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tout le corps, ou l'un, ou l'autre des membres fe tient involontairement roide & immobile, on la nomme convulfion.

Les convulfions chez les enfants, dans l'éruption de la petite vérole, ne font pas des fymptômes dangereux, Tome II, page 204, note. Traitement des convulfions dues à des humeurs acres, chez les femmes hystériques, Tome III, page 375. Traitement des convulfions pério diques, ibid.

CONVULSIONS (des) fymptomatiques & effentielles des enfants. Tome IV, pages 293-297.

CONVULSIONS ( des ) fuivies de mort apparente. Tome IV,

page 477.

Secours qu'il faut adminiftrer à ceux qui paroiffent avoir expiré dans les convulfions, pages 478-480. COQUELICOT, Pavot rouge ou fauvage des champs, Ponceau, Mallon de certaines Provinces, &c. Papaver erraticum majus, Rhaeas Diofc. Theophr. Plin., C. B. & TURNEF. Papaver erraticum rubrum, campestre, J. B. Papaver rhes, caule pilofo, multifloro, foliis pinnatifidis incifis, LINN. C'eft à dire, grand Pavot fauvage, Pavot rhæus de Diofc. Theophrafte & Pline, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Pavot fauvage, rouge, des champs, felon J. BAUHIN. Pavot rhæas, dont la tige eft heriffée de poils, qui porte beaucoup de fleurs, & dont les feuilles font pinnées & découpées, felon LINNÉ. I n'eft perfonne qui n'ait vu cette plante, remarquable par la belle couleur cramoilie de fes fleurs, dont les champs enfemencés paroiffent quelquefois tout couverts vers le mois de Mai & Juin. Il est affez ordinairement accompagné du barbeau, on bluet, ou caffe-lunette.

Les fleurs du coquelicot s'ordonnent en tifane avec le miel, comme il est prescrit, Tome II, page 347; mais on fait avec les têtes de cette plante un extrait, qu'on emploie avec fuccès comme calmant. Pour faire cet ex-. trait, il faut cueillir les têtes de pavot rouge avant lear parfaite maturité, c'est-à-dire, un pen vertes, ou avant que les pétales des fleurs ne s'en détachent. Il fe prépare comme nous avons dit au mot Opium. La dofe de cet extrait pour un adulte eft depuis fix grains jusqu'à trente & même au-deflus. M. FOUQUET, de Montpellier, l'a donné avec fuccès dans l'afthme convulfif. Je peux aflurer, dit M. PLANCHON, en avoir obtenu de très

bons effets dans la toux convulfive. Je le prefcris dans la coqueluche avec le kermès minéral: il calme la violence de la toux, & il en éloigne les accès, quand les enfants veulent le prendre conftamment. (Voyez le Naturisme, &c.)

COQUELUCHE. (de la) Tome II, pages 318-366. COR, durillon ou tubercule dur & calleux qui vient aux pieds, & dont la caufe la plus fréquente eft la compreffion des fouliers. (Voyez CORS aux pieds.) CORAIL des jardins. (Voyez PoIVRE D'INDE, &c.) CORALLINE de Corfe, Cette fubftance, qui nous vient de l'Ile de Corfe, eft une espece de mouffe marine; auffi l'appelle-t-on encore moule de Corfe. Nous ne favons. pas les noms qu'elle porte chez les Botanistes. M. MARTIN dit dans la lettre que nous avons citée, Tome III, page 104, que l'ayant préfentée au fameux BERNARD DE JUSSIEU, ce célebre Botaniste répondit ne la pas connoître. Quoi qu'il en foit, cette fubftance, connue actuellement dans nos boutiques, eft d'un rouge brun très-fale fes fibres ne font ni rameufes, ni pierreuses; elle eft douce au toucher; elle exhale une très-forte odeur de poiffon au goût, elle eft très-falée, & la préfence du fel marin y eft très-fenfiblement marquée ; elle coûte de trois à quatre francs la livre.

Prefcrite, Tome III, page 104.

CORDIAL, cordiaux, épithete qu'on donne à une claffe de remedes ftimulants, qui follicitent l'emploi des forces, fans en augmenter le fonds. Ils ne fortifient point, à proprement parler; ils excitent feulement un effort: ils ne font que mettre les forces vitales engourdies, en état d'agir. Auffi cette efpece de remedes ne convient-elle que lorfque la nature eft engourdie & découragée fans être vraiment affoiblie, ou quand elle est affoiblie fans être irritée.

De-là les cordiaux font divifés en deux claffes. La premiere comprend ceux dont nous venons de parler : on leur donne le nom de forts, parce qu'ils agilent par inhalation, par pénétration, & que leurs effets font trèsprompts & prefque foudains: mais ces effets ne font, la plupart du temps, que paffagers, & le plus fouvent que momentanés. Les cordiaux de cette clafle font, le lilium de Paracelfe, l'eau de Luce, l'efprit de fel ammoniac, l'alkali volatil fluor, la liqueur minérale ano

dyne d'Hoffmann, les gouttes anodynes d'Angleterre, &c.; les eaux de fleurs d'orange, de menthe, de canelle, de la Reine de Hongrie, &c.

Les cordiaux de la deuxieme claffe, font plus foibles; mais ils font plus sûrs, & leurs effets font plus durables: tels font, à la fin des Maladies, après de fortes évacuations, les bons aliments, le bon vin vieux, le quinquina, &c.

Dangers des cordiaux les premiers jours de la naissance, Tome I, page 39. L'air frais eft un puiffant cordial pour un malade, page 220. Les cordiaux, lorfqu'ils ne font pas indiqués, font capables d'augmenter la fievre, ou de la donner quand on ne l'a pas, Tome II, page 23. Circonstances qui indiquent les cordiaux, page 25, qui les rendent né ceffaires, pages 51, 76, 147. Le vin poffede toutes les vertus des cordiaux, 148. Fauffe opinion que l'on a de la vertu des cordiaux dans la fievre maligne, page 173. Il n'eft pas de cordial fupérieur au bon vin, page 174. Circonftances qui indiquent les cordiaux, pages 18 & 186. Dangers des cordiaux dans la petite vérole, page 205. Effets des cordiaux & des fudorifiques dans cette Maladie, page 206. Cas qui les indique dans la premiere période de la petite vérole, page 212; dans la feconde, page 219; dans la croifieme, page 223 ; dans la rougeole, page 264. Prescrits, pages 270, 281. Les cordiaux fortifiants font les feuls dont on doive faire ufage dans les maux de gorge gangréncux, page 397. Les cordiaux font dangereux dans l'inflammation de l'estomac, page 368. Modele d'une potion cordiale, page 396. Cordial prefcrit, 419; Tome III pages 88, 160, 325, 339, 346, 347 348 349, $24, 530; Tome IV, pages 192 335. Un excellent cordial eft du vin chaud, avec de la canelle & du fucre, pages 463, 464. CORDON umbilical. On donne ce nom à un paquet de vaiffeaux, compofé d'une artere & de deux veines appellées auffi umbilicales, unies entre elles par un tiflu cellulaire ce cordon part du nombril de l'enfant, & va se perdre dans la fubftance du placenta, attaché au fond de la matrice : il a quelquefois une aune & plus de long; on le coupe ordinairement auffi-tôt que l'enfant est né.

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Où il faut-lier & couper le cordon umbilical lorsque le délivre eft forti avec l'enfant, Tome IV, page 164; lorfque le délivre eft refté dans la matrice, & que l'en. fant eft forti feul, ibid. Temps où il faut lier & couper

le cordon, p. 165. Cas où il ne faut, ni le lier, ni le cou per, ibid. Comment il faut fe conduire lorfqu'on a été forcé de lier & couper le cordon, l'enfant ne donnant aucun figne de vie, page 167. Ce qu'il faut faire à l'enfant bien vivant, après qu'on a lié & coupé le cordon umbilical, page 169.

que

CORDONS fpermatiques, nom qu'on donne à deux faifceaux de vaiffeaux, un de chaque côté, compofés d'une artere & d'une veine, auffi appellées fpermatiques: ces cordons paffent par les anneaux des muscles du bas-ventre, pour le rendre aux tefticules, &c. ( Voyez Tome IV, page 392.) CORDONNIERS. La poiture dans laquelle travaillent ces ouvriers, eft contraire à la fanté. Maladies auxquelles ils font fujets, Tome 1, pages 123 & fuivantes. CORIANDRE, graine ou femence de Coriandre cette graine eft ronde, groffe comme un pois chiche, couverte d'une écorce très-tendre, qui fe brife facilement, & qui eft d'une couleur jaune pâle : fraîche, fon odeur eft très forte & défagréable; auffi ne l'emploie-t-on féchée : alors fa faveur elk douce, aromatique, ayant quelque chofe de celle de l'anis. Il n'eft guere de perfonne qui n'ait une idée plus ou moins complette de cette faveur, pour en avoir mangé en dragées colorées, à la vérité peu eftimées, qu'on enferme dans de petites bouteilles, qu'on donne aux enfants, & qu'on confeille quelquefois aux perfonnes qui prennent des eaux minérales froides. La plante qui fournit cette graine, croît naturellement en Italie & en Espagne on la cultive dans les environs de Paris: on l'appelle Coriandrum majus, C. B. & TURNEF, Coriandrum, J. B. Coriandrum fativum, fiucibus globofis, LINN. C'eft-à-dire, grande Coriandre, felon CASP. BAUHIN & TOURNEFORT. Coriandre, felon J. BAUHIN. Coriandre cultivée, dont les fruits font ronds, felon LINNÉ. Cette plante eft remarquable en ce que fes feuilles ont une odeur fétide, femblable à celle de la punaife. La graine de coriandre coûte deux fols l'once.

Prefcrite comme amer fortifiant, Tome II, page 46; Tome III, page 283.

CORNE de cerf: certe substance, que tout le monde

connoît, fournit quelques préparations médicinales : fimplement rapée, ou en forme des gelées, au moyen

d'une longue cuiffon : on en prépare une poudre qu'on fait bouillir dans de l'eau, & qu'enfuite on fait fécher: on en tire un esprit volatil, qui eft nommé efprit volatil de corne de cerf, auquel on joint quelquefois du fel volatil de fuccin jufqu'à faturation, & alors on l'appelle efprit volatil de corne de cerf fucciné: enfin on en tire un fel volatil, qu'on nomme fel volatil de corne de cerf. La corne de cerf préparée coûte huit fols l'once. (Voyez les autres préparations.)

Preferite, Tome II, pages 184, 272; Tome IV, pages

I53, 233.

IL.)

CORNÉE : c'eft la tunique la plus forte & la plus épaiffe du globe de l'œil; on la divife en cornée opaque, qu'on appelle encore fclérotique, & en cornée tranfparente, nommée fimplement cornée. (Voyez CORNETS acoustiques. Leurs ufages, Tome III, page 405. CORNICHONS. (Voyez CONCOMBRE Commun.) CORPS de baleine. Dangers qui résultent de leur ufage, Tome I, page 35. Ils font dangereux fur-tout par leur forme, qui eft oppofée à celle de la poitrine, ibid, note. Ils font une des caufes éloignées des Maladies de la poitrine, Tome II, page 85; du cancer, Tome III, page 431. Combien ils font dangereux à l'âge où les filles doivent être réglées, Tome IV, page 113.

CORPS étrangers, (des accidents occafionnés par des) arrétés dans l'ofophage & la trachée - artere moyens

de les retirer, Tome IV, pages 402-417. CORPS vitré, humeur ou liqueur gélatineufe, très-tranf parente, reflemblant à du crystal fondu, fituée au fond de l'œil fur la rétine. (Voyez ŒIL.)

CORROBORANT, ou corroboratif, épithete qu'on donne aux remedes qui donnent des forces, ou qui les augmentent. (Voyez FORTIFIANT.)

CORRODANT, c'est la même chofe que corrofif. (Voyez ce mot.)

CORROSIF. On donne ce nom à tous les corps qui font capables de ronger, de corroder, de confumer les parties, au moyen des molécules falines, âcres ou acides dont ils font pourvus; tels font la pierre infernale, la pierre à cautere, le beurre d'antimoine, &c. (Voyez CAUSTIQUE.)

CORROYEURS. Maladies auxquelles font exposés ces ar

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