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Le gonflement des tefticules commence par l'épididyme, & finit par lui, Tome IV, page 36. EPIGLOTTE, cartilage mince qui couvre la glotte. (Voyez ce mot.)

EPILEPSIE, (de l') ou du haut mal, Tome III, pages

309-328.

Précaution avec laquelle il faut donner le mercure aux épileptiques, Tome IV, page 98.

ÉPINARD, plante potagere, trop connue pour mériter une description. Nous donnerons feulement les noms fous lefquels les Botanistes l'ont décrite : ils en diftinguent trois cfpeces: ils appellent la premiere, Spinacia vulgaris, capfulâ feminis aculeata, TURNBF. Spinacia mas, J. B. Lapathum hortenfe, feu Spinacia, femine fpinofo, C. B. Spinacia oleracea, LINN. C'est-à-dire, Epi. nard commun, dont la capfule de la graine eft épineufe, felon TOURNEFORT. Epinard mâle, felon J. BAUHIN. Patience des jardins, ou Epinard, dont la graine eft épineufe, felon C. BAUHIN. Epinard légume, felon LINNÉ. Ils nomment la feconde, Spinacia vulgaris fterilis, TURNEF. Lapathum hortenfe, feu Spinacia fterilis, C. B. C'eft-à-dire, Epinard commun ftérile, felon TOURNE FORT. Patience des jardins, ou Epinard ftérile, felon C. BAUHIN. Ils appellent la troifieme efpece, Spinacia vulgaris, capfuld feminis non aculeata, TURNEF. Lapathum hortenfe, feu Spinacia, femine non aculeata, C. B. C'eft-à-dire, Epinard commun, dont la capfule de la femence n'eft point épineufe, felon TOURNEFORT; Pas tience des jardins, ou Epinard, dont la graine n'eft pas épineufe, felon C. BAUHIN.

Prefcrit en aliment, Tome II, page 461, Tome III, pages 111, 190, 257; Tome IV, pages 348, 382. ÉPINE du dos, colonne offeufe, compofée de vingtquatre pieces mobiles, appellées vertebres. Le nom d'épine lui a été donné, parce qu'elle eft munie, dans toute l'étendue de fa partie poftérieure, de plufieurs apophyfes pointues, en forme d'épine : elle commence au bas de la tête avec laquelle elle eft articulée, forme la partie offeufe du cou, defcend le long du dos, & finit à l'os facrum, fur lequel elle eft appuyée comme fur une bafe: elle eft creusée intérieurement, en forme de cylindre, pour renfermer la moëlle alongée, dite aufli moëlle épiniere.

Tome V.

H

ÉPINGLES dangers auxquels on expofe les enfants lorfqu'on attache leurs vêtements avec des épingles. Exemple d'un enfant, mort par la blessure d'une épingle, Tome I, page 30. Imprudence de ceux qui tiennent dans leur bouche des épingles, &c., Tome IV, page 402. Les crochets font des inftruments utiles pour extraire les épingles arrêtées dans le gofier, pages 406 & 407. Obfervation fur une Demoiselle tuée par des épingles qu'elle avoit avalées, page 412.

EPIPLOON, membrane grasse, répandue fur les inteftins, & qui entre dans leurs finuofités. On peut s'en former une idée, en voyant la partie du veau qu'on appelle vulgairement coëffe: elle n'eft autre chofe que l'épiploon de cet animal. Voyez HYDROPISIE de l'épiploon, Tome III, page 143.)

EPISPASTIQUE, épithete qu'on donne aux remedes qui, par leur acrimonie, attirent fortement les humeurs au dehors, tels font fur-tout les véficatoires.

EPONGE. Tout le monde connoît cette fubftance, qui eft une espece de champignon qui se trouve attaché aux rochers qui font dans la mer.

L'éponge propofée pour arrêter les hémorrhagies, Tome IV, page 344; pour extraire les corps arrêtés dans le gofier, page 408. Manieres différentes de l'introduire, ibid. Ses avantages en raison de sa compressibilité, ibid.

EPREINTES, (des) ou du ténesme. Tome III, pages 60,

61.

EQUITATION: ce mot fignifie proprement l'art de monter à cheval; mais, en Médecine, il fe prend seulement pour l'action d'aller à cheval, ou pour l'exercice du cheval.

Avantages de l'équitation en général, Tome I, page 232; dans la pulmonie, dont elle eft le spécifique, fi elle eft prise de bonne heure, Tome II, page 118. Régles qu'il faut fuivre dans l'exercice du cheval, ibid. Signes auxquels on reconnoît qu'il fait du bien, page 119. Prefcrit comme remede, pages 131, 142, 266, 330, 396; Tome III, pages 50, 126, 174, 261. Il y a des perfonnes qui ne manquent jamais d'éprouver le foda ou la cardialgie, fi elles montent à cheval auffi-tôt après avoir mangé ou après avoir bu des liqueurs fermentées,

page 170. Importance de l'équitation dans les Maladies de nerfs, pages 281, 290, 356.

ERETISME: c'est une forte d'affection des parties nerveufes, dans lesquelles il s'excite une plus grande tenfion ou une crifpation de leur tiffu, qui fouffre quelque irritation, d'où s'enfuit plus de fenfibilité. EROSION. On fe fert de ce mot pour marquer une espece de déchirement, fait par une humeur âcre: c'est une forte de folution de continuité qui fe fait imperceptiblement & en détail, dans les parties folides: on l'excite fou vent artificiellement par le moyen des cauftiques. (Voyez ce mot.)

ERRETTE. (Voyez LIERRE terreftre.)

ERUPTION, fortie de taches, de puftules, de boutons,

ou d'autres exanthêmes de la peau, telles que celles de la rougeole, de la petite vérole, du pourpre, de la gale, des échauboulures, &c.

Eruption miliaire critique dans les fievres lentes nerveuses; comment il faut la conduire, Tome II. page

I54.

ERUPTIONS (des diverfes) des enfants, Tome IV, pages

249-262.

ERUPTIVE, épithete qu'on donne aux Maladies accompagnées d'éruption, ainfi qu'à celles qui font crife par une éruption.

ÉRYSIPELE. (de l') Tome II, pages 274-285. ESCARRE: ce mot fe dit particuliérement d'une croûte noire gangrénée, qui se forme fur la peau, fur la chair, fur les plaies & les ulceres, par l'application de quelque cauftique : c'est une partie morte, qui a été brûlée par un cautere actuel ou potentiel, & qui fe détache au bout de quelques jours, d'elle-même, ou par le moyen de quel que onguent digeftif.

ESCARRES gangréneufes. On donne ce nom aux croûtes gangrénées qui fe font voir fur une partie du corps quelconque, dans les petites véroles de mauvais caractere, fur les feffes, dans certaines fievres malignes; & ces dernieres paroiffent produites par la compreffion, tout autant que par la qualité délétere des humeurs. ESPRIT. En Chymie, on donne le nom d'efprit à une liqueur fubtile, volatile, très déliée, &c., telle que celle qu'on retire des vins, & des fubftances aromatiques, comme l'efprit-de-vin, les huiles etfentielles, &c.

Tome V.

ESPRIT ardent. (Voyez ARDENT.)

ESPRIT de corne de cerf. (Voyez ESPRIT volatil de corne de cerf.)

ESPRIT de lavande fimple.

Prenez de fomnités fleuries de lavande, deux livres;

d'efprit-de-vin redifié,

quatre pintes. Faites diftiller, à la chaleur de l'eau bouillante, jufqu'à concurrence de quatre pintes. (Pharmacopée d'Edimbourg.)

Prefcrit, Tome III, pages 307, 349, 405. ESPRIT de lavande compofe.

Prenez d'efprit de lavande fimple, une pinte & demie; d'efprit de romarin,

de 'canelle,

de fantal rouge,

chopine ; une once i trois gros.

Faites macérer pendant fept jours; paffez. (Pharmacopée d'Edimbourg.)

Prefcrit, Tome III, pages 307, 336.

ESPRIT de Mendérérus.

Prenez d'alkali volatil de fel ammoniac, la quantité que Vous voudrez.

Mettez dans un vaiffeau; verfez peu-à-peu du vinaigre distillé, jusqu'à ce que l'effervefcence foit ceffée. On emploie ce remede pour exciter la fueur & les urines. On l'applique à l'extérieur fur les entorfes, les foulures les meurtriflures, &c. Lorsqu'on veut exciter la sueur, on en donne une demi- once dans un verre d'eau de gruau; on la répete toutes les heures, le malade étant au lit, jufqu'à ce qu'on en ait obtenu l'effet defiré. (M. B.)

Prefcrit, Tome II, page 273; Tome III, pages 129, 168; Tome IV, pages 265, 389.

ESPRIT de nitre. (Voyez ACIDE nitreux.)

ESPRIT de nitre dulcifié. On donne ce nom à un mélange d'une partie d'acide nitreux & de deux parties d'efpritde-vin, qu'on laiffe digérer ensemble. (Voyez le Dictionnaire de Chymie.)

Prefcrit, Tome II, pages 214, 403, 457, 467; Tomt III, pages 271, 334, 352.

ESPRIT redeur, nom que porte le principe très-atténué très-fubtil, très-volatil, dans lequel réfide particulićrement l'odeur de tous les corps qui en font pourvus. (Voyez le Dictionnaire de Chymie.)

ESPRIT de fel ammoniac. (Voyez ESPRIT volatil de fel ammoniac.)

ESPRIT de fel commun. (Voyez ACIDE marin.)

Prefcrit, Tome IV, page 283.

ESPRIT de fel dulcifié. On le prépare en faifant digérer enfemble à froid pendant un mois, de l'acide marin & de l'efprit-de-vin. (Voyez le Dictionnaire de Chymie.) ESPRIT de foufre: ce n'eft autre chofe que l'efprit ou l'acide du vitriol, plus aqueux & foiblement uni avec une certaine quantité de principe inflammable. On le retire en faifant brûler du foufre, dans un appareil de vaifseaux convenables: les vapeurs qui s'en exhalent se rapprochent, fe condenfent & fourniffent cette liqueur, dont l'ufage, en Médecine, eft plus sûr que celui de l'efprit de vitriol. Il vaut quatre fols l'once. ( Voyez ESPRIT de vitriol.

ESPRIT de fuccin: liqueur qui fe tire, par la diftillation, du fuccin ou karabé. (Voyez SUCCIN.)

Prefcrit, Tome III, page 252, note.

ESPRIT de térébenthine. (Voyez HUILE de térébenthine.) ESPRIT de-vin, liqueur très-légere, très-volatile, trèsfluide; d'une odeur & d'une faveur fortes, pénétrantes, agréables, parfaitement blanche & limpide, qu'on retire par la diftillation, des fubftances qui ont fubi la fermentation vineufe, fur-tout des vins. Il fe vend trois fols l'once. (Voyez Tome I, page 184, dans le courant de la note.)

Prefcrit, Tome III, pages 19, 303; Tome IV, pages 343, 349, 367, 389, 423. ESPRIT de vin camphré.

Prenez de camphre,

une once;

d'efprit-de-vin redifié, chopine. Faites diffoudre le camphre: cette diffolution s'emploie coinme embrocation, dans les cas de meurtriffure, de contufions, de paralyfie, de rhumatifme chronique, & pour prévenir la gangrene. Si l'on fait diffoudre la quantité de camphre ci-deffus dans une demi-livre d'efprit volatil aromatique, on a l'effence de Ward. (M. B.)

Preferit, Tome II, page 284; Tome III, page 69; Tome IV, pages 350, 389.

ESPRIT-de-vin redifié. On donne ce nom à l'efprit-de-vin dépouillé, par des diftillations répétées, de fon phlegme & de fon huile effentielle groffiere. (Voyez les carac

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