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tifans. Moyens qu'ils doivent mettre en ufage pour les prévenir, Tome 1, pages 101 & fuivantes. CORRUPTION. (Voyez PUTRIDITÉ.)

CORS (des) aux pieds. Tome IV, pages 525–532. COSMÉTIQUES, nom qu'on donne au fard & aux autres drogues qui fervent à l'embelliffement de la peau, & à tenir le teint frais. COTES, nom que portent des os longs, courbés, placés fur les côtés de la poitrine, dans une direction oblique; tenant d'une extrémité aux vertebres, & de l'autre au fternum, quant aux fept fupérieures ; car les cinq autres font attachées entr'elles au moyen de leurs cartilages. Les côtes font au nombre de vingt-quatre, douze de chaque côté; on les divife en vraies & en fauffes: on appelle vraies les fept premieres, en comptant par en haut, parce qu'elles décrivent un demi-cercle plus parfait que les cinq autres, & qu'elles font plus fixes étant attachées au fternum : les cinq inférieures font nommées fauffes, parce qu'elles font plus mobiles & moins longues que les autres, n'étant point attachées au fternum. (Voyez POITRINE.)

CÔTES, (de la luxation des) Tome IV, pages 372-373. COUCHES.(Voyez ACCOUCHEMENT & femmes en couches.) COUENNE, ou croûte du fang: nom qu'on donne à la fuperficie du coagulum qui fe forme, par le repos, dans la palette qui a reçu le fang d'une faignée : ce coagulum eft par rapport au fang, ce qu'eft le caillé par rapport au lait : il furnage dans une quantité de férofité plus ou moins grande; & fa furface, lorfque le fang vient fur-tout d'une perfonne attaquée d'une Maladie inflammatoire, eft d'un bleu fale, quelquefois jaunâtre ou brun & coriace; c'est ce qu'on appelle croûte ou couenne. Comme la pleuréfie eft la Maladie qui l'offre le plus conftamment, on l'appelle communément croûte pleurétique. (Voyez Tome II, pages 88 & note.) COULEUVRES, (des accidents occafionnés par la piquure des) Tome III, pages 514-517.

COULOIRS, mot générique, qui fignifie canal ou vaisseau. Cependant on affecte cette épithete aux vaiffeaux dans lefquels les fluides ne coulent que dans des temps marqués.

COUP-de-fang. (Voyez APOPLEXIB fanguine.)

COUPEROSE

COUPEROSE blanche. (Voyez VITRIOL blanc.)
COUPEROSE bleue. (Voyez VITRIOL bleu.)
COUPEROSE verte. (Voyez VITRIOL verd.)

COUPS. Dangers qu'il y a d'enterrer fur-le-champ les perfonnes qui paroiffent privées de la vie, après avoir reçu des coups, &c., Tome IV, page 400. Un coup dans le dos a quelquefois dégagé des corps arrêtés dans le gofier, fur-toût dans la trachée-artere , page 41S. COUPS. (de la mort apparente caufée par des) Tome IV, pages 431-436. Cours-de-foleil. (des) Tome IV, pages 109-518. Obfervation fur un homme qui, endormi la tête découverte auprès d'un grand feu, fut attaqué des accidents ordinaires aux coups-de-foleil, page 510.

J

COURBATURE. (de la) Tome IV, pages 486-508. COURS de ventre. (Voyez DIARRHEE.) Le cours de ventre doit être refpe&té dans la petite vérole, Tome II, page 221. Il eft dangereux dans les maux de gorge gangréneux, page 329 ; avantageux pendant la pouffe des dents, page 427. Il ne demande des remedes, dans ce cas, que quand il caufe des tranchées, ibid. Ce qui diftingue le cours de ventre de la dyffenterie, Tome III, page 42. Ce qu'il faut faire lorfque la Nature fufcite un cours de ventre dans la paralylie, cautée par la rentrée de quelque hument, page 304. Remedes contre les vents accompagnés de cours de ventre, page 354.

COURS de ventre des enfants. (Voyez DIARRHÉE des enfants.)!

COUSINS, (infectes.) (des accidents occafionnés par la piquure des) Tume III, pages ƒ 18-520.

COUTELIERS: la posture dans laquelle ils travaillent, est contraire à la fanté; Maladies auxquelles ils font expo fés, Tome 1, page 123 & fuiv, Genre de vie que menent les Conteliers de la Ville de Sheffield en Angleterre, page 133. Ils font exposés à la pulmonie, Tome 11, page 116. COUTURIERES. Maladies auxquelles elles font exposées, comme perfonnes fédentaires : moyens d'y remédier, Tome 1, pages 123 & fuiv.

CRACHATS. Ce que c'eft, Tome I, page 44, note. Caracteres des crachats dans l'inflammation de la gorge,) Tome II, page 313. Néceffité des crachats dans cette Maladie, page 317, dans le courant de la note.

Tume V.

K

CRACHATS cuits; leur caractere, Tome II, page 3.
CRACHEMENT (du) de fang, ou de l'Hémoptyfie. Tome
III, pages 21–30.

CRAIE, nom que porte une pierre calcaire, plus ou moins
friable, dont la couleur, ordinairement blanche, peut
varier, felon les matieres minérales dont elle eft mê-
langée les principaux caracteres de la craie font de
faire effervefcence avec les acides, & d'être changée en
chaux par l'ignition; caracteres cependant qui lui font
communs avec toutes les pierres calcaires. On fe fert en
Médecine de la craie comme d'un abforbant, qui peut
fuppléer aux yeux d'écreviffes, au corail, &c.

On trouve, dans les boutiques, deux efpeces de craies;
celle de Briançon & celle de Champagne: mais il n'y a,
dit M. NAVIER, [Contre-poifons de l'Arfenic, du Su
blimé corrofif, du Verd-de-gris & du Plomb, Tome 1,
page 192, note b.] que cette derniere qui foit abfor-
bante; celle de Briançon ne l'eft nullement : elle ne fait
pas même effervefcence avec le plus fort des acides mi-
néraux; & fi l'on en apperçoit quelquefois une légere,
elle vient de quelques portions, vraiment terreufes, qui
s'y rencontrent; car la craie de Briançon, bien pure,
étant une véritable fubftance gypseuse ou talqueufe,
peut abforber & émouffer les acides, puifqu'elle en eft
faturée elle-même : fi donc on l'emploie quelquefois, en
Médecine, avec fuccès, elle ne peut opérer que comme
fubftance féléniteufe, très-douce & très-fédative, & non
comme un absorbant véritable, tel que la craie de
Champagne.

ne

La craie preferite Tome II, page 123, pour corriger
la mauvaise qualité des eaux, page 429,; dans quelques
Maladies caufées par des acides, Tome III, pages 271,
418; Tome IV, page 233.

CRAINTE, (de la) confidérée comme cause de Maladie,
Tome I, pages 305–315.

CRAMPES. (des) Tome III, page 337-3401

CRAMPES (des) de l'eftomac, idem, pages 337-33 9.
CRAMPES (des) des extrémités, idem, pages 339-340.
CRAMPES (des) auxquelles font fujettes les femmes hysté-
riques, idem, pages 374-375.

CRANE, nom que porte la boëte offeufe de la tête, dans
laquelle font renfermés le cerveau & le cervelet. Le
crâne eft compofé de plufieurs os, dont les principaux

font, le coronal, ou celui du front; l'occipital, ou ce lui du derriere de la tête; les deux pariétaux, ou ceux du deffus de la tête; les deux temporaux, ou ceux des tempes, &c.

CREME de tartre: c'est la portion faline qui fornage l'eau dans laquelle on purifie le tartre, pour en obte nir le fel de tartre; on voit que ce ne peut être que du tartre purifié. On la vend, en poudre, trois fols

l'once.

Preferite, Tome II, pages 74, 169, 285, 300, 377, 387, 389; Tome III, pages 19, 37, 48, 54, 127, 129, 137, 168, 171, 187, 210, 248, 291, 519; Tome IV, pages 12, 25, 189, 238. CRESSON de fontaine, Creffon d'eau ou aquatique. Nafturtium aquaticum fupinum, C. B. Sifymbrium cardamine, five Nasturtium aquaticum, J. B. Sifymbrium aquaticum, TURNEF. Sifymbrium aquaticum, filiquis declinatis, foliis pinnatis, foliolis fubcordatis, LINN. C'eft-à-dire, Creffon aquatique, dont les tiges ne font point droites, felon C. BAUHIN. Creffon aquatique, felon J. BAUHIN. Creffon aquatique, felon TOURNEFORT. Creffon aquatique, dont les filiques font pendantes, les feuilles pinnées & les folioles en forme de cœur, felon LINNÉ. La racine de cette plante eft filamenteuse, blanche, & de chaque jointure ou nœud fortent plufieurs fibres capillaires qui s'enfoncent dans l'eau elle pouffe des tiges longues, courbées, creuses, cannelées, lifes, rameufes, d'un verd tirant quelquefois fur le rouge: fes feuilles font prefque rondes, rangées plufieurs fur une côte, qui eft terminée par une feule feuille : ces feuilles font toujours vertes, d'un verd brun, fucculentes, odorantes, d'un goût un peu piquant & affez agréable : les fleurs naiffent au fommet des tiges & des rameaux, petites, blanches, compofées chacune de quatre feuilles, rangées en croix : il fuccede aux fleurs des filiques, portées fur des pédi cules longs, un peu courbés, qui fe divifent en deux loges, remplies de femences prefque rondes, menues, rougeâtres, âcres au goût. On trouve le creflon de fon taine dans les petits ruideaux, & fur le bord des fontaines les plus pures & les plus limpides : il fleurit au mois d'Août.

:

Prefcrit comme aliment, Tome III, pages 125, 187, 427; à l'extérieur,, page ¡19; Tome IV, page 302.

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CRETE, excroiffance qui vient à l'anus & aux parties na-
turelles : c'est un symptôme affez ordinaire de la Maladie

vénérienne.

CRÊTES (Traitement des ) vénériennes & non vénériennes.
Tome IV, pages 42-44.

CREUX de l'eftomac, ou bréchet. On donne vulgairement
l'un ou l'autre de ces noms, à cette partie fituée entre
les cartilages des fauffes côtes, à l'extrémité du sternum.
CRISE: ce mot Grec fignifie jugement & combat. Les
Médecins ne pouvoient trouver de terme plus énergique
pour exprimer ces efforts tumultucux de la Nature, ce
combat plus ou moins violent, qu'elle livre à la Ma-
ladie, dans les inftants qui précédent celui où le fort
du malade fe décide, foit pour la guérifon, foit pour la
mort, foit pour une Maladie plus fâcheufe que la pre-
miere; car on reconnoît trois efpeces de crifes ; celle
qui procure une guérifon parfaite, celle qui fe termine
par la mort, & celle qui rend la Maladie plus fâcheufe.
On en rencontre même quelquefois une quatrieme, qui
laifle la Maladie indécife; ce qui lui a fait donner le
nom d'imparfaite. On appelle bonne & parfaite la pre-
miere des trois autres; la feconde fe nomme mauvaise,
& la troifieme dangereufe.

Le moment, qui précede la crife, eft toujours très-
laborieux ou plutôt, la veille d'une crife, tous les
fymptômes de la Maladie prennent de l'intenfité. Auffi
le délire, l'affoupiffement, les vertiges, le défaut de
fenfation, l'oubli; les maux de tête, du cou, de l'ef-
tomac; les anxiétés précordiales, le tintement d'oreilles,
les envies de vomir, la foif plus preflante, le pouls
plus agité, la fuppreffion des urines, les borborygmes,
&c., font les fignes qui annoncent le trouble critique.
Dans cet inftant, la fievre redouble avec véhémence ;
& fi la crife doit être bonne & parfaite, la fueur fe
déclare bientôt & baigne le malade; ou il furvient une
hémorrhagie abondante; & l'on voit arriver des vomif-
fements copieux, ou des felles, ou des urines abondantes,
on des crachats, ou des tumeurs, des dépôts, &c.

HIPPOCRATE a obfervé que les jours critiques, c'est-
à-dire, les jours où arrivent les crifes, font, le qua-
trieme de la Maladie, le feptieme, le neuvieme, le
onzieme, le quatorzieme, le dix-feptieme, le vingtieme,
le quarantieme, &c. Tout le monde fera en état de re-

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