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lade eft forcé de fe tenir au lit. Le terme aigu eft op pofé à celui de chronique. (Voyez ce mot.) AIGUILLE. Imprudence de tenir dans fa bouche des aiguilles, Tome IV, page 402. Les crochets font avantageux pour tirer du gofier les aiguilles qui y font engagées, pages 406 & 407. Obfervation fur un homme tué par une aiguille qu'il avoit avalée, page 412.

AIL. Tout le monde connoît cette plante, dont les bulbes, ou les goufles, font d'un usage fi commun dans la cuifine. Nous dirons feulement qu'elle eft nommée Allium fativum, C. BAUH. Allium vulgare & fativum, J. BAUH. & TURNEFORT. Allium fativum, caule planifolio, radice compofitâ, ftaminibus tricuspidatis, LINN. C'està-dire, Ail cultivé, felon C. BAUHIN. Ail vulgaire & cultivé, felon J. BAUHIN & Tournefort. Ail cultivé, dont la tige eft enveloppée de feuilles, comme de gaînes, fur-tout à leur bafe; dont les racines forment plufieurs tubercules, nommés goufles, & dont les étamines ont trois pointes, felon LINNÉ.

Prefcrit, Tome III, pages 106, 145.

AILE, nom que porte une espece de biere très-commune en Angleterre. M. JAMES dit qu'elle eft jaunâtre, claire, tranfparente & fort piquante; qu'elle prend au nez; qu'elle eft apéritive & agréable au goût; qu'il n'y entre, ni houblon, ni autres plantes ameres, & que fa grande force vient d'une fermentation extraordinaire qu'on y a excitée par quelques ingrédients âcres & piquants. Les Auteurs de A new and complete Didionary of Arts and Sciences, &c., feconde édition, 4 vol. in-8.° 1773, difent que l'aile eft une liqueur fermentée, que l'on obtient de l'infufion du mâlt, & qui ne differe de la biere qu'en ce que le houblon n'y entre qu'en très-petite proportion.

Il y a plufieurs fortes d'ailes, en Angleterre, qui varient par la feule maniere dont elles-font préparées. L'aile pâle ou blanche, eft faite avec du målt légérement féché; & elle paffe pour plus vifqueufe que l'aile colorée en brun, qu'on prépare avec du mâlt très- fec, ou qui a été grillé. On voit que l'aile des Anglois differe, à bien des égards, de la liqueur que nous connoiffons également fous ce nom. Outre que nos Braffeurs entendent par aile une liqueur fans houblon, c'est qu'elle n'est pour eux que la premiere diffolution de la farine dans l'eau chaude, qu'on fait enfuite bouillir, & dont on obtient,

fans autre préparation, une liqueur doucereufe, même fucrée, mais jufqu'à la fadeur, & qui n'eft pas de garde. (Voyez BIERE & AILB médicamenteuse.)

ALLE amere. Prenez de racine de gentiane,

d'écorce de citron,

de canelle blanche,
d'aile,

quatre onces;

trois onces;

deux onces;

huit pintes.

Coupez tous ces ingrédients en petits morceaux, & laiffez infufer à froid : cette aile eft un ftomachique très-agréa→ ble, fupérieur à la biere d'absynthe ordinaire, & à la plupart des autres préparations de ce genre. (M. B.) ALLE antifcorbutique.

Prenez de racine fraîche de raifort fauvage, une livre ; de racine, coupée & féchée, de grande patience-d'eau, deux livres; quatre onces. Faites infufer dans quarante pintes d'aile : cette aile employée pour boiffon, eft d'un très-grand avantage dans les Maladies fcorbutiques. (M. B. )

de trefle d'eau fec,

AILB diurétique.

Prenez de graine de moutarde, de baies de genievre',

} de chaque huit onces;

de graine de carotte fauvage,

de petite aile nouvelle,

fix onces; quarante pintes.

Cette boiffon eft très-convenable dans les douleurs de gravelle & dans les difpofitions à l'hydropifie. (M. B.) AILB médicamenteufe. L'aile eft fufceptible de s'imprégner des vertus médicamenteufes des plantes, foit par le moyen de la fermentation, foit en les faifant infufer, après que la fermentation est achevée. Le premier procédé paffe, en général, pour le meilleur, parce que la fermentation, agiffant fur les parties fibreuses des plantes, les parties médicamenteuses en font extraites plus abondamment, Comme l'intention, lorfqu'on preferit l'aile médicamenteufe, eft que le malade en fasse sa seule & unique boiffon, il n'est point nécessaire d'être abfolument exact fur les dofes, en général : on peut ordonner une chopine & plus de cette boiffon par jour, & la faire continuer tant qu'il eft néceffaire. Il ne faut cependant pas en faire continuer l'ufage trop long-temps de fuite, parce que les plantes ameres, les feules qu'on mêle à l'aile, font fujettes à affecter la tête, lorfqu'on perfifte trop long-temps dans leur ufage. (M. B.)(Voyez AILE,

pour la différence qui exifte entre celle des Anglois & la nôtre.)

AILE relâchante & laxative.

Prenez de Jéné,

de fommités de petite centaurée,
de fommités d'abfynthe,

d'aloès fuccotrin,

quatre onces; de chaque

demi-once.

Faites infufer dans quarante pintes d'aile. Un demi-fetier de cette boiffon, pris deux fois par jour, ou plus fouvent, s'il eft néceffaire, tient le ventre lâche. (M. B.) AIMANT, pierre ferrugineufe, allez femblable, pour le poids & la couleur, à l'efpece de mine de fer qu'on appelle roche elle contient du fer en quantité plus ou moins confidérable; & c'est dans ce métal, uni au sel & à l'huile, plus que dans la fubftance pierreufe, que réfide la vertu magnétique, qui, comme on fait, consiste à attirer le fer, & à fe diriger conftamment Nord & Sud; propriété merveilleufe, dont la navigation tire tous les jours tant d'avantage. (Voyez le Didionnaire Encyclopédique, article Aimant.)

AIMANT artificiel : ce n'eft autre chofe qu'une lame ou un morceau de fer ou d'acier, auquel on a communiqué la vertu de l'aimant, en frottant cette lame ou ce morceau de fer dans fa longueur, & à plufieurs reprifes, avec une pierre d'aimant armée. Ce morceau de fer, s'il eft bien aimanté, peut auffi communiquer fa vertu à un autre qui ne l'eft pas; mais fi l'on veut s'en fervir comme remede, tel que M. BUCHAN le propose, Tome III, page 30, contre les maux de dents, il eft important qu'il ait reçu fa vertu de l'aimant même.

Prefcrit comme capable d'extraire les parties ferrugineufes entrées dans les yeux, Tome III, page 399. AINE, partie du corps, qui s'étend depuis le haut de la cuiffe, jufqu'au deffus des parties génitales. Mais les aines font, à proprement parler, les deux parties latérales de cette région; ce font celles dans lefquelles eft fitué le pli que forme la cuiile, lorfqu'on la rapproche du bas-ventre.

AIR, fluide invifible, inodore, infipide, ou du moins dont nous ne fentons point la faveur, par l'habitude où nous fommes de l'éprouver depuis l'inftant de notre naillance. L'air, confidéré médicinalement, n'eft autre chofe que l'athmofphere. (Voyez ce mot.)

AIR

AIR (des effets de l') mal-fain fur les enfants. Tome I, pages 77-83. L'air renfermé & corrompu par la tranf piration de plufieurs perfonnes, est une cause de Maladie chez les gens fédentaires. Tome I, page 125 &

126.

AIR. (de l') Tome I, pages 209-226. Avantages de l'air du matin, page 235. Dans quel rapport doit être la chaleur de l'air intérieur des appartements avec celle de l'air extérieur, pour fortir fans rifquer d'être exposé au rhume, à la fluxion, &c., page 253. Heure du jour où l'on peut faire prendre l'air à un convalefcent, page 343. A quoi l'on s'expofe quand, après être refté dans une chambre chaude, & avoir bu chaud, on fort à l'air, page 350. Il faut faire attention à l'air que le malade refpire, Tome II, page 4.

AIR, (de l') dans le Traitement des Maladies. Tome II, page 12. Avantages de l'air frais dans les fievres. Entêtement pernicieux du peuple contre ce précepte, page 24. Les convalefcents doivent fe garantir de l'air froid, page 30. Néceffité de changer les enfants d'air dans les fievres intermittentes opiniâtres, page 57. Avantages de l'air frais dans la fievre continue-aiguë. Précautions avec lesquelles il faut le procurer au malade, page 69. L'air renfermé, mal-fain & imprégné de la vapeur des métaux & des minéraux, eft une des caufes de la pulmonie, page 114. L'air froid & humidé, caufe de la pulmonie,pag. 116. Importance du changement d'air dans la pulmonie pag.118. Changement d'air & exercice en plein air, avantageux dans la confomption, page 142. Le bon air eft un des préfervatifs de la confomption, page 144. L'air mal-sain occafionne la fievre maligne dans lès Hôpitaux, dans les Prifons, &c., page 159. L'air frais eft le premier remede dans la fievre maligne, page 167. L'exercice en plein air est un des moyens préfervatifs de la fievre maligne, page 177. Les femmes enceintes doivent refpirer un air pur, fi elles veulent éviter la fievre miliaire, page 188. On doit fouvent renouveller l'air du malade, dans la fievre rémittente, page 194. Exem ples qui prouvent qu'on peut, en fûreté, exposer en plein air les malades attaqués de la petite vérole, page 209. Il faut renouveller l'air de la chambre du malade, dans la feconde période de la petite vérole, page 213. Tome V.

B

Bon air prefcrit dans les fymptômes de pulmonie qui
furviennent dans la petite vérole, page 226. Il faut
prendre garde de s'expofer à l'air froid dans la conva-
lefcence de la rougeole. Maladies qui en feroient les
fuites, page 265. Importance de l'air pur, lorsqu'il suc-
cede des fymptômes de pulmonie à la rougeole, page 266.
L'air mal-fain peut occafionner les maux de gorge gan-
greneux, page 324. Le changement d'air eft un des
meilleurs remedes dans la coqueluche, page 319. L'air
que refpire le malade doit être fec & chaud dans le
flux exceflif d'urine, page 445.

Néceffité du changement d'air, lorfque le malade ne

crache plus de fang, Tome III, page 29. L'air mal-fain

eft une des caufes de la dyffenterie, page 41. Avantages

de l'air frais dans la dyfenterie, p. 43. Changement d'air

pour prévenir le retour de la jauniffe, p. 116. L'air doit

être chaud & fec pour les hydropiques, page 126; pour

les perfonnes attaquées du rhumatifme chronique, p. 171;

du fcorbut, page 186. Air pur, fec, & qui ne soit

point trop froid, dans les écrouelles, page 201; dans les

dartres, page 219. Quel air doivent refpirer les afthma-

tiques, page 230. Pourquoi l'air pur ne convient pas

toujours aux afthmatiques, ibid. Ils fe trouvent,

général, mieux de l'air pur & sec, page 231. Air frais

dans l'apoplexie fanguine, page 247. Air pur & fec

dans la perte de l'appétit, page 261. Utilité de l'air

frais & fec dans les Maladies de nerfs, page 281. Air

fec & chaud dans la paralyfie, page 309. Air pur &

libre dans l'épilepfie, page 318. Air froid dans l'éva-

nouiffement & la fyncope, chez les perfonnes nerveuses,

pages 144, 345, 348, 349. Air fec & froid dans l'af-

fection hystérique, page 369. Air pur, pendant l'ufage

de la ciguë, contre le cancer, page 436; pour fe ga-

rantir du cancer, page 440.

Combien il eft important que les jeunes perfonnes

jouiffent d'un bon air, Tome IV, pages 111, 114, 117.

Importance de l'air renouvellé chez les femmes en

couches, page 193. Air libre & pur dans le rachitis,

page 290. Néceffité d'un air frais & circulant dans la

chambre qui renferme le noyé, page 422. Comment

l'air peut être rendu nuifible & mortel, page 436. Moyens

de connoître quand l'air des puits, des mines, des lieux

fouterreins, &c., eft mal- fain, page 438. Grand air

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