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ECORCE de citron confite. (Voyez ECORCE d'orange confite.)

ECORCE d'orange confite. Faites tremper des écorces d'orange dans de l'eau à plufieurs reprises, jufqu'à ce qu'elles aient perdu leur amertume; enfuite faites-les bouillir dans une diffolution de fucre fin, jufqu'à ce qu'elles deviennent tendres & tranfparentes. On prépare de la mê◄ me maniere les écorces de citron. Il feroit faperflu d'entrer dans de plus grands détails fur ces préparations, qui appartiennent plus à l'Art du Confifeur, qu'à celui de l'Apothicaire. (M. B.)

ECORCE de Winter. (Voyez CANELLE blanche.) ÉCORCHURES des enfants. Tome IV, pages 2 32-234. ÉCOULEMENT par le canal de l'uretre. Il eft de deux efpeces, virulent & non virulent. Dans le premier cas, il conftitue la gonorrhée-virulente ; ( Voyez ce mot.) dans le fecond cas, la gonorrhée fimple. (Voyez ce mot.)

Symptômes qui précedent l'écoulement virulent, Tome IV, page 7; qui l'accompagnent, ibid. Causes de l'écoulement non virulent, page 27. Traitement, pages 28-32.

ECREVISSES; (pattes d') ce font les bouts noirs des groffes pattes d'écreviffes de mer, qu'on emploie en Médecine. On connoît encore en Médecine une substance à laquelle on a donné fauffement le nom d'yeux d'écreviffes; car ce ne font que des efpeces de béfoards, ou plutôt de petites pierres qu'on trouve dans la tête, & plus fouvent dans l'eftomac des écreviffes.

Prefcrites, Tome III, pages 271, 417 & 418; Tome IV, pages 178, 233, 295.

ECRIVAINS; Maladies auxquelles ils font exposés comme gens fédentaires. Moyens de les prévenir, Tome 1, pages 123 & fuiv.

ECROUELLES. (des) Tome III, pages 196-206.

Les écrouelles font fouvent caufe de l'ophthalmie, Tome II, p. 304. On ne peut donner de mercure qu'avec précaution aux perfonnes attaquées d'écrouelles, Tome IV, page 98. ECROUELLEUX: celui qui eft attaqué d'écrouelles. On donne encore cette épithete au vice qui domine dans ceux qui ont les écrouelles.

EDUCATION. Quel doit être le premier objet de l'édu

cation des enfants, Tome I, page 62. Importance de l'éducation paternelle, page 65. Combien eft nuifible l'éducation vulgaire des filles, page 68. Quelle devroit être l'éducation des filles, page 69. Importance de l'éducation en général, page 90. Grand fecret de l'éducation, page 239. Avis aux peres & meres, & aux maîtres & maîtreffes d'éducation, Tome IV, page 508.

EDULCORER : c'est ajouter du fucre ou du firop à certains remedes, dans la vue de les rendre plus agréables au goût.

EFFERVESCENCE : c'est l'action de deux fubftances l'une fur l'autre, qui excite un bouillonnement & un gonflement: quelquefois elle eft accompagnée de chaleur; d'autres fois elle excite du froid; & d'autres fois elle n'excite ni l'un, ni l'autre.

Potion faline, prise dans son effervefcence, Tome II, pages 439 & 440.

EGLISES. Les fépultures corrompent l'air des Eglifes, Tome I, page 211. Moyens de rendre l'air des Eglifes falubre, page 212. Danger que les femmes courent, en ne relevant de couches que pour fe rendre dans une Eglise froide, Tome IV, page 204.

ELASTICITÉ. (Voyez ce que c'eft, Tome I, page 93, dans le courant de la note.)

ELASTIQUE, épithete qu'on donne à tous les corps qui jouiffent de l'élafticité. (Voyez ce mot.)

ELATERIUM, nom que porte l'extrait du concombre fauvage. (Voyez ce mot. ) Cet extrait coûte dix fols le gros. C'est un purgatif violent, qui ne peut fe donner qu'à très-petites dofes, c'eft-à-dire, depuis deux grains jufqu'à douze pour les tempéraments les plus forts. A cette dofe, il peut tenir lieu de jalap & de scammonée, toujours fufpects, comme remedes exotiques.

L'élatérium prefcrit, Tome IV, pages 235. ELECTRICITÉ : ce mot fignifie, en général, les effets d'une matiere très-fluide, très-fubtile; différente, par fes propriétés, de toutes les autres matieres fluides que nous connoiffons; que l'on a observée capable de s'unir à presque tous les corps, mais à quelques-uns préférablement à d'autres; qui paroît se mouvoir avec une très-grande vîteffe, fuivant des loix particulieres, & dont on ne connoît point encore l'eflence. De toutes les propriétés de la matiere électrique, la plus remarquable est d'attirer

& de repouffer les corps légers; & parce que le fuccin, en Grec electron, a été reconnu, même des anciens Phyficiens, comme jouiffant de la propriété d'attirer des pail. les, &c., on a donné le nom d'électricité aux mêmes phénomenes préfentés par d'autres corps. L'électricité d'un corps fe manifefte encore par les bluettes, les aigrettes de feu qu'on en tire, &c.

ELECTRICITÉ Confidérée comme remede, prefcrite, Tome II, page 397; Tome III, pages 301, 306, 326, 419. ELECTUAIRE. On donne ce nom à une préparation pharmaceutique compofée de poudres très-fines, mêlées intimement avec du firop, du miel, des conferves ou du mucilage. Il faut que les électuaires aient une confistance telle que les poudres ne puiflent fe féparer de ce qui les unit, quel que foit le temps qu'on les garde, & qu'ils ne forment point une male trop folide, afin de pouvoir être avalés facilement. Les matieres qui entrent dans la compofition des électuaires, font fur-tout les substances légérement altérantes, & on doit les choifir le moins défagréables poffible. Les électuaires aftringents, & ceux dans lesquels il entre des pulpes de fruit, ne doivent être préparés qu'en petite quantité; parce que les remedes aftringents, fous forme d'électuaire, perdent leurs vertus à être gardés, & que les pulpes des fruits font fujettes à fermenter. (M. B.)

ELECTUAIRE Contre le crachement de fang. (Voyez-en la recette & l'indication, Tome III, page 29.) ELECTUAIRE Contre la dyfenterie.

Prenez de confection Japonnoife,

de baume de Lucatelle,

de rhubarbe, en poudre,

deux onces;

une once; demi-once ;

de firop de guimauve, quantité fuffifante, pour

faire un électuaire.

Il eft fouvent dangereux de prefcrire des calmants & des aftringents dans la dyfenterie, fans les entre-mêler de purgatifs. Dans l'électuaire que nous prefcrivons, nous joignons un purgatif aux autres ingrédients, ce qui le rend beaucoup plus sûr & plus utile pour le but qu'on fe propofe. On en prend gros comme une noix muscade, deux ou trois fois par jour, felon l'exigence des cas. (M, B). ELECTUAIRE Contre l'épilepfie.

Prenez de quinquina, en poudre,

une once;

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de firop commun, quantité fuffifante

pour faire un électuaire.

de chaque

demi-once.

Le Docteur MEAD prefcrit de prendre un gros d'un électuaire, femblable à celui-ci, foir & matin, pendant trois mois, dans l'épilepfie. Il convient cependant d'interrompre l'ufage de ce remede pendant quelques jours, par exemple, tous les neuf ou dix jours. J'ai ajouté l'étain en poudre, parce qu'il arrive fouvent que l'épilepfie cft occafionnée par les vers. (M. B.)

Prefcrit, Tome III, page 325. ELECTUAIRE Contre la gonorrhée. Prenez d'électuaire lénitif,

de jalap, en poudre,

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trois onces;

de chaque deux gros;

de firop commun, quantité fuffifante

faire un électuaire.

demi-once;

pour Cet électuaire rafraîchiffant & laxatif eft très-avantageux dans l'inflammation & la tenfion du canal de l'uretre, accompagnées de gonorrhée virulente. La dofe eft d'un ou la valeur d'une noix mufcade, deux ou trois fois par jour, plus ou moins, felon qu'il est néceffaire de tenir le ventre relâché. On peut très-bien, dans l'occafion, fuppléer à cet électuaire, par un autre, qui seroit fimplement compofé de crême de tartre & de firop

gros,

commun.

Dans la gonorrhée, lorsque l'inflammation eft calmée, il faut preferire le fuivant.

Prenez d'électuaire lénitif,

de baume de Copahu,

de gomme de guac,

deux onces;

une once;

de rhubarte, en poudre,} de chaque deux gros;

de firop commun, quantité fuffifante

pour faire un éleQuaire.

La dofe eft la même que du précédent. (M, B.)

ELECTUAIRE contre les hémorrhoïdes.

Prenez de fleurs de foufre,

de crême de tartre,

de theriaque, quantité fuffifante pour

faire un électuaire.

une once; demi-once;

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de femences de daucus de Crete,

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