EAU de mer. Prefcrite, Tome III, pages 98, 203, 262. EAU d'orge: c'eft la même chofe que décoction d'orge. (Voyez DECOCTION & ORGE.) EAU pannée. Maniere de faire cette boiffon, Tome II, page 369. Prefcrite, ibid. & pages 384, 388, 419. Maniere de la préparer dans ce cas, ibid. EAU phagédéniqué. Prenez d'eau de chaux, de fublimé corrofif, une chopine; trente grains. Mêlez; agitez dans un mortier de marbre. Elle coûte, toute préparée, deux fols l'once. Prefcrite, Tome IV, page 43. EAU de pluie. Qualité de cette efpece d'eau, Tome 1, page 173. EAU de poivre de la Jamaïque, fimple. Prenez de poivre de la Jamaïque, d'eau, demi-livre ; fix pintes. Distillez, jufqu'à concurrence de quatre pintes : cette eau est très-agréable, & peut, dans la plupart des cas, être donnée à la place des eaux diftillées avec les épices les plus difpendieufes. (M. B.) EAU de poivre de la Jamaïque, fpiritueufe, EAU aromatique. Prenez de poivre de la Jamaïque, d'efprit -de-vin redifié, d'eau cominune, demi - livre; douze pintes; huit pintes. Distillez jufqu'à concurrence de douze pintes: cette eau eft un cordial affez puiffant, & peut tenir lieu de l'eau aromatique. (M. B.) Prefcrite, Tome III, pages 338, 352. EAU de pouliot. Prenez de feuilles de pouliot, féchées, une livre & demie ; d'eau, depuis fix jufqu'à huit pintes. Diftillez jufqu'à concurrence de quatre pintes : cette eau poffede, à un dégré très-haut, l'odeur, le goût & les propriétés du pouliot : elle fert d'excipient aux mixtures & aux juleps, qu'on adminiftre aux perfonnes hystériques. Mais l'infufion des feuilles de cette plante, dans de l'eau bouillante, remplit à-peu-près les mêmes vues. (M.B.) Prefcrite, Tome II, page 94; Tome IV, pages 177, 265. EAU de poulet. Prefcrite à grande dose, en boiffon & en lavement, dans le choléra- morbus, Tome II, page 418. (Voyez BOUILLONS.) EAU de puits. Mauvaifes qualités des eaux de puits : moyens de les rendre potables, Tome I, page 172, 173. EAU de Rabel. (Voyez ESSENCE de Rabel.) EAU de la Reine de Hongrie : ce n'eft autre chofe que l'efprit de romarin : on prend les fleurs, les calices, ou indifféremment les feuilles vertes de romarin, mondées de leurs tiges: on verse par-deffus de l'efprit-de-vin, de maniere qu'il furnage d'un bon travers de doigt: on procéde à la diftillation, pour en tirer tout l'efprit-devin, qu'on a employé. Lorsqu'on veut rendre cette eau plus agréable, il faut la diftiller au bain-marie, & n'en tirer que les cinq fixiemes environ. On fait ainfi toutes les eaux fpiritueufes fimples, auxquelles on donne le nom des plantes qui fervent à les compofer. Elle coûte fix fols l'once. Prefcrire pour respirer, Tome III, pages 348, 349, 397, 405; Tome IV, page 188. FAU de riviere. Qualités de l'eau de riviere, Tome I, page 172. EAU rofe. Prenez de roses, nouvellement cueillies, d'eau, fix livres. huit pintes. Distillez jufqu'à concurrence de quatre pintes: cette eau n'eft guere recommandable que par fon parfum. (M. B.) Elle coûte un fol l'once. Prefcrite, Tome II, pages 73, 293; Tome III, page 397; Tome IV, pages 26, 225. EAU de rhubarbe. Eau dans laquelle on a fait infuser, à froid, de la rhubarbe concaffée, en plus ou moins grande quantité, felon que l'on veut que cette eau foit plus ou moins laxative, fortifiante, &c. Prefcrite, Tome IV, pages 220, 238, 247. EAU falée. Eau imprégnée de fel commun. Prefcrite, Tome III, pages 11, 90; en boiffon & en bain, pages 203, 262; extérieurement, Tome IV, page 389. BAU fyptique. Prenez de vitriol bleu, d'alun, } de chaque une once & demie. d'eau, chopine. Faites bouillir jufqu'à ce que & ajoutez, d'huile de vitriol, On fe fert de sette eau pour arrêter les faignements de nez & les autres hémorrhagies. On y trempe des tam- pons ou des tentes de charpie, qu'on applique fur le EAU de fublimé correfif. Faites diffoudre huit grains de fu- blimé corrofif, dans une chopine d'eau commune : fi l'on a befoin d'une diffolution plus forte, on met le double ou le triple de fublimé corrofif. Le principal ufage de cette eau eft à l'extérieur, pour nettoyer les ulceres fordides & confumer les chairs fongueufes des ulceres. (M. B.) EAU de tilleul. Eau diftillée inodore. (Voyez EAUX dif- Eau de tilleul, preferite, Tome IV, pages 185. d'eau-de-vie, un cuiller à café; Verfez le tout dans une pinte d'eau commune; remuez: pinte. Avantages des cataplafmes de mie de pain & d'eau vé- Dangers de l'eau-de-vie, Tome II, page 206. Recom- mandée avec de l'eau commune pour fortifier les yeux, page 303. L'eau-de-vie est un excellent remede dès les premieres apparences de la colique venteufe, page 383 ; mais elle feroit mortelle, s'il y avoit le moindre dégré 438; Tome III, pages 88, 160, 270, 271, 273, 280, 301, 307, 342; prefcrite à l'extérieur, pages 346, 348; intérieurement, 352, 354, 379; prefcrite en vapeurs, page 390; en lotion, 397, 398; intérieurement, 462, 495; prefcrite à l'extérieur, Tome IV, pages 262, 349, 352, 390, 423. Observation fur une ivreffe caufée par de l'eau-de-vie, page 471; fur une ivreffe ayant la même caufe, & qui a été mortelle, page 472. EAU-DE-VIB camphrée. Prenez d'eau-de-vie, de camphre, une pinte; demi-once. Faites diffoudre le camphre dans l'eau-de-vie; confervez dans un vaiffeau bien bouché. (Codex.) Elle coûte deux fols l'once. Prefcrite, Tome IV, page 367. EAU-DE-VIE camphrée, animée avec l'efprit volatil de fel ammoniac. Prenez d'eau-de-vie de vin, de camphie, d'efprit volatil de fel ammoniac, Laiffez digérer le tout ensemble. Prefcrite, Tome IV, pages 423, 426. une pinte; demi-once ; une once. EAU-DE-VIE de Genievre ; c'est la même chose qu'eau de Genievre de Hollande. (Voyez ce mot.) EAUX d'Aix-la-Chapelle. Eaux minérales fulfureuses, (Voyez ces mots) qui prennent leur nom de la Ville d'Aix-laChapelle, fituée dans la baffe-Allemagne, à quatre-vingt lieues de Paris: elles contiennent une fi grande quantité de foufre, qu'elles noirciffent l'argent, & que dans les bains mêmes on trouve du foufre qui s'eft fublimé. Prefcrites, Tome III, pages 115, 173 ; en bain, 220, 306. EAUX de Bagnieres. Eaux minérales chaudes, d'une petite Ville de ce nom, à cinq lieues de Barege, & à douzo de Pau elles font prefque infipides, ayant cependant quelque chofe d'aftringent. : Prefcrites, Tome II, page 397; Tome III, pages 115, 306. EAUX de Balaruc. Eaux minérales chaudes, un peu falées, qui fe trouvent dans un petit bourg de ce nom, Languedoc, à quatre lieues de Montpellier: elles ont une Tome V. * M en chaleur confidérable, qui eft moins forte dans la Ca nicule. Prefcrites, Tome II, page 397; Tome III, pages 157, 173; en bain, page 220; en boisson, pages 250, 306, 390; Tome IV, page 42. EAUX de Barege. Eaux minérales, d'une nature prefque favonneufe, qui ont une faveur douce & une odeur bitumineufe: elles prennnent leur nom d'un petit village fitué dans les montagnes des Pyrenées, à quatorze lieues de Pau. Prescrites, Tome II, pages 397, 464; Tome III, pp. IIS, 205, 220, 306, 429. EAUX Bonnes. Eaux minérales, qui tirent leur nom d'un petit village de Béarn, à fept lieues de Pau. Prefcrites, Tome II, pages 134, 464; Tome III, pages IIS, 205; Tome IV, page 361. EAUX de Bourbon-l'Archambault. Eaux minérales trèschaudes, d'une faveur bitumineufe & légérement acide lorfqu'elles font refroidies: elles prennent leur nom d'un bourg du Bourbonnois, fitué à fept lieues de Moulins & à foixante-cinq de Paris. Prefcrites, Tome III, pages 157, 173, 306, 419. EAUX de Bourbon-Lancy. Eaux minérales très-chaudes, fans odeur ni faveur, quoiqu'on les juge bitumine:fes & fulfureufes elles prennent leur nom d'une petite Ville, à fept lieues de Moulins & à foixante neuf de Paris. Prefcrites, Tome III, pages 306, 308. EAUX de Bourbonne. Eaux minérales très chaudes, d'une faveur falée, d'une odeur fulfureufes & défagréable: elles prennent leur nom d'une petite Ville de Champagne, dans le Baffigny, à fept lieues de Langres & à foixante-neuf de Paris. Prefcrites, Tome II, page 397; Tome III, pages 157, 205, 306, 429, 419, 477. EAUX de Bristol. Preicrites, Tome II, pages 444, 449 ; Tome IV, pages 26, 30. EAUX chaudes ou thermales. (Voyez Eaux minérales.) EAUX de Contrexeville. Prefcrites, Tome II, pages 456, 464, note. BAUX Cordiales, Les vraies eaux cordiales font celles de ca |