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aux perfonnes fuffoquées, pages 439, 440, 443. Pour rappeller à la vie les afphyxiques, il faut dépouiller l'air de la qualité ftagnante & de fon élasticité, page 445. Moyens de détruire l'air méphitique produit par la vapeur du charbon allumé, page 446. Propriété de l'eau pour rétablir l'air dans fon état naturel, page 447. Importance de l'air libre dans l'afphyxic, page 449. Moyens de détruire l'air méphitique des foffes d'aifance, appellé communément plomb, page 450. L'air frais & pur eft le premier fecours de l'évanouissement, page 468. AIR de la nuit, Voyez Serein.

AISSELLE, cavité qui eft fous la partie la plus élevée du bras, & qui fe couvre de poils à l'âge de puberté. Le vulgaire appelle cette partie le gouflet.

ALBUGINÉE. Nom que porte une membrane de l'œil. (Voyez ŒIL.)

ALBUM Canis. (Voyez ALBUM Græcum.)

ALBUM Græcum, ou Album Canis, ou Cynocropus : ce n'eft autre chose que l'excrément ou la crotte blanche de chiens. On prétend qu'elle est déterfive, atténuante, réfolutive, utile dans la pleuréfie, l'efquinancie, &c. Mais M. BUCHAN a raison de la mettre au rang des nids d'hirondelles, des toiles d'araignées, & autres remedes auffi dégoûtants & d'auffi peu de valeur. (Voyez en outre Tome II, page 321.)

ALEXIPHARMAQUE, épithete qu'on donne particuliérement aux remedes qui s'oppofent à l'action & aux effets des poisons, pris intérieurement : on leur donne encore le nom d'Alexiteres. En général, on entend par cette efpece de remedes, ceux que l'on donne dans les fievres de mauvais caracteres, comme dans la fievre maligne. Fauffe opinion qu'on a de la vertu de ces remedes, Tome II, page 173. Ce qu'on doit penfer de cette clafle de remedes, ibid. note 13.

ALEXITERES, c'eft la même chofe qu'Alexipharmaques. (Voyez ce mot. )

ALIMENT. On entend par aliment tout ce qui, entré dans le corps d'un animal, fe change en sa propre subs tance, fans en changer l'état naturel. On voit que le terme aliment eft borné aux feules chofes qui nourriffent & foutiennent le corps dans l'état de fanté. Les aliments font donc bien différents des médicaments ou remedes, (Voyez ce mot,) puifque la propriété de ceux-ci eft de

changer l'état actuel du corps, d'en chaffer la Maladie & d'y rappeller la fanté.

ALIMENTS (des) qui conviennent aux enfants, Tome 1, pages 36-53.

ALIMENTS (des) qui conviennent aux Gens de Lettres. Tome I, pages 154-157.

ALIMENTS (des) en général. Tome I, pages 158-209.

Il faut faire attention aux aliments dont le malade faifoit ufage en fanté, Tome II, page 4. Averfion des aliments folides, infpirée par la Nature dans les fievres, page 23. Ce que doivent être les aliments dans les fievres, lorfqu'ils font indiqués, ibid. La Nature inspire souvent le goût des aliments convenables à la Maladie, page 29. Quels doivent être les aliments des convalescents, page 31; entre les accès d'une fievre intermittente, page 39; dans la fievre continue - aiguë, page 67. Quel eft le guide qu'on doit fuivre dans l'adminiftration des aliments, page 68. Ils doivent être doux dans la fluxion de poitrine, page 104. Quels doivent être les aliments dans la faulle fluxion de poitrine, page 110. Les aliments falés & échauffants font des caufes de la pulmonie, page 116. Aliments dont on doit faire ufage dans la pulmonie, page 125. Ils doivent être pris en petite quantité à la fois dans la pulmonie, page 128. Il est important de donner des aliments en petite quantité à-la-fois, mais répétés fouvent, dans la fievre putride maligne, page 170. Les aliments fains font des préservatifs de la fievre maligne, page 177. Quels doivent être les aliments dans la petite vérole, page 210. Avantages des aliments légers dans la premiere période de la petite vérole, page 212. Aliments qui doivent accompagner l'ufage du quinquina acidulé, prefcrit dans la petite vérole, lorfqu'il furvient des pétéchies, page 215. Quels doivent être les aliments dans la rougeole, pages 262, 265. Il faut s'abstenir des aliments venteux après avoir éprouvé la fievre bilieufe, page 273. Aliments qui conviennent dans l'éryfipele, pages 280, 285; dans la phrénéfie, page 291; dans l'ophthalmie eflentielle, page 298; dans l'efquinancie inflammatoire, page 314; dans les maux de gorge gangreneux, page 326; dans le rhume, page 338; dans la coqueluche, page 359; dans l'inflammation de l'eftomac, page 368; dans la diarrhée ou cours de ventre, pages 425, 430. Aliments répétés fouvent aux femmes

groffes pour prévenir le vomiffement, pages 436, 441. Aliments qui conviennent aux malades attaqués de l'incontinence d'urine, page 448; dans la fuppreffion & la rétention d'urine, page 457; dans la gravelle & la pierre, page 461.

Aliments prefcrits dans le crachement de fang, Tome III, pages 26, 29; dans la dyfenterie, pages 44, 50; dans le flux hépatique, page 14; dans les maux de tête, page 66; dans la jauniffe, page 111; dans l'hydropific, pages 125, 133; dans le rhumatisme aigu, page 168; dans les écrouelles, page 201; dans l'asthme, page 229; dans la conftipation, page 257. Les aliments gras, pris journellement, peuvent occafionner la perte de l'appétit, page 261. Quels doivent être les aliments dans les Maladies de nerfs, pages 279, 289, 301, 318. Traitement du hoquet caufé par les aliments venteux, page 334. Quels doivent être les aliments dans le cochemar, page 341; dans l'abattement & le découragement, page 356. Effets fucceffifs d'une trop grande quantité d'aliments, page 382; d'une trop petite quantité, ces deux excès étant des fources de Maladies de nerfs, page 383. Aliments dans les Maladies des yeux, page 387. Aliments préservatifs du cancer, page 440. Traitement de l'empoifonnement occafionné par le verd-de-gris pris avec les aliments, page 478. Quels doivent être les aliments dans la rage, page sor.

Aliments qui conviennent dans la gonorrhée virulente, Tome IV, page 9; lors de la premiere éruption des régles, page 116; dans la suppression des régles, page 119; dans les fleurs blanches, page 140; pendant la groffelle, pages 149, 152; dans la couche, pages 176, 177; dans la fievre pourprée des femmes en couche, page 193; dans la fureur utérine, page 209. Les aliments mal-fains occafionnent des éruptions aux enfants, page 250. Importance des aliments fains dans le traitement de la teigne des enfants, page 266. Aliments qu'il faut prefcrire dans le rachitis, page 290. Accidents mortels caufés par des aliments avalés en male trop confidérable, page 403. Quels doivent être les aliments dans la courbature, page 494.

ALKALESCENCE, qualité d'une fubftance qui devient alkaline. (Voyez ALKALI.)

ALKALESCENT, épithete qu'on donne aux fubftances

qui font légérement alkalines, ou qui commencent tourner à la fermentation alkaline & putride. (Voyez ALKALI.) ALKALI. On donne le nom d'alkali à toutes les fubftances dont les principaux caracteres font de fermenter ou de faire effervefcence avec les acides, & de changer en verd la couleur bleue de l'infufion de fleurs de violettes & de la teinture de tournefol. (Voyez ACIDE.) ALKALI cauftique, ce que c'eft, Tome II, page 467.

Prefcrit contre la pierre, ibid. Dans quelle boisson il doit être adminiftré, ibid.

ALKALI fixe du tartre : ce n'est autre chofe que du tartre brûlé convenablement, qui fe change prefque tout entier en alkali très-fort, & le plus pur de tous: c'est aussi, de tous les alkalis, celui qu'on préfére: On l'appelle encore fel alkali fixe de tartre, ou fimplement fel de tartre; de-là vient que ce nom eft devenu presque fynonyme avec celui de fel alkali.

ALKALI fixe végétal. On donne ce nom à tous les alkalis fixes qu'on retire, par la combuftion, des matieres végétales quelconques, & qui n'ont pas les propriétés de l'alkali qui fert de bafe au fel marin, ou fel commun, auquel on donne le nom d'alkali marin, d'alkali minéral, Pour avoir l'alkali fixe végétal, il fuffit de faire brûler des végétaux à l'air libre, de laiffer enfuite confumer entiérement leur charbon en braife, & de les réduire en cendres; après quoi, on leflive ces cendres avec de l'eau très - pure, jufqu'à ce que cette eau forte infipide on fait évaporer cette leflive jufqu'à ficcité; ce qui refts eft le fel alkali fixe des plantes, qu'il eft bon de faire calciner à un feu doux, & long-temps, pour le priver de toute eau furabondante. Ce fel bien pur, reflemble à une fubftance terreufe d'un beau blanc mat, fans aucune apparence ni forme cryftalline réguliere, fans odeur tant qu'il eft fec, & ayant le goût de l'alkali fixe en général. (Voyez ALKALI.) ALKALI du fel commun, ou Alkali mineral, ou Alkali marin: c'est une fubftance faline alkaline & fixe, qui fert de bafe à l'acide du fel commun, & qui forme, avec lui, le fel neutre naturel, connu fous le nom de fel marin, ou fel commun, ou fel de cuifine. On tire cet alkali par l'incinération des plantes maritimes, furtout de la foude. (Voyez ce mot.)

ALKALI volatil. On donne ce nom à des fubftances falines,

qu'on retire, par la décompofition, des matieres animales, de quelques fubftances végétales, & par la putréfaction de toutes ces fubftances. Ces alkalis ont toutes les propriétés des autres alkalis, & jouiffent, en outre, d'une très-grande volatilité, qu'ils doivent à une portion d'huile très-tenue, très-fubtile & très-volatile, qui entre dans leur compofition comme principe. (Voyez le Didionnaire de Chymie pour cet article & les quatre précédents.) L'alkali volatil est le vrai spécifique du venin de la vipere, Tome III, page Is.

ALKALI volatil fluor. M. SAGE défigne, fous ce nom, l'alkali volatil dégagé du fel ammoniac, par trois parties de chaux éteinte; & il le nomme fluor, parce qu'il eft toujours fous forme fluide.

Voici la maniere de le préparer.
Prenez de fel ammoniac, en poudre,

de chaux éteinte à l'air,

une livre;

trois livres.

Mettez d'abord le fel ammoniac dans une cornue; mettez enfuite la chaux, & verfez par-deffus une livre d'eau commune. Adaptez & lutez à la cornue un grand récipient ou ballon percé d'un petit trou, qu'on bouche avec une espece de fauffet, compofé de cire molle. On procede à la diftillation au feu de réverbere. Dans le commencement de l'opération, on laiffe le trou du ballon ouvert ; mais fur la fin on peut le tenir fermé avec le bouchon de cire ou un emplâtre, parce qu'alors le dégagement de l'air n'eft plus à craindre, & qu'il fe feroit une trop grande évaporation en pure perte. Lorsque la diftillation eft finie, on verfe l'efprit volatil, ou l'alkali volatil-fluor dans des flacons qui bouchent bien.

Cet alkali eft très-fort lorfqu'on n'en a tiré qu'une livre du mêlange que nous venons de preferire. Il est limpide, très-pénétrant & des plus énergiques. Si on le mêle avec quelqu'huile effentielle, on en fait un favon liquide ; c'eft ainfi qu'on prépare l'Eau de Luce. (Voyez ce mot.)

L'alkali volatil-fluor prefcrit, Tome III, pages 247, 248, 249, 252, 308, 345, 346, 348, 349, 368, 419, 496, 16, $17, 519, 523, ss1; Tome IV, pages 241, 349, 419, 423, 425, 429, 439, 440, 441, 442, 445, 448, 449, 417, 462, 465, 482 483, 513.

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