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nelle, de fleurs d'orange, de romarin ou de la Reine de Hongrie, de fauge, &c. EAUX de Cranfac. Eaux minérales froides, contenant du fer, du vitriol & un peu de foufre; ce qui les rapproche tellement de celles de Paffy, qu'elles peuvent être fuppléées les unes aux autres. Cranfac, où fe trouvent ces caux, eft un bourg de la Province de Rouergue, à cinq lieues de Rodez.

Prefcrites, Tome II, pages 405; Tome III, page 429. EAUX de Digne. Eaux minérales très-chaudes, dont la faveur eft falée & l'odeur fulfureufe: elles portent le nom de Digne, auprès de laquelle elles fe trouvent : c'est une petite Ville de Provence, à cinq lieux d'Aix, Capitale de cette Province.

Prefcrites, Tome III, pages 173, 205, 306. BAUX distillées, ou eaux obtenues par le fecours de la diftillation. On trouve un grand nombre d'eaux diftillées chez les Apothicaires, & on en trouve les recettes dans la plupart des Difpenfaires. Mais nous ne confidérons les eaux diftillées que comme des récipients commodes & des véhicules appropriés, pour adminiftrer des remedes trèsactifs, & les rendre plus flatteurs au goût & plus agréables à l'eftomac. Auffi ne parlons-nous que de celles qui font les plus capables de remplir ces indications. (Voyez DisTILLATION.) (M.B.)

EAUX de l'eftomac, Maladie, (Voyez GLAIRES de l'eftomac.)

EAUX ferrugineufes. (Voyez EAUX martiales.)

EAUX de Forges. Eaux minérales froides, d'une odeur qui n'eft pas défagréable, & d'une faveur ferrugineufe qui découvre leur nature: elles prennent leur nom d'un bourg de Normandie, fitué à neuf licues de Rouen, & à vingtcinq de Paris.

Prefcrites, Tome II, pages 405, 449; Tome III, pages 263, 429; Tome IV, pages 124, 133, 141, 206. EAUX froides. (Voyez Eaux minérales. ) Les eaux minérales froides dont il eft queftion dans cet Ouvrage, font celles de Cranfac, de Forges, du Mont-d'or, de Pally, de Provins, de Sedlitz, de Spa, de Vals. (Voyez chacun de ces articles.) EAUX martiales ou ferrugineufes, efpeces d'eaux minérales qui font ainfi nommées, parce qu'elles contiennert du fer ou mars, qu'on reconnoît, en ce qu'en y jettant de

la noix de galle, en poudre, elles prennent, foit une couleur pourpre, plus ou moins foncée, foit une couleur violette ou d'un noir délayé. La couleur plus ou moins marquée que la noix de galle communique aux eaux martiales, eft un indice du plus ou du moins de fer qu'elles contiennent.

Prefcrites, Tome II, page 40s; Tome III, pages 68, 262, 270, 293,330, 371, 411; Tome IV, pages

124, 302.

EAUX minérales. On donne ce nom à des eaux de fource, qui sont imprégnées de fubftances minérales, à un dégré qui ne permet pas de s'en fervir pour boiffon ordinaire, & qui les rend propres à produire des effets notablement différents de ceux de l'eau commune; car quoique les eaux de la plupart des fources contiennent plus ou moins de ces fubftances, elles ne font pas, dit M. LE ROY, rangées pour cela dans la claffe des eaux minérales. L'ufage cependant a voulu que l'on comprît auffi dans le nombre des eaux minérales quelques eaux qui font affez pures, & qui ne font remarquables que parce qu'elles fortent chaudes des entrailles de la terre.

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On divife les eaux minérales en froides & en chaudes : ces dernieres confervent leur nom Grec, & font nommées thermales. Nombre d'eaux minérales froides font remarquables par leur favear piquante, approchant des vins ou des cidres mouffeux. On les a nommées acidules, dénomination que quelques Auteurs ont étendue à toutes les eaux minérales froides. On peut encore divifer les eaux minérales en falines, en martiales & en fulfureuses. (Voyez MÊLANGES de Phyfique & de Médecine, Tome I, page 347 & fuiv.)

Les eaux minérales occafionnent quelquefois le diabetes. Pourquoi? (Voyez Tome II, page 442.) EAUX de Moneftier. Eaux minérales très-chaudes, dont l'analyse eft encore à faire, mais qui ont des fuccès étonnants contre les dartres & le rhumatifme. Elles fe trouvent au Monestier, bourg fitué à deux lieues de Briançon. Prefcrites, Tome III, pages 173, 220, 306. EAUX du Mont-d'or. Eaux minérales chaudes, qui ont une odeur de foufre, & une faveur vineufe & bitumineuse; qualités qu'on n'y retrouve plus, lorfqu'elles font refroidies: ces caux fe trouvent en Auvergne, près de la fourte de la Dordogne, à fix lieues de Clermont. Ily

2 auffi au Mont-d'or une fource d'eaux minérales froides. Prefcrites, Tome II, page 397; Tome III, pages 157, 306, 429.

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EAUX de Paffy. Eaux minérales froides, ferrugineufes ou martiales, & fuivant les Chymiftes, un peu vitrioliques: elles fe trouvent au village de Paffy, à une licue de Paris.

Prefcrites, Tome II 2 pages 401, 449; Tome III, pages 263, 371, 429; Tome IV, pages 26, 124, 133,

141.

:

EAUX de Plombieres. Eaux minérales graffes & favonneufes, qui contiennent da foufre ces eaux font ainfi nommées, de Plombieres, petite Ville de Lorraine, près celle de Remiremont, à dix-fept lieues de Nancy.

Prefcrites, Tome II, page 397; Tome III, pages 173,

205, 220, 429.

EAUX de Provins. Eaux minérales froides martiales, qui approchent beaucoup de celles de Forges, par leur nature & leurs vertus: elles fe trouvent à Provins, petite Ville de Champagne, à dix-neuf lieues de Paris.

Prefcrites, Tome II, pages 40, 449; Tome III, page 263; Tome IV, page 133.

EAUX falines. On donne ce nom à celles des eaux minérales qui ne donnent aucun indice de fer, ni de foufre. Outre les fels, foit neutres, foit alkalins, nombre de ces eaux contiennent une terre absorbante: quelques-unes font im. prégnées d'un peu de bitume, mais en fi petite quantité, qu'il mérite à peine d'être remarqué. Les eaux falines font, les unes chaudes, les autres froides, & à des dégrés très-variés. (Voyez Eaux minérales.)

EAUX de Sedlitz. Eaux minérales falines froides, qui contiennent un fel neutre amer, reffemblant beaucoup au fel d'Epfom: elles tirent leur nom d'un village nommé Sedlitz, en Bohême, à neuf lieues de Prague.

Prefcrites, Tome III, pages 398, 429.

EAUX de Spa. Eaux minérales froides, acidules & ferrugineufes. Peu de temps après qu'elles ont été puifées, elles déposent au fond du vaiffeau qui les contient, une fubftance qui reffemble beaucoup à de l'ochre: elles tirent leur nom de Spa, bourg d'Allemagne, à fept lieues de Liege.

Prefcrites, Tome III, page 126; Tome IV, pages 26, 30, 206.

EAUX fpiritueufes. Eaux diftillées avec de l'eau-de-vie, de

l'efprit-de vin ou d'autres liqueurs fpiritueufes, au lieu

d'eau commune, qu'on emploie pour les eaux diftillées

fimples.

Elles font dangereufes dans l'apoplexie fanguine, Toine

III, page 248; avantageufes dans la féreufe, page 252;

dangereufes dans l'indigeftion, page 265. Prefcrites à
l'extérieur, page 345.

EAUX fulfureufes. Eaux minérales imprégnées de foufre

qui fe fublime aux parois des conduits de la plupart de

ces eaux: elles fe reconnoiffent à l'odeur très-analogue à

celle du foie de foufre, mais fur-tout à celle d'œufs durs,

qu'on ouvre tout chauds; elles impriment une couleur

rougeâtre, gorge de pigeon, violette, brune, ou noire,

à la fuperficie des lames d'argent qu'on y plonge ou qu'on

expofe à leur vapeur. On trouve, dans beaucoup de ces

eaux, des efpeces de glaires, qui, féchées, brûlent comme

le foufre, & exhalent la même odeur. Le vinaigre exalte,

dans l'inftant, l'odeur de ces eaux, comme celle de la

diffolution de foie de foufre : ces eaux & cette diffolution

produisent des effets femblables fur l'argent & fur la diffo-

Jution d'argent. Enfin, c'est par une diffolution parti-

culiere du foufre, qu'on parvient à faire des eaux fulfu-

reufes artificielles, qui ont les propriétés fenfibles &

chymiques des naturelles. (Voyez MELANGES de Phyfique

& de Médecine, par M. LE ROY, Tome 1, pages 329.

& 385.)

Les eaux fulfureufes, prefcrites dans cet Ouvrage, font

celles d'Aix-la-Chapelle, de Bourbon-Lancy, de Bour-

bonne, de Dignes & de Vichi. Elles font indiquées,

Tome III, pages 98, 115, 173, 189, 357, 459, 477.

EAUX fulfureufes factices. Maniere de les préparer, Tome

III, page 419. Prefcrites en douche, en bains & en boif-

fon, page 460.

EAUX thermales, ou eaux minérales chaudes. ( Voyez EAUX
minérales.) Les eaux thermales, dont il eft fait mention
dans la Médecine Domestique, font celles de Bagnieres,
de Bourbon-l'Archambault, de Bourbon-Lancy, de Bour-
bonne, de Dignes, du Mont-d'or, de Plombieres, de
Vichi:

Elles font prefcrites, Tome III, pages 157, 211,

220, 250, 305, 306, 308, 390, 405, 419.
EAUX de Vals, Eaux minérales acidules, qui prennent leur

nom du bourg de Vals, dans le Bas-Vivarais, à cinq lieues du Rhône & à fix de Viviers.

Prefcrites, Tome II, page 405; Tome III, pages 263, 429; Tome IV, pages 124, 141.

EAUX de Vichi. Eaux minérales tiedes, d'une faveur vi neufe, d'une odeur fulfureufe & ferrugineufe: elles tirent leur nom de Vichi, petite Ville du Bourbonnois, fur la rive droite de l'Allier, à dix lieues de Moulins. Prefcrites, Tome II, page 397; Tome III, pages 157, 173, 250, 306, 398, 429.

ÉBÉNISTES. Maladies auxquelles ils font exposés. Moyens de les prévenir, Tome I, pages 123 & fuiv.

ÉBULLITION: état de l'eau ou de tout autre liquide que la chaleur fait bouillir.

EBULLITIONS; (des) Maladie légere de la peau, Tome III, pages 222-225.

ECHAUBOULURES. (des) Idem, ibid.

ÉCHAUFFANT, épithete qu'on donne aux remedes qui exaltent la chaleur du corps.

Il ne faut rien d'échauffant aux enfants, Tome I, page so. Les aliments échauffants font une des caufes de la pulmonie, Tome II, page 116. Il faut prendre garde de trop échauffer le malade dans les fievres lentes nerveules, page 149. Erreur fur laquelle eft fondée l'opi nion du peuple, relativement aux échauffants dans la petite vérole, page 206. Piéjugés fur le régime échauffant dans cette Maladie, page 209. Dangers des échauffants, page 211. Suites des échauffants, page 261. Ik faut éviter tout ce qui eft échauffant, pages 281, 298, 368; Tome IV, pages 157, 159. Traitement de la cour bature occafionnée par le régime échauffant, page 496. ECHAUFFEMENT, (de l') efpece d'échauboulures, Tome III, pages 222-225.

ÉCLAIRE. (plante) (Voyez CHELIDOINE.)

ECLISSES: c'eft la même chofe qu'Attelles. (Voyez ce mot.) ÉCONOMIE animale. On doit entendre par cette expreffion, l'ordre, le méchanisme, l'ensemble des fonctions. & des mouvements qui entretiennent la vie des animaux; dont l'exercice parfait, conftant & facile, conftitue l'état de fanté ; dont le moindre dérangement eft, par luimême, Maladie; dont enfin l'entiere ceflation eft la mort.

Elle abhorre toute efpece d'excès, Tome IV, page 486.

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