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mains d'Orient. Qui étoit Attila, & quel étoit fon def fein. Sur le bruit de fa venue dans les Gaules, les Romains y font la paix avec les Francs & avec les Confederés Armoriques,

CHAP. XVI. Guerre d'Attila,

442

457 CHAP. XVII. Siege d'Orleans par Attila. Dénombrement de l'armée Romaine qui vient au fecours de la Place. Attila fe retire, il eft défait en regagnant le Rhin. Thorifmond fuccede à fon pere Théodoric Roy des Vifigots, premier du nom, 474 CHAP. XVIII. Irruption d'Attila en Italie. S'il eft vrai qu'il ait fait une feconde invafion dans les Gaules, 496 CHAP. XIX. Thorifmond eft tué par fon frere Théodoric fecond du nom, qui lui fuccede. Diverses particularités concernant Théodoric fecond, 506 CHAP. XX. Meurtre d' Aétius fuivi de celui de l'Empereur Valentinien troifiéme. Maximus lui fuccede, & regne peu de femaines. Les Vifigots font Avitus Empereur des Romains d'Occident,

!

516

Fin de la Table des Chapitres du premier Tome.

Fautes à corriger dans ce premier Volume.

Difcours préliminaire, pag. 17 lig. 20, huitiéme ficcle, lif. feptiéme ficcle,

Pag. 16, 16, primauté d'ordre, f. primauté de rang Pag. 37,1. 21 avoient, lif. avoit. Pag. so,l. 12, trop clairement, lif. plus clairement encore. Pag. 57, 19, deux foldats, lif. des foldats. Pag. 57. 29, ici, lif. auffi. Pag. 68, l. 14, cencernant, lif. concernant. Pag. 69,1. 24, ces Romains, lifles Romains. Pag. 71, 1.5, la Senonoife, lif. la quatriéme Lyonoife ou la Senonoife. Pag. 74. l. antepenultiéme, qui eft mer, lif. qui eft en mer. Pag. 75, l. 4, jufqu'à Bayonne, lif. jufqu'à la Garonne. Pag. 94.1.antep. un pied de trouppe, lif. un pied de trouppes. Pag. 109.1.14, ils en priffent, lif. elles en priffent. Pag. 127, 13, Théodofe & Valens, lif. Théodofe & Valentinien. Pag. 128, l. 1, à laquelle la contribution, lif. à laquelle fe monteroit la contribution. Pag. 142 note marginale, Hangariis, lif. angariis. Pag. 158, l. dern. porter, lif. percer Pag. 162, l. 4, qui font le pont, lif. qui font entre le pont. Pag. 168,1. 10. le Nord Oueft qui regne, lif. les vents du Nord qui regnent. Ibid. 1. fuiv. qui les amenoit, lif. qui les amenoient. Pag. 169, .11, piriatique. lif. piratique. Pag. 202, l. 6, le fleuve qui, lif. le fleuve ou la riviere qui. Pag. 242, 1, 22, Conftance, lif. Conftans. Pag. 247, l. derniere, Quand Conftantin, lif. Quand Conftans. Pag. 271, l. 16, fon armée, lif. certe armée. Pag. 274, 125, cette convention, lif. la nouvelle convention dont il s'agit. Pag. 293, 1.17 une ville, lif. une femblable ville. Pag. 297 derniere de la note, Comni, lif. Comm. Pag. 303, 18, font bien plus, lif. font encore pius. Pag. 307.125, d'Arles. l'affaire dont il s'agiffoit étoit, lif. d'Arles dans l'affaire dont il s'agifioit. C'étoit. Pag. 316, l. 1, poferent, lif. pofterent. Pag. 323 l. 9, l'afliegeoient, lif. l'affiegerent. Pag. 326. 18, on aura fçû, lif. n'a t'on fçû. Pag. 340, 1. 12, qu'on le donne, lf. qu'on donne le nom de Germains. Pag. 356, 1.7,Gaules citeurieures, lif. ulterieures. Ibid. 1. 8. Gaules ulterieures,lif. citerieures. Pag. 358, 29, où les Copiftes, lif. & où les Copiftes. Ibid. 1. derniere, parce que, dit Profper, lif par ce que dit Profper. Pag 389,1.7, dans fon texte, lif dans le texte de fon original. Pag. 402, l. 11, ces villes, lif. ces citez. Ibid. l. 18, du Tournaifis, lif. du Cambrefis. Pag. 435, l. 24, Gellon, lif. Gillon. Pag. 512, l. 11, commun du monde, lif. commerce du monde. Pag. 524, 1. 6 de la citation, Tu Tunerum, lif. Tu Tuncrum. Ibid. 1. derniere, verf. 241, lif. verf. 244.

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DISCOURS

DISCOURS
PRÉLIMINAIRE.

N fe fait communément une fauffe idée de la maniere dont la Monarchie Françoise a été établie dans les Gaules, & de fa premiere constitution. Sur la foy de nos derniers Historiens, on se représente les Rois prédeceffeurs de Clovis & Clovis lui-même, comme des barbares qui conquirent à force ouverte les Gaules fur l'Empire Romain, dont ils faifoient gloire d'être les Deftructeurs. On fe dépeint les Francs qui marchoient fous les enfeignes de ces Princes, comme des hommes nouvellement fortis des bois & des marécages, comme des hommes qui dans les tems précedens n'avoient eu aucune relation avec les anciens habitans des Gaules, & conféquemment l'on s'imagine que ces prétendus Sauvages Européens les traiterent avec toute la dureté qu'un vainqueur féroce eft capable d'exercer contre des peuples fubjugués qu'il n'a connus avant sa victoire, que pour avoir entendu dire qu'ils étoient les ennemis mortels de fa nation. C'eft dans cette fuppofition que quel

A

ques Ecrivains modernes ont fait de l'établiffement de notre Monarchie, un Tableau à peu près femblable à celui que des Relations détaillées nous font de l'invasion de la Grece par les Turcs, ou de la conquête des Royaumes du nouveau Monde par les Caftillans, & que ces Auteurs ont même prétendu que les Francs avoient réduit leurs nouveaux fujets à une condition approchante de la fervitude.

Il ne se passa neanmoins rien de femblable dans la Gaule, lorsqu'à la fin du cinquiéme fiecle de l'Ere chrétienne, & au commencement du fixiéme, fes provinces pafferent l'une après l'autre fous la domination de nos Rois. Lorfque ce grand évenement arriva, il y avoit déja deux cens ans que les Francs, il n'importe de quelle contrée ils fuffent originaires, étoient établis fur la rive droite du Rhin, dont le lit féparoit les Gaules d'avec la Germanie partagée alors entre plufieurs peuples barbares. La nation des Francs étoit dans ces premiers tems-là divifée en differentes Tribus confédérées ensemble par une alliance étroite, mais dont nous fçavons mal les conditions. Ce qui nous eft mieux connu, c'eft que chacune d'elles avoit fon Roi ou fon Chef particulier, qui ne dépendoit d'aucun des autres Rois.

Les Romains faifoient ce qui leur étoit poffible pour entretenir la paix avec cette belliqueufe Nation, & même pour avoir toûjours avec elle des Traités d'Alliance qui la rendiffent en quelque forte dépendante de l'Empire. Plufieurs raifons engageoient les Romains à rechercher l'amitié des Francs. La fituation du pays qu'occupoient ces derniers, leur donnoit de grandes facilités pour faire des incurfions fur le territoire de l'Empire, au lieu que tandis qu'ils étoient fes alliés, ils lui tenoient

lieu d'un corps d'Armée avancé & campé au-delà d'une frontiere, afin de la couvrir mieux, puifqu'ils empêchoient les autres barbares de venir fe pofter fur la rive droite du Rhin, & d'y épier le moment de tenter avec avantage le paffage de ce fleuve la barriere des Gaules, qui le regardoient comme le falut de leurs Provinces. D'ailleurs, les Romains tiroient de notre nation des foldats braves, & qui devenoient en peu de tems de bons Officiers. Auffi non-feulement l'Empire lui faifoit de tems en tems des préfens qui peuvent bien avoir été un fubfide reglé, mais il tenoit encore à fa folde des Corps de troupes compofés de Francs, & dont les Officiers étoient avancés aux grades les plus éminens de la milice Romai ne. En un mot l'Empire traitoit les Francs comme s'ils euffent été fes fujets naturels. Nous verrons même que dès le quatriéme fiecle, il donna des terres dans plufieurs Provinces des Gaules à differens effains de Francs, véritablement à condition qu'ils y vivroient comme fujets de la Monarchie Romaine, qu'ils feroient foûmis à fes loix, & qu'ils obéïroient à fes Officiers civils & mili

taires.

Il arrivoit bien de tems en tems qu'une des Tribus des Francs, ou qu'un nouvel effain échapé de plufieurs de ces Tribus, exerçât des actes d'hoftilité contre les Romains, foit en faifant des courfes dans les Gaules, foit en y occupant tantôt fous un prétexte & tantôt fous un autre, quelque canton de pays. Mais le gros de la nation ne prenoit point le parti des agreffeurs. Il les défavoüoit, & l'on vit dans plus d'une occafion les Francs obfervateurs des Traités, porter les armes pour le fervice de l'Empire contre les Francs qui les avoient enfreints. Auffi toutes les tentatives que firent avant le cinquiéme

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