chez Badius in 8. dès l'an 1514. Voici la généalogie exacte du Conte de l'anneau de Hans Carvel. L'invention en eft dûe à Poge Florentin mort l'an 1459. Qu'on life la 133o de fes faceties, intitulée Vifto Francifci PhiLelphi, on reconnoîtra que Rabelais 1, 3. c. 28. n'a fait que mettre le nom de Hans Carvel à la place de celui de Philelphe. On trouve enfuite ce conte dans la onziéme des cent Nouvelles nouvelles, que Poge furement n'avoit pas vûes, puif qu'elles n'ont été recueillies qu'après l'an 1461, fous le regne de Louis XI. en préfensence duquel on fuppofe qu'elles furent racontées pendant que n'étant encore que Dauphin, il étoit à Gueneppe, Château du Duc de Bourgogne, en Brabant à quatre lieues de Bruxelles. L'Ariftote eft le troifiéme qui l'a mis en œuvre à la fin de la cinquiéme de fes Satires, où il l'a comme renouvelé par le tour & par les agrémens qu'il lui a donnez. Rabelais n'a, comme j'ai dit, preque fait que copier Poge. Un anonyme qui fit imprimer in 16. à Lyon en 1555, un recueil de plaifantes Nouvelles, a emploié ce conte dans la XI. à l'exemple des cent Nouvelles nouvelles dont fon recueil n'eft qu'une traduction en François un peu moins Gothique. Ce lio Malefpini l'a auffi emploié pag. 288. de la feconde partie de fes ducento Novelle, imprimées in 4° à Venife l'an 1609. près de la moitié defquelles il a tiré mot à mot des cent Nouvelles nouvelles. La Fontaine en 1665, habilla joliment en vers la profe de Rabelais qu'il crut bonnement l'inventeur du conte. Enfin pour couronnement de l'œuvre on a effaié de le mettre en petits vers Anacréontiques Latins dont les connoiffeurs juge ront. ANNULUS PHILETA. Noctu latus cubantem Hymen fenem monere. Huc, inquit, buc, amice Tui mifertus adfum Quo firmiter retento Vix hac Hymen locutus ; Rimam, fopore pulso, On a jufqu'ici été fort en peine de favoir d'où pouvoit avoir été tiré l'Apologue de Phyfis & d'Antiphyfie, rap. porté 1. 4. c. 32. de Rabelais. La découverte en étoit difficile par deux raifons. L'une, que tout moderne qu'eft cet Apologue, Rabelais n'a pas laiffé de le qualifier antique; ce qui a fait qu'on l'a, mais très-inutilement cherché, dans les écrits des Anciens. L'autre, que Cælius Calcagninus qui l'a inventé, n'eft pas un Auteur qu'on life beaucoup. L’Apologue, dont il s'agit, fe trouve pag. 622, de fes œuvres imprimées in fol. à Bâle 1544. Il eft intitulé Gigantes, & commence ainfi. Natura, ut eft per fe ferax, primo partu Decorem, atque Harmoniam edidit, nulla opera viri adjuta. An. tiphyfia vero, femper Natura adverfa, tam pulchrum fœtum protinus invidit usaque Tellumonis amplexu, duo ex adverfo monftra peperit, Amoduntem ac Difcrepantiam nomine. Si formam indicaro, excitabo rifum legentibus. Ea enim capite circumrotato incedebant, auribus prominulis, manibus in pofteriora verfis, rotundis pedibus in fublime porrectis, & le refte que Rabelais n'a fait que traduire, jufqu'à ces mots exclufivement Depuis elle engendra les Matagots, &c. Certains curieux voulant eprouver une lunette de longue vûe, envoiérent fort indifcretement, & fans faire la moindre civilité, afficher un billet à une fenêtre où je me trouvai. Je le pris, & en fuppofai un autre où étoit écrit ce diftique fait fur le champ. Rem procul à vobis pofitam fi cernere vultis, Debuit in veftra pingi (apientia charta. Un homme tourmenté d'une co is Dernieres additions et corrections de la Monnaie, pour le Ménagiana tirées des Mémoires de Littérature de Sallengre, La Hays, 1716-12% tom. 1. pia page 242 et suny. Page 53. ligne 18. après par le Prince jusqu'à Clemontius. Lisez : се - Sa Dans les lettres neamoins qui lui furent accordées fran Louis XIV, Ld 25.76 1645 de 6000 France de pension annuelle, on voit qu'outre le titre de consulter d'étout qu'il avait déja, il est en termes exprés qualifié d'ancienne et noble race du duché de Bourgogne, ce qui m'ayant conné lieu de rechercher. généalogie, j'ai reconnu que je m'étois trompé en parlant de Jean Saumaise, et que les lettres qu'il obtint, bien loin d'étre un anoblesse mant, etaient une attestation bien et dûment verifiée de l'ancienne noblesse dont ses ancêtres ont jour. P.89.1.17. jl faut refaire ainsi at article On a repris Vittorio Siri d'avoir dit, tom. 8. p. 665. de Ser Memorie recondite, que Louis XV naquit l'un 1638, à Paris, nu mois Fox bru in una notte nevosíssima. Ceux quer tui imputent cette erreur, on ne l'ont point lue, on ne l'ont point entradu 't dit seulement qu'au mois dexte (on voit assez que c'était en 1637, Louis XIII, après quatre treure's ware milla Ja La Fayette, auf Filles de la Visitation, ne pouvant, à cause d'une neige incommoda qui Survint, retourner à Grosbois où était un entretien d' |