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teres que doit avoir l'efprit-de-vin rectifié pour être bien dans les Eléments de Pharmacie de M. Baumé, pages 461 & fuiv.)

pur,

ESPRIT de vitriol. On donne ce nom aux premieres portions d'acide vitriolique qui paffent lorfqu'on distille du vitriol, ou lorfqu'on concentre de l'acide vitriolique. On le donne même, en général, à tout acide vitriolique chargé de beaucoup d'eau furabondante.

Prefcrit, Tome II, pages 132, 215, 264, 329 335; Tome III, pages 7, 11, 28.

ESPRIT de vitriol dulcifié. (Voyez ESSENCE de Rabel.) ESPRIT volatil aromatique.

Prenez d'efprit de fel ammoniac vineux, huit onces; d'huile diftillée de romarin, un gros & demi ; d'huile diftillée d'écorce de citron, un gros. Mêlez de maniere que les huiles foient parfaitement dif foutes dans l'efprit de fel ammoniac. (Pharmacopée d'Edimbourg.)

Prefcrit, Tome IV, page 389.

ESPRIT volatil de corne de cerf: c'est le produit de la dif tillation de la corne de cerf, faite dans une cornue, au feu de réverbere. Les Apothicaires le vendent trois fols le gros.

Prefcrit, Tome II, page 428; Tome III, pages 128, 150, 346, 348, 368, 419; Tome IV, page 282. ESPRIT volatil de fel ammoniac. On donne ce nom à l'alkali volatil qui fert de base au fel ammoniac, & qu'on a dégagé, par quelque intermede, qui lui a enlevé une partie de fon principe huileux, qui le faifoit cryftallifer & paroître fous forme concrete; en forte qu'il demeure toujours en liqueur, après cette opération. Il fe vend deux fols le gros.

Prefcrit, Tome II, page 316; Tome III, pages 252; Tome IV, page 423.

ESPRITS animaux, fluide qu'on croit circuler dans les nerfs. On lui a donné ce nom, par analogie, à caufe de fon extrême ténuité, & de la volatilité qu'on lui fuppofe. Quant à la nature des efprits animaux, on l'ignore parfaitement.

ESPRITS nerveux, fluide nerveux : c'eft la même chose qu'efprits animaux. (Voyez ce mot.)

ESQUINANCIE inflammatoire. C'eft la même chofe que

l'Inflammation de la gorge. (Voyez INFLAMMATION de la gorge.)

ESQUINANCIE (Caraderes de l') convulfive. Tome II,

page 310.

ESQUINANCIE (Caraderes de l') convulfive fuffoquante. Idem, page 311.

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ESQUINANCIE faule. (Voyez MAUX de gorge fimples.) ESQUINANCIE maligne ou gangréneufe. (Voyez MAUX de gorge gangréneux.)

ESQUINANCIE membraneufe. (Voyez CROUP,

& Supplé

ment à l'article Croup.) ESSENCE. On entend, en Chymie, par effence, la partie distinctive des mixtes, féparée de toutes les autres parties des corps qui la contenoient: c'en eft la partie la plus pure, la plus exaltée, la plus fpiritueuse, dégagée des principes groffiers, par le moyen de la diftillation, Les plantes aromatiques, quelques minéraux, & certaines parties animales, font les fubftances dont on tire les effences, qu'on nomme auffi quinteffences.. ESSENCE de citron. (Voyez HUILE effentielle de citron.) ESSENCE de Rabel, ou eau de Rabel: c'eft l'acide vitriolique dulcifié par le moyen de l'efprit-de-vin. Prenez d'huile de vitriol,

d'efprit-de-vin redifié,

quatre onces;

douze onces.

Verfez peu-à-peu l'huile de vitriol fur l'efprit-de-vin ; laiffez digérer, le vaiffeau étant bouché (Codex.). Elle coûte huit fols l'once.

Prefcrite, Tome II, page 73, Tome III, page: 56. ESSENCE de Ward. ( Voyez ESPRIT-de-vin camphré.) ESSENTIELLE. (Maladie) On donne ce nom à une Ma ladie qui exifte par elle-même ; qui feule bleffe les fonctions vitales & animales, fans dépendre d'aucune affection contre nature: ce terme eft opposé à celui de fymp◄ tomatique. (Voyez ce mot.)

ESTOMAC, (l) que les Anatomiftes nomment encore ventricule, est un vifcere en forme de fac, placé immédiatement fous la cloison nerveuse & mufculeufe appellée diaphragme, (Voyez ce mot.) qui fépare la poitrine du bas-ventre. La figure de l'eftomac eft à-peu-près celle d'une cornemufe. Il a deux ouvertures, une à l'extrémité inférieure de l'œfophage, l'autre où commencent les inteftins ou boyaux. (Voyez Tome I, pages 108 note.)

Néceffité de ne pas faire d'excès dans le manger; démontrée par la capacité de l'eftomac, Tome I.

page 110, note.

ESTOMAC. (douleurs d') (Voyez MAUX d'eftomac.) ESTOMAC. (inflammation de l') (Voyez INFLAMMATION de l'eftomac.)

ESTOMAC. (maux d') Tome III, pages 85-90.

ESTOMAC. (Symptômes de l'engorgement de l') Tome III,

page 425.

ESTOMAC. (des aphtes dans l') Tome IV, page 223. ESTRAGON, plante très-commune, dont on affaisonne ordinairement les falades, & qu'on emploie encore à parfumer le vinaigre. Les Botaniftes l'appellent Abrotanum lini folio, acriori & odorato, TURNEF. Dracunculus efculentus, C. B. Arthemifia dracunculus, foliis lanceolatis, glabris, integerrimis, LINN. C'eft-à-dire, Aurone à feuilles de lin ácres & odorantes, felon TOURNEFORT. Eftragon, bon à manger, felon C. BAUHIN. Armoife eftrigon, à feuilles lancéolées, liffes & trèsentieres, felon LINNÉ..

Cette plante eft une de celles qui font antiscorbutiques, Tome III, page 191.

ÉSULE. (Voyez TITHYMALE.)

ETAIN, métal d'une couleur blanche, fombre, approchant de celle de l'argent, mou, moins élastique & moins sonere que tous les autres métaux, à l'exception du plomb, & qui, quand on le plie, fait un bruit, un cri qui le caractérise, & auquel il est aifé de le reconnoître.

L'étain, même le plus fin, eft an poifon, pourquoi ? Tome III, page 464. Obfervation fur un empoisonne ment caufé par l'étain, pages 465. ÉTAMAGE. Couche d'étain mélangé de plomb, appliqué fur les uftenfiles de cuivre. Dangers de l'étamage ordinaire, Tome III, page 464. Nouvel étamage, qui met à l'abri de ces dangers, pages 471 & 472. (Voyez auffi le Journal de Médecine, Octobre 1779, page 362.) ETERNUEMENT. (Voyez ce que c'eft, Tome III, pag. 324.)

. L'éternuement a quelquefois dégagé des corps atrêtés dans la trachée-artere, Tome IV, page 416. ETHER, nom que porte une liqueur blanche, diaphane, huileufe & d'une odeur particuliere, très-pénétrante, qui s'enflamme aifément, & qui, comme le camphre, brûle dans l'eau: il eft fi volatil, qu'il paffe en entier dans la

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diftillation fans laiffer de réfidu, & fans éprouver d'altération. On l'obtient, par la distillation d'un mêlange d'efprit-de-vin & d'acide vitriolique. Les Chymiftes font bien parvenus à faire de l'éther avec de l'acide nitreux & de l'acide marin, unis à l'efprit-de-vin; mais jusqu'à › préfent on n'emploie, en Médecine, que l'éther vitriolique qui est un puiffant antifpafmodique. Il coûte dix fols le gros; rectifié, douze fols.

L'éther preferit, Tome II, page 438; Tome III, pages 73, 352, 353. L'éther eft le meilleur remede contre l'empoifonnement caufé par les champignons, page 129. ETHIOPS minéral : c'est une combinaison de mercure avec partie égale de foufre, fi cette combinaison se fait par fufion fi elle fe fait fans feu & par trituration, il faut deux parties de mercure fur trois de foufre : cette préparation mercurielle eft d'un noir très-foncé ; ce qui lui a fait donner le nom qu'elle porte. Préparée fans feu, elle coûte deux fols le gros.

Prefcrit, Tome II, page 30s; Tome III, page 106. ÉTIQUE ou hedique, épithete qu'on donne à ceux qui font attaqués d'une Maladie qui confume, qui deffeche toute l'habitude du corps. On la donne encore à une fievre lente qui mine & deffeche peu-à-peu.

ÉTISIE ou hedisie, Maladie qui confume & deffeche ceux qui en font attaqués.

ETOUFFEMENT. ( de ) Tome IV, pages 474-476. ETRANGLEMENT. (del) Idem, pages 476-477. ETUDE. Inconvénients d'appliquer les enfants trop tôt à l'étude, Tome I, page 62. Dangers de l'étude opiniâtre, page 135. Défordres moraux dans lefquels elle entraîne, page 141. Elle eft une des fources des Maladies de nerfs, Tome III, page 382. Traitement de la courbature causée par une étude forcéc, Tume IV, pages 493-496. EVACUANT, épithete qu'on donne à tous les fecours de la Médecine qui font fortir, par les voies convenables, les humeurs qui pechent par la qualité ou par la quantité ainfi la faignée eft, dans ce fens, un évacuant ; les émétiques, les purgatifs, les expectorants, les diurétiques, les fudorifiques, &c., font des évacuants: cependant on entend plus généralement, par ce mot, les purgatifs.

EVACUATIONS (des) accoutumées. Tome I, pages

331-338.

EVACUATIONS. Il faut s'affurer de la nature des évacuas tions du malade, Tome II, page 6. Les malades fupportent mal les évacuations dans la fievre miliaire, page 187. Il faut feconder la Nature dans les évacuations qu'elle follicite lors de la petite vérole, page 221. Dangers des évacuations dans la fievre fcarlatine maligne, page 270. La fuppreffion d'une évacuation accoutumée ou artificielle, peut occafionner une éréfipele, page 276; la phrénéfie, page 287. Il faut rappeller cette évacuation le plus tôt poffible, dans le cas de phrénéfie, page 293. La fuppreffion de quelque évacuation accoutumée, peut occafionner l'inflammation des yeux, page 296; l'efquinancie inflammatoire, page 311. Toute évacuation, telles que les faignées, les purgations, feroient contraires dans les maux de gorge gangréneux, page 327; dans la colique hystérique, page 390. Il ne faut pas tenter d'arrêter les évacuations dans le choléra-morbus, à moins qu'elles n'affoiblissent trop le malade, page 419. Traitement de la diarrhée ou cours de ventre, caufé par la fuppreffion d'une évacuation accoutumée, page 421. Les évacuations ne conviennent pas dans la diarrhée caufée par de violentes passions, page 427. Traitement du vomitment caufé par la fuppreffion d'une évacuation accoutumée, page 434. Les évacuations font contraires dans le vomiffement caufé par les paffions violentes, page 438. Les évacuations font néceffaires contre toute rétention ou fuppreffion d'urine, page 454.

Importance de rappeller les évacuations fupprimées dans le rhumatisme chronique, T. III, p. 173. Circonftances qui indiquent les évacuations dans la mélancolie page 291. Traitement du hoquet caufé par la fuppreffion d'une évacuation accoutumée, page 335.

La cellation d'une évacuation accoutumée, en quelque petite quantité qu'elle foit, fuffit pour altérer la fanté, & fouvent pour mettre la vie en danger, Tome IV, page 141. Les évacuations constituent presque toute la médecine des enfants, page 215. Traitement de l'évanouiflement qui furvient dans le cours des Maladies accompagnées de grandes évacuations, page 466. ÉVANOUISSEMENT (de l') auquel font exposées les perfonnes nerveufes, & qui ne dépend que de l'irritabilité. Tome III, pages 343

349.

ÉVANOUISSEMENT (de l')& de fes divers dégrés, tels que

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