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Seul emplâtre dont on puiffe faire ufage contre les dartres, Tome III, page 221. EMPLATRE ftomachique.

Prenez d'emplâtre gommeux, d'huile camphrée,

fix onces;

une once & demie;

de poivre noir, ou de piment,

fi l'on peut s'en procurer,

une once.

Faites fondre l'emplâtre gommeux avec l'huile camphrée; ajoutez le poivre ou le piment, que vous aurez auparavant réduit en poudre. On prend une once ou deux de cet emplâtre, on l'étend für un morceau de peau douce, & on l'applique fur le creux de l'eftomac : c'eft un bon remede contre les vents, caufés par les affections hyftériques & hypocondriaques. On peut frotter le creux de l'eftomac avec un peu d'huile exprimée de macis, ou quelques gouttes d'huile effentielle de menthe, avant que d'appliquer l'emplâtre. Il peut fuppléer à l'emplâtre antihyftérique. (M. B.)

, pages 336,

Preferit, Tome II, page 438; Tome III,j 353; Tome IV, page 341.

EMPLATRE veficatoire.

Prenez de térébenthine de Venife,

de cire jaune,

de cantharides, en poudre fine,

fix onces;

deux onces;

trois onces;

une once.

de graine de moutarde, en poudre, Faites fondre la cire; ajoutez la térébenthine, ayant foin qu'il n'y ait pas trop de feu, crainte de faire évaporer la térébenthine; mêlez exactement; jettez les poudres, & continuez de remuer la maffe tant qu'elle fera chaude. Quoiqu'il y ait plufieurs autres manieres de préparer cet emplâtre, cependant il cft rare d'en trouver une qui lui donne la confiftance convenable. Lorfqu'il eft compote avec des huiles ou d'autres fubftances graffes, fes principes font émouflés, & il eft fufceptible de manquer fon effet d'un autre côté, la poix & la réfine le rendent trop ferme, ce qui eft un inconvénient auffi nuifible. Lorfqu'on n'a pas la facilité de fe procurer cet emplâtre, on peut le fuppléer, en mêlant avec un emplâtre doux, par exemple, l'emplâtre commun ou gommeux, une quantité fuffifante de cantharides en poudre ; ou bien en faifant une pâte avec ces mêmes cantharides, de la farine & du vinaigre. ( M. B.)

Ce que dit ici M. BUCHAN relativement à la con

:

fitance de l'emplâtre véficatoire, préparé d'après les recettes ordinaires, avoit déjà été obfervé par des Médecins: ils avoient remarqué que dans les cas où la chaleur du corps eft confidérablement diminuée ou affoiblie, l'emplâtre véficatoire commun, par fon trop de fermeté, ne produifoit fur la peau qu'une rougeur légere, même après y être resté appliqué pendant trente-fix heures. C'est d'après ces obfervations qu'on avoit imaginé l'onguent véficatoire, qui, étant d'une confiftance plus molle, pénetre avec plus de facilité mais cet onguent étant préparé avec des huiles, a également l'inconvénient dont vient de parler l'Auteur : il fera donc plus sûr de s'en tenir à la formule qu'il décrit, & qui réunit l'avantage de convenir dans tous les cas, ( Voyez VESICATOIRE.) EMPLATRE de Vigo. Il y a deux emplâtres de ce nom, l'un fimple, l'autre avec le mercure: ils font tous deux fondants, réfolutifs : cn voit que celui qui eft avec le mercure, s'emploie lorsque les tumeurs & les nodofités font dûtes à des caufes vénériennes : ces deux emplâtres font très compliqués, malgré la réforme que M., BAUMÉ a introduite dans leur compofition. ( Voyez les Eléments de Pharmacie de M. BAUME.) Ils coûtent l'un & l'autre cinq fols l'once.

Prefcrit, fans mercure, Tome IV, page 302. EMPOIS, compofition gélatineufe que tout le monde connoît. (Voyez fon utilité dans la DYSSENTERIE, Tome III, page 49. ) EMPYEME, colle&tion de pus dans quelque cavité du corps. Cependant, comme cette collection a plus fouvent lieu dans la poitrine que dans toute autre partie, on appelle particuliérement empyeme, l'abcès de la poitrine. EMPYEMB. On donne également le nom d'empyeme à l'opération, par le moyen de laquelle on évacue le pus de ce même abcès. (Voyez Tome II, page 139.) EMPYREUME. On donne ce nom à l'odeur de feu défagréable que prennent les liqueurs, lorfqu'on diftille à trop gran feu.

EMULATION, fuites funeftes de l'émulation imprudente des ouvriers, Tome 1, page 104.

EMULSION, nom qu'on donne à un remede liquide, qui imite le lait par fa couleur, & qui eft formé par l'union de l'eau & d'une fubftance végétale particuliere, contenue dans plufieurs cfpeces de femences; telles que

les amandes douces & ameres; les pignons; les amandes de melon, de courge, &c., & auquel on ajoute souvent du fucre ou du firop, ce qui en fait un médicament agréable. La liqueur, connue de tout le monde fous le nom d'orgeat, n'eft autre chofe qu'une émulfion. « Les émulfions font d'ufage, & comme remedes, & comme récipients de plufieurs fubftances, qui, fans leur fecours, ne pourroient être prefcrites convena»blement fous forme liquide: c'est ainsi que le camphre, pilé avec des amandes, s'unit parfaitement à l'eau, & » forme une émulfion : les huiles pures, les baumes, les réfines & autres fubftances de cette claffe, font également mifcibles à l'eau, par l'intervention des mucilages. (M. B. )

EMULSION aftringente. [ Voyez-en la recette & l'indication, Tome IV, page 246. ] EMULSION camphrée.

Prenez de camphre,

d'amandes douces,

de fucre blanc

d'eau de menthe,

demi-gros; fix;

demi-once;

huit onces.

Pilez le camphre & les amandes dans un mortier de marbre; ajoutez par dégré l'eau de menthe; pafféz, & faites fondre le fucre. On peut donner une cuiller à bouche de cette émulsion, toutes les deux ou trois heures, dans les fievres & autres Maladies qui exigent l'ufage du camphre. (M. B.)

EMULSION Commune.

Prenez d'amandes douces d'amandes ameres ,

d'eau,

une once;

un gros; une pinte.

Dépouillez les amandes de leurs enveloppes; pilez dans un mortier de marbre; ajoutez l'eau peu-à-peu; paffez. (M. B.)

Prefcrite, Tome III, pages 294, 452, 485; Tome IV,

pages 45, SI, 209, seo.

EMULSION de gomme ammoniac.

Prenez de gomme ammoniac,

d'eau,

deux gros;

huit onces.

Réduisez la gomme en poudre; verfez l'eau peu-à-peu, en remuant toujours, jufqu'à ce que la gomme foit diffoute: on prefcrit cette émulfion pour incifer les phlegmcs vifqueux dans la toux, & faciliter l'expectoration. Lorsque

les rhumes font opiniâtres, on peut y ajouter deux onces de firop de pavot. La dofe de cette émulfion eft de deux cuillers à bouche, trois ou quatre fois par jour. (M. B.)

EMULSION de gomme arabique ( de la Pharmacopée d'Edimbourg.) Elle fe fait comme l'émulfion commune, en ajou tant aux amandes, après qu'elles ont été pilées, deux onces & demie de mucilage de gomme arabique: cette émulfion, ainsi que la commune, fe prefcrivent pour boillon ordinaire, dans les cas où il faut adoucir & rafraîchir. (M. B.)

Prefcrite pour boiffon, tandis que les véficatoires font appliqués, Tome II, page 92; Tome IV, page 227. EMULSION huileufe.

Prenez d'eau distillée,

d'efprit volatil aromatique,

d'huile d'olive de Provence,

fix onces; deux gros;

une once.

Mêlez le tout enfemble; ajoutez de firop commun, demionce cette émulfion convient dans les rhumes & dans les toux récentes; mais lorsqu'ils deviennent opiniâtres, au lieu d'efprit volatil aromatique, on fe fervira de l'élixir parégorique. On donne une cuiller à bouche de cette émulfion, toutes les deux ou trois heures. (M. B.)

Prefcrite, Tome II, pages 93, 349, note. ENCENS, ou oliban, substance réfineuse, d'un jaune pâle & transparente; en larmes, femblables à celles du maftic, mais plus groffes, oblongues, arrondies: quelquefois elles font feules; d'autres fois il y en a deux en femble, ce qui les fait reffembler à des tefticules ou des mamelons: c'eft delà que viennent les noms ridicules d'encens mâle & d'encens femelle. On eftime celui qui eft blanchâtre, transparent, pur, brillant & fec. Tout le monde fait que, jetté fur des charbons allumés, fa fumée exhale l'odeur la plus gracieuse, Réduit en poudre, il coûte deux fols le gros.

Prefcrit en vapeurs, Tome III, page 407; Tome IV, page 290. ENCHIFRENEMENT. (de l') Tome III, pages 408-409. ENCRE de fympathie ou fympathique. (Voyez la compofition de cette liqueur, & la propriété qu'elle a de faire découvrir la falfification des vins, faite avec le plomb ou fes préparations, Tome I, page 176, note.) ENCRE à écrire. Preferite, étendue dans de l'eau, pour

:

boiffon, contre l'empoifonnement occafionné par l'arfenic pris intérieurement, Tome III, page 454. ENDÉMIQUE, épithete qu'on donne à certaines Maladies particulieres à un pays & à une contrée, où elle attaque un grand nombre de perfonnes en même-temps & continuellement, ou avec des intervalles, après lefquels la Maladie reparoît de la même nature & avec les mêmes fymptômes à-peu-près c'eft ainfi que les écrouelles font endémiques en Espagne ; la confomption, en Angleterre; les hémorrhoides, en Ecoffe; le goëtre, dans les pays voifins des Alpes ; les fievres intermittentes, dans les lieux marécageux; le fcorbut, dans les pays maritimes & feptentrionaux, &c. La caufe des Maladies de cette efpece, doit être commune à tous les habitans du lieu où elles regnent conftamment; par conféquent, on ne peut la trouver, cette caufe, que dans la fituation & le climat particuliers du Pays; dans les qualités de l'air & des eaux, & dans la maniere de vivre. ENFANTEMENT: c'est la fortie du fœtus parfait & entiérement accompli, hors du ventre de la mere, foit qu'il foit vivant, foit qu'il foit mort. (Voy. DOULEURS de l'enfantement & ACCOUCHEMENT.)

ENFANTS (des) confidérés relativement aux caufes capables d'altérer leur fanté; telles que l'influence des maladies des peres & mercs fur leur conflitution; les erreurs dans la maniere de les habiller, de les nourrir & de les exercer les effets de l'air mal-fain; les défauts des nourrices; & aux moyens de prévenir leurs Maladies Tome 1, pages 1-91.

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ENFANTS. (des) en général, idem, pages 1-15.

ENFANTS. (de l'influence des Maladies des peres & meres fur les) Idem, pages 16-21.

ENFANTS. (de l'habillement des) Idem, pages 21-36. ENFANTS. (des aliments des ) Idem, pages 36-53. ENFANTS. (de l'exercice des) Idem

, pages 3-77.

ENFANTS. (des effets de l'air mal-fain fur les) Idem, pages 77-83.

ENFANTS. (des défauts des Nourrices relativement aux) Idem, pages 83-91.

Il y a de l'imprudence d'exiger des enfants plus que leurs forces ne leur permettent, Tome I, page 112. Il faut laifler dormir les enfants tant qu'ils le defirent, page 241. Qualité des habits qu'il faut aux enfants, page

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