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FRANCOISE,

EXPLIQUE E

DANS UN ORDRE NOUVEAU; OU L'ON TROUVE DES PRINCIPES certains fur toutes les Parties du Difcours. Plufieurs Lettres choifies tirées des meilleurs Auteurs, avec des Remarques Critiques & un Abregé de la Verfification.

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Par M. V. MALHERBE

A PARIS,

Chez NICOLAS LE BRETON, Quay des Auguftins, au coin de la rue Gift-leCoeur, à la Fortune.

M. DC C. X X V.

AVEC PRIVILEGE DU ROL

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A SA MAJESTE'

LE ROI STANISLAS

IRE,

L'acueil favorable, que les Arts les Sciences trouvent auprès de VOTRE MAJESTE', m'est d'un heureux préfage, m'affurer, qu'Elle ne dédaigners

femble

pas, que je mette fous fa protection ce Traité fur la Langue Françoife. Cette liberté, SIRE m'est fans doute infpirée du Ciel. Il veut que je concoure à la joie publique, que je me montre fenfible au don prétieux qu'il vient de faire à la France, en plaçant fur le Trône de ce Roïaume, la Princeffe la plus vertueufe & la plus accomplie, que fon Augufte Monarque fes Sujets puffent jamais attendre. Aprés luy en avoir rendu des actions de graces, il m'infpire encore d'en donner quelque témoignage à VOTRE MAJESTE'; ce que je ne puis mieux faire qu'en lui confacrant une partie de mes veilles.

Si cette Langue, SIRE, avoit deja de l'accès à votre Cour, combien n'y en aura-t-elle pas à l'avenir ! & combien ne s'eft-elle pas

diftinguée par ces Difcours folides qui viennent d'être publiés ! C'eftlà que des plumes, auffi fidéles qu'éloquentes, femblent avoir travaillé à l'envi, pour inftruire la Poftérité, de ces vertus fublimes, qui ont toujours paffé fucceffivement dans votre illuftre Maifon; & qui font fi bien reconnoître en VOTRẸ MAJESTE', un Roi véritablement Heros.

Plufieurs Auteurs, SIRE, ont traité de cette Langue, mais leurs recherches n'ont point été fi éxactes, qu'ils n'aient encore laiffe une ample matiére à ceux qui veulent en faire leur étude; c'est fur ce fondement, que j'ai cru devoir mettre au jour ces nouveaux principes.

Mais de quelque utilité, SIRE, que puiffe être cet Ouvrage, fa plus

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