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paroît beaucoup plus convenable de confeiller de les acheter chez les Apothicaires, que de les préparer foi» même. Nous nous contenterons de nommer les extraits qui font le plus ordinairement employés dans la Médecine domestique; ce font l'extrait d'abfynthe, qui » coûte deux fols le gros; l'extrait de ciguë, qui vaut » trois fols le gros; l'extrait d'ellébore noir, qui fe vend quatre fols le gros; l'extrait de gaïac; l'extrait de gentiane, qui coûte deux fols le gros; l'extrait de jalap ; အ l'extrait de pavot; l'extrait de quinquina, qui, fait à l'eau, coûte huit fols le gros, & douze fols, fait au vin; » l'extrait de régliffe.» (M. B.)

EXTRAIT de ciguë. (Voyez le mot EXTRAIT.)

Prefcrit, Tome II, page 363; Tome III, pages 205, 436; Tome IV, pages 35, 36, 39.

EXTRAIT de quinquina. (Voyez le mot EXTRAIT.)

Recommandé, Tome 11, page 365; Tome IV, page

193.

EXTRAIT de Saturne ou de plomb, de Goulard. ( Voyez VINAIGRE de Saturne.)

EXTRÉMITÉ : ce mot, qui fignifie le bout d'une chofe, la partie qui la termine, a la même fignification en Médecine: c'eft dans ce fens que les bras & les jambes font appellés les extrémités du corps: les bras fe nomment extrémités fupérieures, & les jambes extrémités inférieures.

EXULCERATION; action de caufer ou de produire des ulceres. L'arfenic exulcere l'eftomac & les inteftins; les humeurs corrofives, telles que celle de la gonorrhée virulente, celle de certaines plaies, exulcerent la partie de la peau qu'elles touchent, &c.

FA

ALSIFICATION, altération, détérioration : ce terme fe dit de l'action de gâter, d'altérer les remedes au point d'en rendre l'ufage dangereux,

FALSIFICATION des vins, faite avec le plomb, ou fes préparations; moyens de la reconnoître. (Voyez Tome I, page 175, note.)

FALSIFIÉ, falfifiée, épithete qu'on donne aux remedes gâtés, altérés, &c. ( Voyez FALSIFICATION.) FARINE (caracteres de la bonne ) de froment, Tome I, page 192, dans le courant de la note.

FARINE

FARINE (caracteres de la bonne) de feigle. Idem, ibid. dans le courant de la note.

FARINES refolutives. On donne fpécialement ce nom aux quatre fuivantes; favoir, celle d'orge, de feve, d'ers ou d'orobe, & de lupin; mais celle de froment, de lentille, de lin, de fénugrec, le méritent au moins autant. Les farines réfolutives fe vendent, collectivement & mêlangées, un fol l'once.

FAUX-féné. (Voyez BAGUENAUDIER.)
FAUSSES côtes. (Voyez CÔTES.)

FAUSSE-couche. (Voyez AVORTEMENT.)

FEBRIFUGE, épithete qu'on donne aux remedes propres à guérir les fievres; tel eft par excellence le quinquina. (Voyez ce mot.) Tels font encore les faules, le maronnier d'Inde, le putiet, le frêne & le prunier épineux, qu'on peut heureusement fubftituer au quinquina. (Voyez chacun de ces mots, & Tome II, page 47, note.)

Mixture fébrifuge convenable aux enfants attaqués de fievre intermittente, Tome II, page 56.

FÉCES, ou lie. On donne ce nom au dépôt qui fe forme dans certaines liqueurs, par le repos.

FEMMES. Quelle devroit être l'éducation des femmes, Tome I, page 10. Quelle eft leur influence dans la fociété, page 11. C'eft à la négligence des hommes qu'il faut attribuer l'ignorance des femmes, page 12. La négligence des Médecins, relativement aux Maladies des enfants, a été caufe que les bonnes-femmes fe font mêlées de traiter les enfants, page 13. Ce qui fupplée, jufqu'à un certain point, à l'exercice chez les femmes, page 231. Les occupations fédentaires ne conviennent qu'aux femmes, page 233, note. Inconvénients des talons hauts des fouliers des femmes, page 356.

Les femmes ont des Maladies que n'ont pas les hommes, & demandent à être traitées avec plus de précautions, Tome II, page 3. Maniere de queftionner une femme malade, page 8, note, Comment on doit fe comporter avec les femmes ayant leurs régles, dans la pleurésie, p. 89.

L'afcite, ou hydropifie du bas-ventre, eft plus facile à guérir chez les femmes & les filles, que chez les hommes, Tome III, page 124. Remedes contre les vents, dont les femmes peuvent être attaquées lors de la celation des règles, page 354

Tome V.

*P

FEMMES (de l'affedion hystérique, Maladie particuliere aux) Tome III, pages 360-375.

Symptômes particuliers de la vérole chez les femmes, Tome IV, page 14.

FEMMES. (des Maladies des) Tome IV, pages 106-211. Symptômes que préfente l'enfant qui naît d'une femme ayant la vérole, p. 304; qui naît d'une femme qui a pallié cette Maladie pendant la groffeffe, ibid. FEMMES enceintes ou Femmes groffes. Maniere dont elles doivent fe conduire pour prévenir la fievre miliaire, Tome II, page 188. Elles doivent obferver ftrictement le régime rafraîchiflant, ibid. Combien font exposées les femmes enceintes qui n'ont pas eu la petite vérole, page 238. Ce qu'il faut faire dans la toux des femmes groffes, page 357. Les femmes groffes qui font fujettes à vomir, doivent être tenues tranquilles de corps & d'efprit. Ce qu'elles doivent faire d'ailleurs pour prévenir le vomiffement, p. 436. L'incontinence d'urine, chez les femmes groffes, fe guérit ordinairement par l'accouchement. Remedes lorfque cette Maladie persiste, page 449. Ce que doivent faire les femmes groffes attaquées de la fuppreffion, ou de la rétention d'urine, p. 456.

La méthode de traiter la Maladie vénérienne chez les femmes groffes, eft celle des lavements antivénériens, Tome IV, page 96. On ne peut leur donner du mercure dans les derniers mois de la groffeffe, ib. Les femmes groffes, qui ont le goût dépravé, n'ont befoin d'aucun remede. Ce qu'il faut faire alors, p.

125.

FEMMES (des Maladies des) enceintes, ou des femmes groffes. (Voyez GROSSESSE.)

De ce qu'il faut faire lorfqu'une femme groffe entre en travail, Tome IV, p. 157. Avantages de la méthode des lavements antivénériens, pour traiter la ve role chez les femmes groffes, p. 307. Autres méthodes, ibid.

FEMMES en couches. La fievre miliaire eft fréquente aux femmes en couches, Tome II, p. 180. Caufes de cette fievre chez les femmes en couches, p. 181. Symptômes de cette fievre chez les femmes en couches, page 182. Caracteres des puftules miliaires chez les femmes en

couches, page 183. La faignée leur eft, pour l'ordinaire, contraire dans cette Maladie, page 187. Précautions qu'exige le traitement de cette Maladie chez les femmes en couches, ibid. Obfervation fur les moyens de prévenir cette fievre chez les femmes en couches, 188. Les fautes que l'on commet dans le régime des femmes en couches, viennent de l'idée fauffe que l'on fe fait de l'accouchement, 189. Importance du régime tempéré & rafraîchiffant chez les femmes en couches, page. 190.

De l'utilité dont peuvent être des aides auffi-tôt que la femme eft accouchée, Tome IV, page 164. De la maniere de délivrer la femme qui vient d'accoucher, & de la garnir, page 169. En quoi doivent confifter les linges qui fervent à garnir l'accouchée, page 171. Dangers de ferrer le ventre des accouchées. Maladies & accidents auxquels donnent lieu les ventrieres, ibid. Seule ligature dont aient befoin le ventre & le fein d'une accouchée, page 172.

FEMMES (traitement qui convient aux) en couches. Tome IV, , pages 175-176.

FEMMES (des Maladies des) en couches; telles que l'in flammation des mamelles, la fuppreflion des lochies & la gerçure des mamelons, la fievre miliaire, la fievre pourprée, la fievre puerpérale, la fievre de lait, le poil, Tume IV, pages 176--204.

FEMMES (de l'attention que doivent avoir les) en couches, lorfqu'elles relevent. Tome IV, page_203.

FENOUIL ordinaire, fenouil doux, Feniculum vulgare germanicum, C. B. & TURNEF. Anethum fœniculum fructibus ovatis, LINN. C'eft-à-dire, Fenouil commun des Allemands, felon C. BAUHIN & TournefORT. Aneth Fenouil, à fruit ovale, felon LINNÉ. Cette plante eft de la septieme claffe, deuxieme fe&tion, premier genre de TOURNEFORT, de la pentandrie digynie de LINNÉ, & de la quinzieme famille des ombelliferes d'Adanson. Sa racine eft vivace, de la groffeur du doigt & plus, droite, blanche, d'une faveur aromatique mêlée de douceur: fes tiges s'élevent de quatre à cinq pieds; elles font droites, cylindriques, cannelées : les feuilles naiffent alternativement le long des tiges, où elles font portées fur un pétiole membraneux, dont la bafe embraile le contour de la tige, fans cependant y faire l'anneau :

elles font divifées en lobes étroits, d'un verd foncé ;
d'une faveur douce; d'une odeur fuave : chaque lobe
eft cylindrique, & ceux qui font aux extrémités font
fins comme des cheveux : les fleurs fortent du fommet -
des tiges; elles font en parafol arrondi, dont chaquet
fleur eft en rofe, jaune, odorante, appuyée fur un
calice qui fe change en un fruit, qui renferme deux
graines oblongues, un peu groffes, convexes, cannelées
d'un côté, applaties de l'autre, noirâtres, d'une faveur
un peu âcre & forte. Le fenouil abonde dans les terreins
pierreux, & dans les vignes, aux pays Méridionaux.
On le cultive facilement dans nos jardins, & la graine
de ce dernier devient douce par la culture; ce qui en
fait une variété, qu'on appelle fenouil doux, felon
M. GEOFFROY.

Prefcrit, Tome II, pages 104, 110; Tome III, pages

53, 398; Tome IV, page 248.

FER, ou Mars, métal imparfait, d'une couleur blanche,
livide, grife, le plus dur des métaux, le plus élastique
& le plus difficile à fondre, à l'exception de la platine.
Une des principales qualités du fer, & qui le rend très-
facile à reconnoître, c'eft que réduit en limaille, il est
attirable par l'aimant.

Prefcrit, Tome III, pages 325, 327, 353, 370,

379, 384; Tome IV, pages 118, 206.

FER-chaud, ou Soda. (Maladie.) Tome III, page 267--273.

FERMENTATIF, état d'un corps actuellement en fermen

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