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DENT de lion. (Voyez PISSENLIT.)

os,

DENTS. Tout le monde fait que les dents font de petits les plus durs & les plus compactes de tous ceux du corps humain elles font enchâffées, par leurs racines, dans de petits trous, appellés alvéoles. On divife les dents en incifives, en canines ou cilleres, & en molaires. On a, pour l'ordinaire, huit dents incifives, quatre canines, dont les deux de la mâchoire fupérieure s'appellent œilleres, & vingt molaires. On donne vulgairement le nom de dents de fageffe aux dernieres dents molaires, qui fortent ordinairement à l'âge de dix-huit à vingt ans.

DENTS, (du mal de) ou de l'Odontalgie, Tome III, pages 75-81.

A quel âge s'annoncent les dents chez les enfants, & ordre dans lequel elles paroiffent, Tome IV, page 279. Le temps de la pouffe des dents eft très-incertain ibid. DENTITION: c'eft la pouffe des dents; c'eft leur fortie hors des alvéoles.

Traitement de la toux, fymptôme de la pouffe des dents, Tome II, page 356. Le cours de ventre périodique eft avantageux aux enfants pendant la dentition,

page 427.

DENTITION (de la) difficile, Tome IV, pages 279284. Traitement des convulfions des enfants, caufées par la dentition difficile, page 295.

DEPOT, amas d'humeurs qui fe jettent fur quelque partie, & qui forment des tumeurs, des abcès, &c. DÉPÔT, fe dit auffi du marc qu'on trouve au fond du vafe, dans lequel féjournent des liquides qui s'y font épurés.

DEPURATIF, épithete qu'on donne aux médicaments qui purifient la maffe du fang.

DESCENTE : ce qu'il faut faire, lorfque l'inflammation

du bas-ventre eft occafionnée par une defcente, Tome II, page 379. Combien il est important de commencer le traitement des Maladies du bas-ventre & autres Mala dies graves, par examiner fi le malade n'a pas de defcente, & avec quelle précaution il faut faire cet examen, page 380. Ce qui diftingue la defcente crurale du bubon, Tome IV, page 39. Traitement du vomiffement caufé par une descente, page 240. Avant de traiter le

vomiffement, de quelque caufe qu'il dépende, il faut s'aflurer s'il n'y a pas de descente, ibid.

DESCENTES, (des) ou des hernies, ou des ruptures, Tome IV, pages 390-398.

DESSICATIF. On donne ce nom à des remedes qui ont la propriété de deflécher les parties fur lefquelles on les applique.

DÉSOBSTRUANT, ou défobftructif, remede qui ôte ou qui guérit les obftructions.

DETERSIF, épithete qu'on donne à des médicaments externes qui ont la vertu de mondifier, de nettoyer, de purger une plaie, un ulcere, & d'enlever tout ce qui pourroit faire obstacle à la guérison.

DETONNATION. On entend, en Chymie, par ce mot, une explosion avec fracas qui fe fait par l'inflammation fubite de quelques corps combustibles: telles font les explosions de la poudre à canon, de l'or fulminant, de la poudre fulminante, &c. Comme c'eft le nitre qui joue le principal rôle dans la plupart des explofions, le nom de détonnation a, en quelque forte, été affecté, en général, à l'inflammation de l'acide de ce fel, avec les corps qui contiennent du phlogistique; & on le donne afez communément, même à celles de ces inflammations qui n'occafionnent point d'explosion: ainfi l'on dit - faire détonner le nitre avec du foufre, avec des charbons, avec des métaux, quoique par la maniere, dont ces opérations fe font dans la pratique, c'est-à-dire, dans les creufets ouverts, & par parties, le nitre fafle plutôt l'effet d'une fufée, qu'une véritable explosion. Dictionnaire de Chymie.)

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DÉVOIEMENT, (du) Tome II, page 421--422

Réfumé de l'ordre qu'il faut fuivre dans le traitement du dévoiement, page 431.

DEVOIEMENT (du) des enfants, Tume IV, pages 242–248. DIABETES, (du) ou du flux exceffif d'urine. Tome II, page 442--446. En quoi l'incontinence d'urine differe du diabetes, page 447.

DIACODE. (Voyez SIROP diacode.)

DIAGNOSTIC, difcernement, jugement, décifion; connoiffance de l'état préfent & de la nature des Maladies ou de la fanté, par les fignes ou les fymptômes qui les repréfentent & les caractérisent.

DIAGREDE.

DIAGREDE. (Voyez SCAMMONÉE. ) Le diagrede preferit, Tome II, page 396, dans le courant de la note. DIAPHANÉITÉ, transparence: propriété dont jouiffent certains corps de transmettre la lumiere, de façon que d'autres corps peuvent être diftingués & vus à travers; tels font l'air, l'eau, le verre, la corne, &c. DIAPHORÉTIQUE, épithete qu'on donne aux remedes qui excitent la tranfpiration.

DIAPHRAGME, nom que porte la cloifon qui fépare la poitrine du bas-ventro. C'est un muscle très-large, trèsmince fur-tout dans fon centre aponévrotique. Il eft fitué tranfverfalement, comme un plancher entre la poitrine & le ventre. (Voyez Tome II, page 100, note) DIARRHÉE. Ce qui diftingue le choléra-morbus de la diarrhée bilieufe, Tome II, page 417. Caracteres qui font que le dévoiement prend le nom de diarrhée, page 422. DIARRHEE, (de la) ou du cours de ventre, ou du flux de ventre. Tome II, pages 422-432. Ce qui diftingue la diarrhée de la dyflenterie, Tome III, page 42.

DIARRHEE, (de la) ou cours de ventre des enfants. Tome IV, pages 242-248.

DIASCORDIUM, temede ftomachique & légérement aftringent, dont on fait affez d'usage en France. Il est compofé d'un grand nombre de substances, la plupart fortifiantes & ftomachiques. On peut en voir la préparation dans le Codex, & dans les Eléments de Pharmacie de M. BAUME. Les Apothicaires le vendent deux fols le gros.

Prefcrit, Tome II, pages 329, 431; Tome IV, page 19. DIETE: ce mot fignifie, en général, une maniere de vivre réglée, c'est-à-dire, une maniere d'ufer avec ordre de tout ce qui eft indifpenfablement néceffaire pour l'entretien de la vie animale, soit en fanté, soit en Maladie. J'appelle diete, dit GALIEN, non-feulement ce qui regarde le boire & le manger, mais encore le repos, l'exercice, les bains, l'ufage des femmes, le fommeil, les veilles, enfin tout ce qui concerne l'état du corps humain. On voit donc que la diete regarde autant la fanté que la Maladie. Cependant, dans le langage vulgaire, on donne le nom de diete au retranchement des aliments folides, & les Médecins le prêtent eux-mêmes, en général, à cette opinion: car, quand ils veulent réduire Tome V.

L

un malade à la tifane & au bouillon, ils difent qu'ils

le mettent à la diete.

Importance de la diete dans les Maladies, Tome II,

page 9.

DIETE (de quelle efpece doit être la) dans les Maladies

en général. Tome II, pages 10, II.

DIÉTÉTIQUE, partie de la Médecine, qui prefcrit le
régime qu'il faut fuivre, & dans l'état de fanté, & dans
celui de Maladie. (Voyez DIETE.)

DIFFICULTÉ d'uriner. (Voyez STRANGURIE.)
DIGESTIF, épithete qu'on donne au fuc de l'eftomac qui
pénetre les aliments, les divife, les atténue & les rend
propres à nourrir le corps, en les convertiffant en chyle.
(Voyez Suc gaftrique.)

DIGESTIF. Ce nom fe donne également à des remedes
externes, qui, appliqués fur les plaies, hâtent & pro-
curent le dégorgement de la matiere du pus, follicitent
la fonte des humeurs, & fecondent les efforts primitifs
de la fuppuration.

DIGESTION : (Voyez ce que c'eft, Tome I, page 108,

dans le courant de la note.) Combien il eft important

de beaucoup mâcher pour bien digérer, page 157. Il

faut connoître comment le malade digere, Tome II,

pages 6 & 7.

DILATATION, extenfion, action par laquelle un corps
prend un plus grand volume que celui qu'il avoit au-
paravant: c'eft ainfi qu'une verge d'acier, de fer, &c.,
fe dilate, s'alonge dans l'été par la feule action de la
chaleur. Le mot de dilatation eft oppofé, en Médecine,
à celui de contraction; c'est en ce fens qu'on dit : la di-
latation du cœur ; mouvement qui fuit celui de fa con-
traction. (Voyez Cœur.)

DILATATION. La Chirurgie fe fort auffi de cette ex-

preffion pour fignifier l'élargiffement d'une plaie; ainfi

on dit la dilatation d'une plaie, pour exprimer l'ac-

tion de la rendre plus large, plus évafée ; mais cette

dilatation ne fe fait pas avec un inftrument tranchant,

comme l'incifion : elle fe fait avec de la charpie,

avec des tenettes, &c., comme dans l'opération de la

taille, &c.

DISCRET, difcrete, épithete qu'on donne aux boutons,
aux puftules de quelque Maladie, fur-tout de la petite

vérole, lorfqu'ils font diftincts & féparés les uns des autres. Ce terme eft oppofé à celui de confluent. (Voyez ce mot; & Tome II, page 198.)

DISLOCATION. (Voyez LuXATION.)

DISPENSAIRE, nom que portent les Livres de Pharmacie, dans lesquels font décrites les recettes, les formules, ou la maniere de compofer les médicaments, avoués par une Faculté de Médecine tels font les Difpenfaires de Londres, d'Edimbourg, d'un Hôpital, &c. Le Difpenfaire de Paris eft nommé particuliérement Codex medicamentarius.

:

DISSIPATION, récréation, &c. (Voyez GAIETÉ.) DISSOLVANT, épithete qu'on donne aux remedes qui réfolvent les épaiffiffements, les concrétions, &c. (Voyez RÉSOLUTIF.)

DISSOLVANT. En Chymie & en Pharmacie, on entend par diffolvant, tout ce qui divife les corps durs, folides, épais, &c., & les réduit, foit en poudre, foit en forme liquide: c'eft la même chose que menftrue. (Voyez ce mot.) DISSOLUTION. On doit entendre par ce mot l'action par laquelle les parties intégrantes d'un corps s'uniffent avec les parties intégrantes d'un autre corps.

DISSOLUTION. On donné auffi le nom de diffolution au nouveau compofé qui résulte de l'union de ces corps; c'eft ainfi qu'on dit une diffolution de favon, de fucre, &c. par l'eau.

DISSOLUTION. Enfin les Médecins emploient ce terme pour fignifier la décompofition des humeurs.

DISSOLUTION de gomme ammoniac, Maniere de la préparer & de l'adminiftrer, Tome II, pages 94, 347. DISSOLUTION de gomme arabique. Maniere de la préparer & de l'adminiftrer, Tome III, page 18. DISSOLUTION du fang: changement qui s'opere dans le fang par une caufe morbifique, qui le rend plus liquide, & fait qu'il a moins de confiftance que dans l'état de fanté.

Traitement des hémorrhagies occafionnées par la diffolution du fang, Tome III, page 6. Préfervatifs du faignement de nez dû à la diffolution du fang, page 13. Traitement du piffement de fang caufé par la dis→ folution du fang, page 37.

DISTILLATION, opération de Chymic, faite par le

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