Crit. de la Republ. des Lettres 1718. PIER if badine quand il dit que M. le RE ABE348. de fa Bibliot, anc. & LARD...

Clerc
P
mod, a donné un Extrait des Lettres

d'Abélard & d'Heloife plein d'on-
ction.

Plufieurs Hiftoriens ont parlé amplement d'Abélard. On peut voir entre autres

Henri de Gand ou Goethals de Scriptor. Ecclef. c. 16. avec les notes de le Mire ou Miraus, qui par ̈ une faute groffiere p. 165. 174. Script. Ecclef. fait mourir Abelard à Cluni.

Tritheme de Scriptor. Ecclef. parle peu exactement de notre Auteur & de fes Ouvrages. Il le nomme Petrus Dialecticus Parifienfis.

Abaelardi vita p. 8. du Recueil imprimé à Hal. in 89: 1693. & intitulé, Hift. fapientia & ftultities per Fac. Thomafium, & p. 516. & feqq. Ejufd. Thomafii de Docto-ribus Scholafticis Latinis fafciculo HI. Nova Librorum collectio Hale Magdeburg. 1710%.

Hift de Bretagne du P. Lobineau 1.1. p. 139. amplement & p. 147%. • Diji

PTER

LARD.

Le P. Jacob. p. 143. Scriptor.

RE ABE'- Cabilon. cite une Vie d'Abélard mf. qui étoit dans la Bibliotheque de M. Montel, & une autre que Colletet avoit faite. V. P. Romuald Feuillant p. 333. du tome 1. de fon Fournal Chronologique:

que

V. Dupin p. 360. du XII. fi clè de fes Aut. Ecclefiaft. Toute l'Hiftoire d'Abelard y eft racontée en détail, auffi bien dans l'Hift. Ecclefiaft. Parifienfis P. Dubois p. 710. & feq. V. auffi l'Ouvrage de JCaramuel Lobkovitz impr. a Louvain in 4°. 1644. S. Bernardus Petrum Abailardum triumphans.

Et enfin le Dict.Critique de Bayle art. d' Abelard p. 18. & suiv. & p2 1416. édit. 1720. art. d' Heloife, & p. 174. art. Amboife, & art.. Foulques.

Le P. Mabillon p. 225. dù 21 Vol. de fes Réflexions fur les études monaftiques traite Abelard de fameux avanturier.

Le P: Garaffe p. 266. de fa Doctrine curieufe attribue à notre Auteur un Paradoxe étrange: c'est d'admettre autant de cieux que da

jours dans l'année; & il lui repro- PI che plaifamment qu'il n'en met- RE ABE toit un fi grand nombre, qu'a, LARD. fin de ne faillir d'en trouver quelqu'un à la difpofition.

Cafimir Oudin a fait une longue Hiftoire d'Abélard & des fes Ouvrages, tom. 2. Commentar. de Scriptor. Ecclefiaft. col.. 1160. & feqq.

Cet article eft tiré de la Bibliothe que mf. des Auteurs de Bourgogne: de M. Papillon..

JACQUES AMYOT.

ACQUES [AMYOT] Evê- JACQUESque d'Auxerre..

I que

AMYOT..

Je m'étonne que Bayle Dict.Crit. édit. 1720 p. 178. t. 1. Ste Marche Elogia edit. in 4. & Teiffier Eloges: des Sçavans,en faifant l'éloge d'Amyot n'ayent pas confulté ce que cet Evêque avoit dit de lui-même. dans fa Vie Latine; le P. Labbe l'a donnée au Public p. 521. Bibliot.. nov. m. & avant cela les Manufcrits n'en étoient pas fort rares.Ces

JACQUES Meffieurs auroient été plus exacts, AMYOT. s'ils y avoient eu quelque égard.

Amyot vint au monde le 30. d'Octobre 1513. [a] à Melun. Sa famille étoit honnête, mais peu favorifée de la fortune. Une note mife à la marge de la Vie de ce Prélat,dont Rouillard marque avoir vû l'Original, nous apprend que le Pere d'Amyot avoit nom Nicolas, faifoit & vendoit des bourfes & des éguillettes. SaMere s'appelloit Marguerite des Amours. Lorsqu' Amyot eut pris dans fa Patrie les premie res teintures de la Langue Latine,. fon Pere avec l'affiftance de ses amis trouva le moyen de l'envoyer à Paris. Ce ne fut qu'à force de travail qu' Amyot acquit la connoiffance du Latin dans le College du Cardinal le Moine. Pour le Grec, comme lès Profeffeurs de cette. Langue ne

(a) Le P. Romuald. p. 187. du premier Vol. de fon Journal Chronolog, avancequ'Amyot eft né le 26. Fév. 15 13. Bay le met 1514. Il cite trois Auteurs pour prouver cette date, & qu'Amyot étoit fils de Boucher M.de Thou l. 100.Hift. ad an. 1591. p. 405. Pap. Maffon Vita Caroli IX. & Brantome Vie de Charles IX.

furent fondez qu'en 1529. Il fallut JACQUES en prendre des leçons fous Jean AMYOT Evagrias ou Benchamp, natif de Rheims, qui tenoit alors ce qu'on nommoit l'Ecole des Grecs.

A 19 ans Amyot reçut le degré de Maître ès-Arts ; & lorfque les Profeffeurs en Langue Gréque furent inftituez, il acheva de s'inf-truire de toutes les beautez de cette Langue fous facquesTufan & Pier re Danés. Oronce Finé lui donna les premieres leçons de Mathematique.Sous des Maîtres fi célebres & avec une forte inclination pour les Scienees pouvoit-il manquer de faire de grands progrez? Le fuccès qu'il eut: dans fes études lui procura de la réputation & des Protecteurs. Guil-laume de Sacy Boucherel, Secretaire d'Etat lui confia la conduite de fes: enfans Marguerite de Berry, four unique de François 1. lui fit tomber une Chaire de Profeffeur enGrec & en Latin à Bourges; cet emploi dura! dix années. Amyot les comptoit par-mi les plus précieufes de la vie. Le löifir dont il joüiffoit l'engagea ài traduire de Grec en François l'Hif