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Prenez de graine de moutarde, en poudre, de conferve de rofe,

de firop de gingembre, quantité fuf

fifante pour faire un électuaire.

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On peut en prendre une cuiller à café, trois ou quatre fois par jour. (M. B.)

ÉLECTUAIRE purgatif rafraîchissant. ( Voyez la maniere de le préparer & l'indication, Tome IV, page 12.) ÉLECTUAIRE de quinquina.

Prenez de quinquina, en poudre, de cafcarille,

trois onces;

demi-once;

de firop de gingembre, quantité fuffifante pour faire un électuaire.

Dans le traitement des fievres intermittentes opiniâtres, on fait bien de joindre la cascarille au quinquina. Cependant, dans les cas où la conftitution feroit difpofée à l'étific, il vaudroit mieux fupprimer la cafcarille, & prefcrire, à fa place, trois gros de fel ammoniac crud. (M.B.) ÉLECTUAIRE Contre le rhumatifme.

Prenez de conferve de rofe,

de cinabre d'antimoine,

deux onces;

une once & demie ; de gomme de gaiac, en poudre, une once; de firop de gingembre, quantité fuffifante pour faire un électuaire. Dans les douleurs opiniâtres du rhumatifme, qui n'eft point accompagné de fievre, on donne, avec un trèsgrand fuccès, une cuiller à café de cet électuaire, deux fois par jour. (M. B.)

ÉLIXIR. On donne ce nom à une teinture, qui ne differe des teintures proprement dites, qu'en ce qu'il eft plus compofé & qu'il n'a pas leur limpidité.

ÉLIXIR acide de vitriol, ou fimplement élixir de vitriol.
Prenez de teinture aromatique,

d'huile de vitriol,

une chopine;

trois onces.

Mêlez peu-à-peu; laiffez repofer: lorfque le dépôt fera formé, paffez à travers le papier à filtrer, pofé sur un entonnoir de verre; conservez dans une bouteille : ce remede eft un de ceux que je connois le mieux convenir aux perfonnes hystériques & hypocondriaques, tourmentées par des vents, dont la caufe eft le relâchement de l'eftomac ou des inteftins: il réuffit parfaitement dans les cas où les amers n'ont aucun fuccès. La dofe eft depuis dix jufqu'à quarante gouttes, dans un verre d'eau

d'efprit volatil aromatique,

Mettez les fleurs de benjoin & l'opium dans l'efprit vo-
latil aromatique; laiffez infufer pendant quatre ou cinq
jours, ayant foin de remuer fréquemment la bouteille;
paffez: cet élixir eft une des compofitions médicinales les
plus agréables & les plus sûres pour administrer l'opium :
il calme les douleurs, appaise la toux & les difficultés de
refpirer: il eft finguliérement avantageux dans nombre de
Maladies des enfants, fur-tout dans la toux convulfive. La
dofe, pour un adulte, eft depuis cinquante jufqu'à cent
gouttes. (M. B.)

Prefcrit, Tome II, page 356; Tome III, page 236;

Tome IV, page 474.

ÉLIXIR de propriété.
Prenez de teinture de myrrhe,

quatre onces;

de teinture de fafran, de chaque trois onces.

de teinture d'aloès,

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Laiffez infufer pendant deux ou trois jours; palez. On

peut prendre de ce purgatif ftomachique, depuis une once jufqu'à une once & demie. (M.B.)

ELIXIR falutaire. (Voyez TEINTURE de fené.)

ÉLIXIR ftomachique.

Prenez de racine de gentiane,

d'écorce d'orange,

deux onces;

une once;

de racine de ferpentaire de Virginie, demi-once; d'eau-de-vie de France, une pinte. Concaffez toutes ces fubftances, & faites infufer dans l'eau-de-vie pendant deux ou trois jours : cet élixir eft un bon ftomachique amer. On peut en prendre un petit verre, deux fois par jour, dans les Maladies de vents dans les mauvaifes digeftions, le manque d'appétit, &c. ; & lorfqu'il eft pris à plus grande dofe, il donne du ton à l'eftomac & réveille l'appétit. (M. B.)

ÉLIXIR de vitriol. (Voyez ÉLIXIR acide de vitriol.) ELLEBORE ou Pied de Griffon. Helleborus niger fœtidus, C. B. & TURNEF, Helleborus niger, flore viridi, vel herbaceo, radice diuturnd, J. B. Helleborus fœtidus, caulo multifloro, foliofo, foliis pedatis, LINN. C'est-à-dire, Ellebore noir, fetide, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Ellebore noir, à fleurs vertes ou herbacées, dont la racine eft vivace, felon J. BAUHIN. Ellebore fétide, dont la tige, qui porte beaucoup de fleurs, eft foliée, & dont les feuilles font en forme de pieds garnis de doigts, felon LINNÉ. Cette plante eft de la fixieme claffe, septieme section, onzieme genre de TOURNEFORT; de la polyandrie polyginie de LINNE; & de la cinquantecinquieme famille des renoncules, fection premiere, d'Adanfon. Sa racine jette de tous côtés une grande quantité de fibres : elle eft noire extérieurement & blanche en dedans : la tige eft garnie de longues feuilles étroites, portées cinq par cinq, ou fix par fix, fur un feul pétiole; ce qui les fait reffembler à des doigts, d'où lui eft venu le nom de pied de griffon: la tige porte dans fa longueur & à fon fommet des touffes des fleurs verdâtres, qui paroiffent dès le mois de Février. On trouve l'ellébore communément dans les campagnes fa racine eft un violent purgatif; cependant on l'a employé avec affez d'avantage, à la dofe d'un gros, bouilli dans un verre d'eau.

L'extrait d'ellébore prefctit en bol, Tome II, page

396, note.

ELLEBORE blanc. Helleborus albus flore fubviridi, C. B. Helleborus albus flore ex viridi albefcente, J. B. Veratrum flore fubviridi, TURNEF. Veratrum album, LINN. C'eft-à-dire, Ellebore blanc, à fleurs verdátres, felon CASP. BAUHIN. Ellebore blanc, à fleurs blanches tirant fur le verd, felon J. BAUHIN. Ellebore à fleurs verdâtres, felon TOURNEFORT. Ellebore blanc, felon LINNÉ. Cette plante a une racine oblongue, tubéreufe, quelquefois plus groffe que le pouce, brune en dehors, blanche en dedans, accompagnée d'un grand nombre de fibres blanches, d'un goût âcre, un peu amer, un peu aftringent, défagréable, & qui caufe des naufées. Elle pouffe une tige d'un pied & demi de haut, cylindrique, droite, ferme, de laquelle naiffent des feuilles placées alternativement, de la figure de celles du plantain ou de celles de la gentiane, de la longueur d'un demi-pied, prefqu'aufli larges, toutes ftriées & comme pliées, un peu velues d'un verd clair, un peu roides, & entourant la tige par leur base, qui eft en maniere de tuyau. Depuis environ le milieu de la tige, jusqu'à son extrémité, fortent des grappes de fleurs, compofées de fix pétales, difpofées en rofe, d'un verd blanchâtre. Au milieu font fix étamines qui entourent le piftil, qui fe change enfuite en un fruit, dans lequel font ramaflées, en maniere de tête, trois graines applaties, membraneufes, de la longueur d'un demi-pouce, contenant des graines oblongues, blanchâtres, femblables à des grains de bled, bordées d'une aile ou feuillet membraneux. Sa racine eft un purgatif violent, qui ne peut fuppléer à la fcammonée. qu'en la donnant à très-petite dofe, comme depuis trois grains jufqu'à fix, en poudre, dans un bouillon.

Les feuilles prefcrites Tome III, page 105; prefcrites en poudre fternutatoire, dans l'apoplexie féreufe peu grave, Tome III, page 252, note.

ELLEBORE noir. Helleborus niger, flore rofeo, C. B & TURNEF. Helleborus niger, fcapo fubunifloro, Jubnudo, foliis pedatis, LINN. C'est-a-dire, Ellebore noir, à fleurs rofacées, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Ellebore noir dont la tige, qui ne porte guere qu'une fieur, eft prefque nue, & dont les feuilles font en forme de pied, felon LINNE. Cette plante eft de la fixieme claffe, septieme fection, onzieme genre de TOURNEFORT; de la polyandrie polyginie de LINNE; de la cinquante-cinquieme fa

mille

mille des renoncules d'Adanfon. La racine eft un amas de fibres fimples, longues & charnues: les feuilles radicales font au nombre de neuf, portées fur un long pétiole : les feuilles des tiges font petites, entieres & ovales, fans pétioles: les fleurs naiflent au fommet des tiges, en rose, d'un rouge très-pâle. L'ellébore noir croît naturellement en Italie, &c. Sa racine s'emploie à la même dofe que celle de l'efpece précédente.

EMAIL des dents. On donne ce nom à la couche offeufe, très-blanche, très-dure, qui couvre toute la partie des dents, qui eft hors des gencives.

EMBROCATION, cfpece d'arrofement ou de fomentation qu'on fait en preffant entre les mains, fur quelque partie malade, une éponge, un morceau de laine ou de coton, des étoupes ou du linge, &c., trempés dans des huiles fimples ou compofées; dans des décoctions, du lait de l'oxycrat, ou autre liqueur.

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Prefcrite, Tome III, page 338; Tome IV, pages 158,

324.

ÉMÉTIQUE, nom générique de tous les remedes qui font vomir; mais on le donne, par excellence, au tartre fłibié. (Voyez ce mot.)

Modele d'une potion émétique, Tome II, page 195. Réflexions fur l'émétique, ibid. Raifons pour lesquelles on ne doit l'employer qu'avec précautions, page 196. Maniere de preferire l'émétique, lorfque les circonftances le demandent abfolument, ibid. Raifons pour lesquelles il faut rejetter l'émétique du traitement de l'empoisonnement causé par l'arfenic, Tome III, page 449. EMMENAGOGUE, épithete qu'on donne à une espece de remedes évacuants, dont la principale vertu eft d'exciter l'écoulement des régles, des lochies, & de favorifer la fortie du furtus.

ÉMOLLIENT, épithete qu'on donne aux remedes qui, par une humidité tempérée & une douce chaleur, ramolliflent les duretés, les tumeurs, les enflures, &c., & relâchent les fibres trop tendues. (Voyez FOMENTATIONS & LaVEMENTS émollients.) ÉMONCTOIRE, partie du corps par laquelle s'évacuent

les humeurs inutiles ou viciées. La peau eft l'émonctoire de toute la fuperficie du corps; le nez eft celui du cerveau; les reins & la veffie font les émontoires pour l'urine, &c.

Tome V.

N

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