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CIRE des oreilles. (Voyez CERUMEN.)

CISELEURS. Maladies auxquelles ils font exposés, comme ouvriers fédentaires : moyens de les prévenir, Tome I,

page 123, note.

CITRON, Citronnier. Tout le monde connoît ce fruit, dont le fuc acide & agréable sert à composer une boisson rafraîchiffante & falutaire, nommée limonnade, quoiqu'elle ne foit point faite avec les limons, auxquels on eft obligé, dans ce pays & dans beaucoup d'autres, de fuftituer les citrons, étant plus communs que les limons. (Voyez ce mot.) Les citrons font produits par un arbre qui reffemble affez à l'oranger, & que les Botanistes appellent Malus Medica, C, B. Citreum vulgare, TURNEF. Citrus Medica, petiolis linearibus, LINN. C'est-à-dire, Citronnier dont le fruit eft employé comme médicament felon C. BAUHIN, Citronnier commun, felon TOURNEF. Citronnier dont le fruit eft employé comme médicament, & dont les petioles font étroits & grêles, felon LINNÉ. Cet arbre eft de la vingt-unieme claffe, fixieme section deuxieme genre de TOURNEF.; de la polyadelphie polyandrie de LINNÉ; de la quarante-quatrieme famille des pistachiers d'Adanson.

Suc de citron prefcrit, Tome II, pages 39, 1to, 131, 148, 168. Ecorce de citron à flairer, ibid. Suc de citron, pages 18, 194, 212, 215, 291, 338, 347, 377, 387, 439. Citron fucé pour étancher la foif dans le diabetes, page 654. Suc de citron prefcrit, Tome III, pages 6, 28, 43, 14, 125, 187, 190, 195. Ecorce de citron prefcrite, page 348. Suc de citron, pages 417, 524; Tome IV, pages 153, 238, 240.

CLITORIS, nom que porte un petit corps rond & cylindrique, fitué au deffous de la commiflure fupérieure de la vulve, dans les femmes: cette partie eft très-sensible, & eft le ficge principal du plaisir.

CLOPORTES, ou Mille-pieds, infectes très-communs & très-connus, qui vivent dans les caves, dans les lieux humides, dans la terre, le fumier, &c, Les Apothicaires les vendent, en poudre, dix fols l'once.

Recommandés, Tome II, page 363, Tome IV, page

203.

CLOU. (du) Bouton qui peut venir fur toutes les partic du corps. Maniere de le guérir, Tome IV, pages 322 » 324.

CLOU (du) hystérique. Tome III, page 61 & 71.

CLOU (du) fimple. Maladie de la tête, Tome III,

page 61.

CLOUS. Dangers auxquels s'expofent ceux qui tiennent des clous, &c. dans la bouche, Tome IV, page 402. CLYSTERE. (Voyez LAVEMENT.) COAGULATION, épaiffiffement. On emploie cette expreffion pour fignifier un certain changement dans l'état d'une liqueur, par le moyen duquel, au lieu de conferver fa fluidité, elle devient plus ou moins épaiffe, ferme & folide, fuivant le dégré de cette coagulation. La coagulation de la lymphe & des autres humeurs du corps, donne lieu à des engorgements, des obftructions dans les vaiffeaux & dans les cavités qui doivent demeurer ouvertes. ( Voyez ENGORGEMENTS & OBSTRUCTIONS.)

COAGULER, fe dit des humeurs qui tournent à l'épaiffif

fement.

COCCIX: affemblage de quatre ou cinqs petits os, qui, réunis, forment une efpece de pyramide renversée & courbée vers le ballin: le coccix eft placé à l'extrémité de l'os facram, dont il eft comme l'appendice. COCHEMARE, (du) ou de l'Incube. Tome III, pages 340-343.

COCHLEARIA, Herbe aux cuillers, ou Cran. Cochlearia folio fubrotundo, C. B. & TURNEF. Cochlearia, J. B. Cochlearia officinalis foliis radicalibus fubrotundis, caulinis oblongis, LINN. C'est-à-dire, Cochlearia à feuilles prefque rondes, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Cochlearia, felon J. BAUHIN. Cochlearia d'ufage, dont les feuilles radicales font prefque rondes, & celles des tiges oblongues, felon LINNÉ. Cette plante eft de la cinquieme classe, deuxieme section, quatrieme genre de TourneFORT; de la tétradynamie filiqueufe de LINNÉ; de la cin quante-deuxieme famille des cruciferes, troifieme section des thlafpi d'Adanfon. La racine du cochlearia eft un peu épaiffe, droite, fibrée & chevelue: fes feuilles, portées fur de longues queues, font arrondies en oreilles, façonnées en maniere de cuillers, fucculentes, épaiffes, âcres: les tiges font branchues, couchées, longues d'un pied, liffes, chargées de feuilles découpées, longues & fans queues les fleurs font compoféés de quatre pétales blancs, difpofés en croix; le piftil fe change en un fruit

membraneux, fphérique, long de deux lignes, à deur
loges, qui renferment de petites graines arrondies &
rouffes. Le cochléaria vient naturellement dans les Pyré-
nées, fur les côtes de Flandres, &c., & très-facilement
dans nos jardins.

Prefcrit en aliment, Tome III, page 187. Il entre dans
la compofition du vin antifcorbutique. (Voyez ce mot.)
COCTION, terme dont fe fervent les Médecins, pour ex-
primer le changement qui s'opere dans la matiere morbi-
fique; laquelle, par le moyen de la chaleur naturelle,
par le mouvement, l'agitation des parties, & par les
remedes convenables, eft élaborée, atténuée & difpofée
à être évacuée naturellement ou artificiellement : c'eft
l'opération de la Nature qui prépare les évacuations cri-
tiques. (Voyez CRISE.)

CŒUR, muscle creux, fitué dans la cavité de la poitrine :

c'est au cœur qu'aboutiffent toutes les veines, & d'où

toutes les arteres fortent : fa contraction & fa dila-

tation alternatives font les principaux instruments de

la circulation du fang. (Voyez Tome I, page 27,

note.)

COING, Coignaffier à gros fruit. Il n'eft guere de per-

fonnes qui ne connoiffent ce fruit, à-peu-près de la

forme d'une poire, mais beaucoup plus gros; dont la

peau eft couverte d'un duvet cotonneux, dont la chair

eft jaune, ferme, d'une faveur acerbe, & d'une odeur

forte; qui renferme cinq femences de couleur de châ-

taigne en dehors, & blanches en dedans, vifqueufes,

gluantes, &c. L'arbre qui porte ce fruit, eft appellé

Cydonia, frudu oblongo, TURNEFORT. Mala cotonea,

majora, C. BAUHIN. Cotonea malus, J. BAUHIN. Pyrus

Cydonia, foliis integerrimis, floribus folitariis, Linn.

C'est-à-dire, Coignaffier dont le fruit eft oblong, felon

TOURNEFORT. Coignaffier cotonneux, à gros fruit, felon

C. BAUHIN. Coignaffer cotonneux, felon J. BAUHin.

Poirier Coignaffier, à feuilles très-entieres, & dont les

fleurs font folitaires, felon LINNÉ. Cet arbre eft de la

vingt-unieme claffe, huitieme section, deuxieme genre

de TOURNEFORT; de l'icofandrie pentagynie de LINNÉ,

& de la quarante-unieme famille des rofiers d'Adanson.

Les femences de coing prescrites, Tome II, pages 131.

Les confitures de coing, pages $36. Mucilage de coing,

Tome IV, page 226.

COLCOTAR, nom que porte le résidu du vitriol de Mars, après qu'il a été calciné ou diftillé seul, à très-grand feu : c'eft une matiere rouge, qui a encore une faveur acide, & qui attire l'humidité de l'air ; qualité qu'il perd, fi on le lave dans de l'eau. (Voyez le Didionn, de Chymie.) COLERE, (de la) confidérée comme caufe de Maladie, Tome I, pages 302–304. Observation fur une femme tombée en apoplexie dans un accès de colere, Tome III, page 240, note.

COLIQUE ( de la) bilieufe. Tome II, pages 386-389. COLIQUE Convulfive. (Voyez COLIQUE nerveuse, )

COLIQUE (la) d'eftomac eft souvent le fymptôme précurseur de l'inflammation de ce vifcere, Tome II, page 367. Comment elle doit être traitée, idem, ibid.

COLIQUE flatueufe. (Voyez COLIQUE venteuse.)
COLIQUE hépatique. (Voyez INFLAMMATION du foie.)
COLIQUE inflammatoire. (Voyez INFLAMMATION du bas-
́ventre. )

COLIQUE métallique. (Yoyez CoLIQUE nerveuse.) COLIQUE de miféréré. On a donné ce nom à l'inflammation du bas-ventre forte, eu égard à l'état vraiment digne de compaffion, où le vomiffement cruel & opiniâtre réduit quelquefois les Malades qui en font attaqués. (Voyez INFLAMMATION du bas-ventre.)

COLIQUE (de la) néphrétique. Tome II, pages 399–406.
COLIQUE (de la) nerveufe. Tome II, pages 391--398.
COLIQUE des Peintres. (Voyez COLIQUE nerveuse.)
COLIQUE des Plombiers. (Voyez COLIQUE nerveuse.)
COLIQUE de Poitou. (Voyez COLIQUE nerveuse.)
COLIQUE des Potiers. (Voyez COLIQUE nerveuse.)}
COLIQUE feche. (Voyez COLIQUE nerveuse.)
COLIQUE fpafmodique. (Voyez COLIQUE nerveuse.)
COLIQUE végétale. (Voyez COLIQUE nerveuse.)

COLIQUE (de la) venteufe, ou flatueufe. Tome II, pages 382--386.

COLIQUE. (des diverfes efpeces de) Tome II, pages 381-398.

COLIQUES (des) des enfants. Tome IV, pages 228-2 3 2.
COLLE de poiffon. (Voyez ICHTHYOCOLLE.)
COLLIERS. Dangers des colliers, Tome I, page 256.
COLLIQUATIF, épithete qu'on donne aux déjections & aux
fueurs qui font féreufes, diffoutes & décomposées.
COLLYRE, ou Eau pour les yeux: nom que porte un

remede fous forme liquide, qu'on emploie dans les Maladies des yeux. Cette espece de remede s'eft tellement multiplié, qu'il n'eft prefque perfonne qui ne » prétende poeder quelque fecret pour les Maladies des yeux. J'ai examiné plufieurs de ces fecrets, & j'ai trouvé qu'ils étoient prefque tous les mêmes ; que la base de la plupart d'entre eux étoit, ou l'alun, ou le vitriol, » ou le plomb. Il est évident que l'effet de ces remedes doit être de refferrer & de donner du ton aux parties fur lefquelles on les applique: auffi font-ils utiles dans > les inflammations légeres des yeux, & dans les relachements auxquels elles donnent lieu, lorfqu'elles font opiniâtres. On eft dans l'ufage de joindre du camphre » à ces préparations; mais comme on ne peut l'incorporer que difficilement avec l'eau, il ne peut être que d'une très-foible utilité, dans cette efpece de remedes. Les bols & toutes les fubftances terreufes n'étant point diffolubles dans l'eau, font également inutiles dans la compofition des collyres. « (M. B.)

COLLYRE d'alun. Prenez d'alun,

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demi-gros.

Battez fortement avec un blanc d'œuf, Ce collyre eft celui de Riviere: on l'emploie dans l'inflammation des yeux, pour éteindre la chaleur, & tarir l'écoulement des humeurs: on l'étend fur un linge, & on l'applique fur les yeux; mais il ne faut pas qu'il y refte plus de trois ou quatre heures de fuite. (M. B.)

COLLYRE de Lanfranc.

Prenez de vin blanc,

}

une chopine;

d'eau de plantain, de chaque trois onces. d'eau rofe,

d'orpin préparé,

de verd-de-gris,
de myrrhe,
d'aloes,

}

deux gros;

un gros ;

de chaque quarante-huit grains.

Triturez dans un mortier, l'orpin, le verd-de-gris, la myrrhe & l'aloès; délayez ces poudres dans le vin blane ; ajoutez l'eau de plantain & l'eau rofe: ce collyre n'eft pas d'ufage pour les yeux; auffi eft-il mal dénommé : on s'en fert pour toucher les ulceres & les chancres vénériens de la bouche. On prendra garde que le malade n'en avale. Il fe vend quatre fols l'once. On peut en toucher les chancres de la gorge & de tout l'intérieur de la bouche.

COLLYRE

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