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autour. Cette derniere maniere eft la plus ufitée. (M. B.) (Voyez ECORCE d'orange confite.)

CONSERVE de rofe. Prenez une livre de fleurs de roses rouges, en boutons; ôtez les onglets de chacun des pétales ou feuilles; pilez dans un mortier, ajoutez, par degré, deux livres de fucre fin en poudre, vous aurez une conserve on prépare de la même maniere les conferves de fleurs de romarin, d'absynthe, &c. La conferve de rose eft une des préparations, de cette efpece, la plus agréable & la plus utile. Un gros ou deux, diffous dans du lait tiede, peut être regardé comme un aftringent trèsdoux, dans les foibleffes d'eftomac, ainfi que dans les toux des pulmoniques & dans le crachement de fang. Cependant, pour qu'elle produife de grands effets, il faut qu'elle foit prife à plus grande dofe. (M. B.)

Preferite, Tome II, pages 112, 133; Tome III, pages 17, 28; Tome IV, pages 16, 80.

CONSOLIDANT, épithcte qu'on donne aux remedes qui réuniffent les chairs & procurent la cicatrice des bleflures & des plaies. :

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CONSOMPTION, (de la) ou Pulmonie nerveufe, Tome II, PP. 141, 144. Observation fur un homme qui, ayant avalé une aiguille, périt de confomption, Tome IV, p. 412. CONSOUDE, (grande) ou Oreille d'âne. Symphitum, Confolida major, C. B. & TURNEF. Symphitum magnum,J. B. Symphitum officinale, foliis ovato lanceolatis, decurrentibus, LINN. C'est-à-dire, grande Confoude, felon Casp. BAUHIN & TOURNEFORT. Grande Confoude, felon J. BAUHIN. Confoude d'ufage à feuilles ovales lancéolées, dont la bafe court fur la tige, felon LINNÉ. Elle est de la deuxieme clafle, quatrieme fection, feptieme genre de TOURNEFORT; de la pentandrie monogynie de LINNÉ; de la vingt-quatrieme famille des bourraches d'Adanson. Ses racines font épaifles, peu fibreufes, faciles à rompre : les tiges s'élevent d'un pied & demi : les feuilles font entieres, oblongues, terminées en pointes, rudes au toucher elles naiffent alternativement le long de la tige: celles d'en-bas font beaucoup plus grandes que les autres: elles font d'un verd très foncé les fleurs naillent au fommet des tiges & dans les aiffelles des feuilles fupérieures elles font rangées en bouquets, pendantes, d'une feule piece, purpurines, en cloche alongée, dé

coupées en cinq parties: le fruit contient quatre graines; on fe fert, fur-tout, de la racine de cette plante, qui croît communément dans les prés, dans les lieux humides & le long des ruiffeaux. On en rencontre beaucoup aux environs de Paris.

Prefcrite, Tome II, page 132; Tome IV, pages 126,

131, 132. CONSTIPATION, rétention des excréments dans le canal inteftinal, au-delà du terme où la Nature a coutume de s'en débarraffer. Difficulté d'aller à la felle.

Maladies auxquelles expose la conftipation, Tome I, page 333. Dangers des drogues pour remédier à la conftipation c'eft dans le régime qu'il faut en chercher le remede, page 335. La conftipation peut occafionner la fievre miliaire chez les femmes en couches, Tome II, page 181. Toute femme enceinte doit éviter la conftipation, page 188. A qui elle eft fur-tout dangereuse, pages 285 380 398. Elle peut occafionner les hémorroides, Tome III, page 14; l'afthme, page 230. CONSTIPATION, (de la) confidérée comme Maladie chez les adultes. Tome III, pages 255 — 261.

Moyens de remédier à la constipation chez les perfonnes nerveufes, Tome III, page 282; lorfque les vents font accompagnés de conftipation, page 353. Ce qu'il faut faire contre la conftipation des perfonnes hystériques, page 371. Eviter la conftipation, eft un des moyens qu'il faut mettre en ufage pour prévenir la fievre de lait, Tome IV, page 201.

CONSTIPATION (de la) des Enfants, Tome IV, pages 219–

220.

CONSTITUTION, l'ensemble de toutes les parties du corps humain. On dit qu'un homme eft d'une bonne conftitution, lorfque toutes les parties de fon corps font bien conformées, faines & robuftes; qu'il endure le froid, le chaud, la fatigue, &c., au degré qui ne conftitue pas l'excès, fans en être incommodé.

C'est dans l'enfance que s'établiffent les fondements d'une bonne ou mauvaise constitution, Tome I, page 1. De la constitution des peres & meres dépend fur-tout celle des enfants, page 16. Les remedes ne peuvent rien pour rétablir une conftitution maladive, page 20. Une bonne conftitution doit être le premier objet de l'éducation des enfants, page 62. L'étude opiniâtre a fouvent

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Combien il eft important d'être attentif à la confti-

tution du fujet, dans le traitement des Maladies, Tome

II, page 3. Une conftitution foible & maladive n'eft pas

une raifon pour empêcher d'inoculer, page 317. Pouvoir

du régime pour rétablir une conftitution délabrée, Tome

III, page 155. Le lait eft, de tous les aliments, le plus

propre à améliorer une conftitution délicate, page 188.

Les fubftances laxatives & relâchantes conviennent aux

conftitutions feches & atrabilaires, page 258. Le chan-

gement de la conftitution, qu'il eft fi important d'opérer

dans les Maladies chroniques, ne peut être que l'ouvrage

du temps, page 440.

Attention qu'il faut avoir à la conftitution du fujet,

avant de lui adminiftrer le mercure, Tome IV, page 95.

La vérole présente des variétés qui fe jouent de la meil-

leure conftitution, page 104. La conftitution la plus ro-

bufte ne peut furmonter feule le virus vénérien; les re-

medes font de néceffité abfolue, ibid. Les régles ou le

flux menstruel font précédés d'un changement confidéra

ble dans la conftitution, page 111. Tout ulcere qui a pour

caufe une conftitution viciée, doit être entretenu, au

moins jufqu'à ce que cette conftitution ait été améliorée,

page 356.

CONSTITUTIONNELLE, épithete qu'on donne à une
Maladie qui fe développe par le feul vice de la conf-
titution, fans que le fujet ait été exposé à l'influence d'au-
cune des caufes qui pourroient la faire naître. C'est ainfi
qu'on voit des perfonnes attaquées de pulmonie, de
Maladies hypocondriaques, nerveufes, &c., fans qu'on
puifle en foupçonner d'autre caufe que la difpofition par-
ticuliere de leur conftitution originaire, ou transmise
par leurs pere & mere. Les Maladies conftitutionnelles
font oppofces aux Maladies accidentelles. (Voyez ce mot.)

CONSTRICTION, rigidité, roideur, refferrement, action par laquelle une chofe fe ferre, se rétrécit, &c.

Traitement des hémorrhagies dûtes à la conftriction de quelques parties du corps, Tome III, page 7. CONTAGION, qualité d'une Maladie › par laquelle elle peut paffer d'un sujet affecté à un sujet fain, & produire, chez ce dernier, une Maladie de la même efpece.

Moyens dont doivent ufer les Médecins, les Chirurgiens, ceux qui foignent les malades, pour se garantir de la contagion, Tome I, page 223.

CONTAGION, (de la) confidérée comme caufe de Maladie, Tome 1, pages 283–301.

La contagion peut être une des caufes de la pulmonie, Tome II, page 115; de la fievre maligne & putride, page 161. Combien il eft important de fuir la contagion, pour se garantir de la fievre maligne, page 177. Ce que doivent faire ceux qui craignent d'être attaqués de la contagion de la fievre maligne, ibid. La contagion eft la caufe la plus fréquente de la petite vérole, page 199; de la rougeole, page 259; des maux de gorge gangréneux, page 323; de la coqueluche, page 359. La plupart des Maladies des enfants font contagieufes, ibid. Elle est une des caufes de la dyffenterie, Tome III, page 441; du scorbut, page 18,; des écrouelles, page 197; de la gale, page 207; des dartres, page 217; de la croûte laiteufe des enfants, Tome IV, page 252.

CONTINENCE, ou privation des plaifirs de l'amour. Son importance dans certaines Maladies, Tome II, page 143; Tome IV, pages 103, 505.

CONTRACTION, action par laquelle une chofe fe rétrécit, fe retire, fe refferre. On dit la contraction du cœur & des arteres, pour fignifier leur rétréciffement, ou la diminution de leur volume; la contraction des muscles, pour exprimer leur retirement ou la diminution de leur - longueur.

CONTRAYERVA : c'est la racine d'une plante qui croît naturellement en Amérique, & que les Efpagnols nous apportent elle eft noueufe, compacte, inégale: on y remarque plufieurs rejettons fibreux & déliés: elle eft d'un brun foncé extérieurement & comme écailleuse: fon odeur eft foible, un peu aromatique fa faveur un peu aftringente, avec une acrimonie légere qui eft agréable. On doit choifir la partie tubéreufe de cette

racine, & jetter la partie fibreufe, qui eft prefqu'infipide & fans odeur. La plante qui la produit, eft nommée Dorftenia, dentaria radice, Sphondilii folio, placenta ovali. Tranfa&t. philofoph., ann. 1731, n.o 421, pag. 196, fig.

Prefcrite, Tome II, pages 155, 327. CONTRE-OUVERTURE

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terme de Chirurgie, par lequel on entend l'incifion qu'on fait à une distance plus ou moins éloignée d'une plaie, ou d'un ulcere, pour fervir de dégorgement. CONTRE-POISONS. Combien eft funefte l'opinion vulgaire que chaque poifon a fon contre-poifon, fon antidote, ou fon fpécifique, Tome III, page 442. Contre-poifons de l'arfenic, pages 452; du fublimé corrofif, pages 463; du verd-de-gris, page 476; du plomb & de fes préparations, page 483.

CONTUSION, bleffure fans perte de fubftance, fans fo lution de continuité, fans divifion de la peau, causće par une chûte, un choc, ou par l'impulsion subite de quelque corps étranger.

CONTUSIONS, (des) ou meurtriffures. Tome IV, pages

352-355. Traitement des contufions compliquées avec fracture des os, & avec ou fans perte de fubftance, : page 354.

CONVALESCENCE, recouvrement infenfible de la santé, après une Maladie.

CONVALESCENCE. (maniere de traiter les malades dans la) Tome II, pages 29-34. Traitement de la convalescence après la fievre continue-aiguë, pages 76-81; après la rougeole, pages 265-266. CONVALESCENTS. L'air de la nuit ou le ferein eft nui.

fible aux convalefcents, Teme I, page 343. Heure du jour où l'on peut faire prendre l'air aux convalefcents ibid. (Voyez CONVALESCENCE.)

CONVULSIF, épithete qu'on donne aux mouvements irréguliers & fucceflifs, qui s'obfervent dans certaines Ma ladies. Ces affections doivent faire craindre les convul fions. (Voyez ce mot, & Accès convulsifs.) CONVULSION, contraction violente & involontaire de tout le corps, ou de quelques-unes de fes parties. Lorfque la contraction eft inégale, irréguliere & fucceffive, on l'appelle mouvement convulfif. Lorsque la contraction des muscles eft continue & permanente, en forte que

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