

eft

La Figure 6 représente un tuyau de bois, & fait voir qu'il peu fujet à fe fendre.

PLANCHE XIX. Cette Planche fait voir qu'une piece de bois dans laquelle le cœur d'un arbre eft compris, eft plus expofée aux fentes que lorsque cette partie n'y est pas renfermée.

FIGURE I, furface d'un cube de bois qui étant encore verd, avoit la forme que défignent les lettres A, B, C, D, & qui étant devenu fec a pris celle de áb cd: on voit en K où fe

trouve le cœur de l'arbre, qu'il s'y eft formé de grandes fentes. L, L, &c.

&

Figure 2, autre cube qui avoit étant verd, la forme E FG H, que la féchereffe a réduit à celle de ef gh: le cœur du bois K qui fe trouve hors de la piece, eft très-peu fendu: ces deux Figures ont été deffinées très-exactement d'après nature.

PLANCHE XX. Cette Planche démontre ce qui arrive aux planches fciées dans des arbres encore verds.

FIGURE 1, corps d'arbre refendu en planches encore tout verd: ces planches devenues feches & pofées les unes fur les autres, ne peuvent fe toucher aux points m, n,o, P., q, & ont peu de fentes.

Par la Figure 2, on voit que la Planche a a,b b, ne s'eft point bombée comme celle de la figure 1, & que les ouvertures a, a & b, b, font produites par la contraction des parties extérieures de l'arbre c c.

PLANCHE XXI. On voit par les Figures, que les planches fe courbent à raison du racourciffement des fibres longitudinales du bois.

FIGURE I, tronc d'un jeune arbre fendu en quatre parties; par les lignes ab & c d.

La Figure 2 fait voir que chaque partie de cet arbre s'est courbée du côté de l'écorce.

La Figure 3 montre comment les fibres longitudinales se racourciffent à mesure que les arbres fe deffechent.

Figure 4, piece de bois quarré refendue en deux parties a, a. On voit par la figure 6, que les bouts d'une piece refendue s'écartent en a a: cet écartement a été exprimé trop considérable dans cette gravure.

Figure 7, arbre fendu en trois parties, lefquelles s'écartent

les unes des autres en forme de lardoire.

Figures 8 & 9, corps d'arbres refendus en planches.

La Figure IX fert à démontrer pourquoi il y a des planches

qui fe tourmentent, & d'autres qui ne fe courbent point, & encore pourquoi les unes fe fendent, & d'autres ne fe fendent

pas.

Les Figures 10, 11 & 12 fervent à rendre raison de ces faits.

PLANCHE XXII. Cette Planche est relative aux tentatives faites pour empêcher les bois de fe fendre.

Les Figures 1, 2 & 3, font voir dans quelles circonftances les fentes portent le plus de préjudice, & comment on pourroit en grande partie le prévenir.

Figure 4, numéros 1, 2, 3, 4, portions de cônes & de pyramides tronquées, qui contiennent le cœur du bois des pieces: aux numéros 5, 6, 7, 8, le cœur eft hors des pieces ces pieces, quoique cerclées & bien ferrées, fe font néanmoins fendues.

PLANCHE XXIII, relative aux bois qui fe livrent en grume. pour le fervice de l'Artillerie.

FIGURE 1, flafque d'un affût marin.
Figure 2, fond d'un affût marin.
Figure 3, effieu d'un affût marin.

Figure 4, roue d'un affût marin.

Figures, flafque d'un affût de campagne.

Figure 6, moyeu de la roue d'un affût de campagne.
Figure 7, jante d'un affût de campagne.

Figure 8, rais d'une roue d'affût.

Figure 9, effieu d'un affût de campagne.

Figure 10, moitié de la limoniere de l'avant- train d'un affût. Figure II, piece qui porte la cheville ouvriere aux avanttrains des affûts.

PLANCHE XXIV. Détail du travail des Sabotiers.

Figure 1,
chevre fur laquelle les Sabotiers coupent le bois.
Figure 2, paffe-par-tout ou fcie dont ils fe fervent.
Iiii ij

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