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de cacao & du fucre: lorsqu'il ne contient que cela, on le nomme chocolat de fanté; fi on y ajoute une, deux vanilles, plus ou moins, on l'appelle chocolat à la vanille, ou fimplement chocolat. Voyez les Eléments de Pharmacie de M. BAUMÉ, pour la maniere de le compofer.

CHOLERA - morbus, (du) ou Trouffe-galant, Tome II, pages 414-420.

CHOLERA - morbus humide, idem, ibid.

CHOLERA morbus fec, idem, ibid., & Tome III, page 350. CHORION, membrane extérieure qui enveloppe le fœtus dans le fein de fa mere: elle eft contiguë à l'amnios. (Voyez FETUS.)

CHOROIDE, nom que porte une des membranes communes de l'œil. (Voyez Œil.)

le

CHOU, plante potagere, dont on compte fix especes; favoir, le chou pommé blanc, le chou pommé rouge, le chou blanc ordinaire, le chou rouge ordinaire, chou frifé & le chou fleur : toutes ces efpeces de choux font également connues par l'ufage qu'on en fait dans la cuifine, fur - tout des blancs. Nous ne donnerons les noms que du chou blanc ordinaire, & du chou pommé rouge, les feuls qu'on prefcrive quelquefois en Médecine. Le chou blanc ordinaire s'appelle, Braffica alba vulgaris, J. B. Braffica alba vel viridis, C. B. & TURNEF. C'est-à-dire, Chou blanc commun, felon J. BAUHIN. Chou blanc ou verd, felon CASP. Bauhin & TOURNEFORT. Le chou pommé rouge s'appelle, Braffica capitata rubra, C. B., J. B. & TURNEF. Braffica oleracea, capitata rubra, foliis rubris, LINN. C'est-à-dire, Chou pomme rouge, felon CASP. BAUHIN, J. BAUHIN & TOURNEFORT. Chou pommé, légume à tête & à feuilles rouges, felon LINNÉ. Cependant tous les chous peuvent fe fuppléer les uns aux autres; leur différence effentielle ne gît que dans la couleur.

Feuilles de jeunes choux, prefcrites pour le point de côté dans la pleurélie, Tome II, page 92. Choux preferits en aliments, Tome III, page 187, 257; Tome IV, page 200. CHOUX-croûte. On donne ce nom à des choux conservés par le procédé qui fuit.

On prend la quantité de choux qu'on veut conferver; on les hache par petits morceaux; on les place dans un

tonneau propre, en répandant fur chaque couche de
choux, du genievre & du fel, à la quantité d'une livre
& demie de fel & de deux livres de genievre, où en-
viron, pour vingt-cinq choux entiers. On preffe bien
le tout, & le tonneau étant rempli, on le couvre avec
un linge & quelques planches, fur lefquelles on met des
poids confidérables, ou des pierres très-pefantes, de
maniere que la fermentation ne puiffe pas les foulever.

Ces choux fourniffent une grande quantité d'eau, qui
coule au - deilus, entre les bords du tonneau & les
planches. Pour qu'ils fe confervent fains & long-temps,
il faut avoir l'attention d'y ajouter un peu d'eau tiéde,
avec du fel & du poivre en grain, fi on le juge à propos,
quand ils paroiffent fe deflécher.

On les prépare de différentes manieres pour les man-
ger, à peu près comme les choux frais. (Voyez Tome I,
page 119.)

CHOUX-fleurs. On donne encore ce nom à des excroif-
fances qui furviennent aux parties de la génération de
l'un & de l'autre fexe. Elles font fur-tout fymptômes
de la vérole. Elles ont beaucoup de reflemblance avec
les condylomes. ( Voyez ce mot. )
CHRONIQUE. On appelle Maladies chroniques celles dont
les fymptômes infiniment moins violents que ceux des
Maladies aiguës, marchent avec une lenteur, qui conduit
ces Maladies au-delà de quarante jours, qui les fait
durer plufieurs mois, des années entieres, quelquefois
toute la vie; telles font la pulmonie, la paralyfie, les
Maladies nerveufes, &c. Les Maladies chroniques font
oppefies aux Maladies aiguës. (Voyez ce mot.)

Il faut continuer long-temps i'ufage des remedes dans
les Maladies chroniques, Tome III, page 174. Le cautere
eft avantageux dans prefque toutes les Maladies chro-
ques, page 236.

CHUTE. Dangers qu'il y a d'enterrer fur-le-champ les
perfonnes qui paroient privées fubitement de la vie
après une chute, Tome IV, page 400. De la mort ap-
parente, causée par une chûte, page 435. Obfervation,
ibid. La plupart de ceux qui meurent fubitement après
des chûtes, pourroient être rappellés à la vie, ibid.
CHUTE de l'anus. (Maladie.) (Voyez ANUS.)
CHYLE, fuc blanchâtre, produit de la digeftion des ali-

ments, ou plutôt de la chylification, qui eft la premiere

partie de la digeftion. (Voyez Tome I, page 109, dans le courant de la note.)

CHYLIFICATION : opération de la nature, par laquelle les aliments font convertis en chyle.

CHYME, ou chymus. (Voyez ce que c'eft, Tome 1,page 109, dans le courant de la note.)

CHYMIE: science, dont l'objet eft de connoître la nature & la propriété de tous les corps, par leurs analyses & leurs combinaisons. CHYMIQUE, épithete qu'on donne aux médicaments préparés par les fecours de la Chymie. On donne encore ce nom aux opérations par lefquelles on procéde à la confection de ces médicaments. CHYMISTES. Ceux qui favent la Chymic. Maladies auxquelles l'air qu'ils font obligés de refpirer, les expose ; moyens qu'ils doivent employer pour s'en garantir, Tome I, page 91 & fuiv., & Tome IV, page 449. CICATRICE, nom que porte la marque qui indique qu'il y a eu un ulcere ou une plaie fur telle ou telle partie du corps : cette marque eft formée par une nouvelle peau plus dure, plus blanche, moins réguliere, moins fenfible & moins poreufe que la peau des autres parties. CIGUE. Cicuta major, C. B. & TURNEF. Cicuta, J. B. Conium maculatum, feminibus ftriatis, LINN. C'est-àdire, Grande Ciguë, felon CASP. BAUHIN & TourNEFORT. Cigue, felon J. BAUHIN. Cigue tachetée dont les femences font ftriées, felon LINNÉ. Elle eft de la feptieme claffe, premiere fection, troisieme genre de TOURNEFORT; de la pentandrie digynie de LINNÉ, & de la quinzieme famille des ombelliferes d'Adanfon. La racine de ciguë eft longue d'un pied, groffe comme le doigt, partagée en plufieurs branches, folides avant que de pouffer fa tige; couverte d'une écorce mince, jaunâtre, blanche intérieurement, fongueufe; d'une odeur forte; d'une faveur douceâtre, & elle eft creuse en dedans, quand elle poule fa tige: fa tige eft fiftuleuse, cannelée, haute de trois pieds, life, d'un verd gai, parfemée cependant de quelques taches rougeâtres, comme la peau des ferpents fes feuilles font ailées, partagées en plufieurs lobes, lifles, d'un verd noirâtre, approchant de celle du perfil, d'une odeur puante fes fleurs font en parafol, au fommet des tiges, blanches, portées far un calice, qui fe change en un fruit, qui

eft prefque fphérique, compofée de deux petites graines convexes & cannelées d'un côté, applaties de l'autre, d'un verd pâle : toute la plante répand une odeur défagréable, forte, puante.

La ciguë eft une plante très-commune : les feuilles & la racine font d'ufage: avec les feuilles on prépare des fomentations & des décoctions: on en obtient un fuc en les pilant; ce fuc eft laiteux ; on le laiffe évaporer, & il fournit un extrait, dont on fait des pilules d'un ou deux grains, en le mêlant & l'épaiffiffant avec de la racine feche de cette même plante réduite en poudre : cette poudre s'ordonne auffi feule: on prépare une huile, avec les feuilles pilées & l'huile d'olive; enfin on compofe un emplâtre avec les feuilles de ciguë, l'huile de ciguë, la poix-réfine, la poix blanche, la cire jaune, & la gomme ammoniac en poudre.

Le fuc nouvellement exprimé, ou l'extrait de ciguë, prefcrit dans les écrouelles, Tome III, page 205. Les feuilles de ciguë en cataplasme fur une catara&te naiffante, page 392; en extrait contre le cancer, page 436. Régime pendant l'ufage de la ciguë, ibid. Temps pendant lequel il faut la prendre, page 437. Prefcrite en pondre, page 438; en cataplafmes, en fomentations, en injections, page 439. La racine de ciguë est souvent prise pour celle de panais, & les feuilles de cette même ciguë pour celle de perfil, d'où réfultent des accidents très-graves & fouvent mortels, page 525. Il ne se passe guerre d'années fans entendre parler d'empoisonnement caufé par la ciguë, ibid.

CIGUE, de l'empoisonnement occafionné par la) prife intérieurement, Tome III, pages 528–530.

Feuilles de ciguë en décoction, en cataplafmes & en extrait, dans les duretés squirreufes & cancéreuses qui fubfiftent après le gonflement des tefticules, Tome IV pages 35.

CILS, nom que portent les petits poils, recourbés en arc, fitués fur le bord des paupieres, & qui fervent à garantir les yeux des ordures & autres corps qui voltigent dans l'air. Ils peuvent caufer l'ophthalmie, &, dans ce cas, il faut les couper fur-le-champ, Tome II, page 303. CIMETIERES. Ils corrompent l'air des Villes, Tome 1, page 211.. Il faut qu'ils foient fitués hors du centre des Villes, pages 212, & note.

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CINABRE, fubstance minérale, vraie mine de mercure qu'on appelle, pour cette raison, cinabre natif ou naturel, pour le diftinguer de celui que l'on imite, en faifant fublimer ensemble du mercure & du foufre, & qui eft nommé cinabre artificiel ou factice : l'un & l'autre cinabre font un compofé de mercure & de foufre. Le naturel eft pefant, rouge, plus ou moins compacte. Il coûte quatre fols le gros. L'artificiel doit être d'un beau rouge violet, compofé d'aiguilles ou de ftries luifantes. Il ne faut jamais acheter ce dernier en poudre, parce qu'on le falfifie quelquefois avec le minium; ce qui le rend dangereux : il faut l'acheter en morceaux. On le préfere généralement au cinabre naturel. Il coûte trois fols le gros.

Cinabre naturel prefcrit, Tome III, page 204. Cinabre factice, pages 326, 411. Le naturel & le factice prefcrits, pages 491, 107. Cinabre artificiel, Tome IV, page 70. Il eft préférable au naturel. Pourquoi ? ibid. CINABRE d'antimoine, substance compofée de mercure & Ide foufre, qui se sublime du sublimé corrofif & de l'antimoine, diftillés ensemble, après que le beurre d'antimoine a paffe. Il coûte fix fols l'once. (Voyez Beurre d'antimoine & CINABRB artificiel.)

CIRCULATION du fang. Ce que c'eft chez les adultes, Tome I, page 27 note; dans le fœtus, Id, même note

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& page 28. Comment le fang circule dans le foie du fœtus, ibid. ; dans le foie d'un adulte, page 137,

note.

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CIRE. Perfonne n'ignore que la cire eft le fruit du travail des abeilles après avoir été la ramaffer fur les fleurs, elles la préparent, la mettent en œuvre, pour en former les alvéoles qui doivent fervir de réservoir au miel: la cire nouvellement travaillée par les abeilles, blanche ; peu à peu elle devient jaune; & même d'un brun noir, lorfqu'elle eft vieille. La cire, qu'on obtient de la deftruction des rayons, & qu'on appelle cire vierge, eft jaune; fondue & mife en pain, elle fe nomme fimplement cire jaune. La cire blanche n'eft autre chose que cette derniere expofée long-tems à l'air.

Prefcrite, Tome III, page 78. Cire vierge indiquée, Tome IV, page 188.

CIRE à cacheter, propofée comme capable d'extraire les ordures entrées dans les yeux, Tome III, page 399.

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