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tructions, page 428; pour garantir les tumeurs cancé reufes des impreffions de l'air, page 433. Flanelle imbibée d'huile fur la partie mordue par un chien enragé, page 107; fur les engelures, Tome IV, page 262. FLATRER. C'est appliquer un fer rouge fur le front d'un chien. Dans les Provinces, on croit préferver un chien de la rage par cette opération; mais elle eft illusoire. (Voyez Tome III, page 503.)

FLATUOSITÉS ou vents. (Voyez VENTS.)

FLEURS blanches. Ce qui diftingue les fleurs blanches de la gonorrhée virulente, Tome IV, page 8.

FLEURS (des) blanches. (Maladie de femme.) Tome IV, pages 136-141.

FLEURS chymiques. On donne, en général, ce nom, en Chymie, aux parties très-ténues, très-fines, qui fe font féparées des fubftances dont elles dépendent, foit natu rellement, foit par quelque opération de l'Art. Mais il eft affecté particuliérement aux fubftances folides volatiles, réduites en parties très-fines, ou en une espece de farine, par la fublimation; telles font les fleurs d'antimoine, de benjoin, de foufre, &c.

FLEURS de foufre. On donne ce nom au produit de la fublimation du foufre. (Voyez le Dictionnaire de Chymie.) Par cette opération, le foufre devient très-pur, & s'emploie intérieurement avec plus de sûreté que fous fa forme ordinaire. Elles coûtent un fol l'once.

Prefcrites, Tome III, pages 19, 98, 209, 210, 478. FLEURS des végétaux. Tout le monde connoît ces parties des plantes, fi distinctives par leurs couleurs particulicres, & le plus fouvent par leur odeur agréable. FLUCTUATION. Agitation d'une humeur épanchée dans quelque cavité du corps, ou dans un abcès, qu'on rend fenfible au moyen de la preffion qu'on fait, foit avec les mains, comme dans l'afcite, foit avec les doigts, comme dans un abcès, &c.

FLUIDE. (Voyez ce qu'on entend, en Médecine, par co mot, Tome I, page 60, note.)

FLUIDB nerveux, c'est la même chose qu'Esprits animaux. [Voyez ESPRITS animaux.]

FLUX (du) caliaque. Tome III, pp. 56-60.

FLUX dyfenterique. C'eft la même chose que Dyffenterie. [Voyez DYSSENTERIE.]

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FLUX exceffif d'urine. C'eft la même chofe que Diabetes, (Voyez DIABETES.)

FLUX hémorrhoidal. C'eft la même chofe qu'hémorrhoïdes
fluentes. (Voyez HEMORRHOÏDES fluentes. )
FLUX (du) hépatique. Tome III, pages 51-55.
FLUX menftruel. (Voyez REGLES.)

FLUX (du) méfentérique. Tome III, pages 55-56.
FLUX de fang. Evacuation dont la matiere eft fanguino-
lente. Ainfi le flux hépatique, le flux mésentérique, le
Aux dyffentérique, font autant de flux de fang.

FLUX (des diverfes efpeces de ) de fang. Tome III, pages

41-56.

FLUX de ventre, ou vulgairement débordement de bile. C'est la même chofe que dévoiement. (Voyez D ́VOIEMENT.) FLUXION, dépôt d'humeurs, qui fe fait promptement fur quelque partie du corps; tels font le catarrhe, l'asthme, la péripneumonie, le rhume, la toux humide; les fluxions fur les joues, fur les dents, fur les oreilles, fur les yeux, &c.

FLUXION fur les dents. (Voyez MAL de dents.) FLUXION de poitrine. C'est la même chose que péripneu monie. (Voyez PÉRIPNEUMONIE.)

FLUXION (de la) fcorbutique. Tome III, pages 194-196. FETUS. Nom que les Médecins donnent à l'enfant tant qu'il eft dans le fein de fa mere. On lui donne même c'efte ce nom quand il fort de la matrice avant terme, à-dire, avant que les neuf mois de la groffeffe foient expirés. Le fœtus, qui croît & fe développe dans la matrice, eft environné d'un fluide, au milieu duquel il nage. Ce fluide est contenu dans un fac fphérique, compofé de deux membranes, appellées amnios & chorion. Le tout eft renfermé dans la matrice', dont l'orifice se ferme, en général, dès l'inftant de la conception.

Circulation du fang dans le fœtus, Tome 1, page 27, note. Le fœtus ne respire point, page 28. Comment le ibid. fang circule dans le foie du fœtus, FOIBLESSE, ou défaillance. (Voyez ce qu'on doit en tendre. par ce mot, Tome IV, page 460.) FOIE. Vifcere fort gros, fitué dans l'hypocondre droit, qu'il occupe tout entier, s'avançant jufques dans l'hypocondre gauche. Il eft placé fous la cloifon qui fépare la poitrine du bas-ventre: il est collé & attaché à cette

cloison, qu'on nomme diaphragme. La substance du foie eft compofée de deux lobes principaux, lefquels fe divifent en lobes plus petits, qui finiffent par des lobules infiniment petits. Le foie eft destiné à la séparation de la bile. Ce que c'eft que la bile du foie, Tome I page 137.

FOIB. (inflammation du) (Voyez INFLAMMATION du foie.)

FOIE. (Symptômes de l'engorgement du) Tome III, p. 425. FOIB d'antimoine, nom que porte le produit de la détonnation de l'antimoine avec fon poids égal de nitre, & pouffé à la fonte. On trouve au fond du creuset deux matieres différentes, qu'on fépare facilement l'une de l'autre, au moyen d'un coup de marteau. La premiere eft une scorie faline, à-peu près de même nature que les fcories ordinairès d'antimoine; c'eft un vrai foie de foufre antimonié, mêlé d'une certaine quantité de tartre vitriolé. La feconde eft le foie d'antimoine, fubftance compacte, opaque, caffante, rougeâtre & pefante. On lui donne le nom de foie, à cause de fa couleur, qu'on a cru reflembler à celle du foie d'un animal.

FOIB de foufre. On donne ce nom à la combinaison du foufre avec quelques matieres alkalines. (Voyez le Didionnaire de Chymie.)

FOLIE, (de la) ou de la manie. Tome III, p. 284-295. FOLLICULE, membrane qui renferme une cavité, d'où part un conduit excrétoire : c'est une glande des plus fimples, en forme de petite veffie, dans laquelle fe dépofe une humeur particuliere qui y féjourne plus ou moins de temps, & y contracte un caractere qui lui eft propre, pour en fortir ensuite.

FOLLICULES de féné. (Voyez SÉNÉ.) Prescrites, Tome III, page 266.

FOMENTATION. On donne ce nom à un remede externe, compofé de fubftances bouillies ou infufées dans de l'eau, du lait', du vin, de l'huile, &c. L'eau feule, froide ou chaude, ou mêlée avec du vin ou du lait, eft ellemême une fomentation. » Le but qu'on a, en employant

ce remede, eft de calmer les douleurs, en détruifant » la tenfion & le spasme, ou de fortifier, & de donner >> du ton aux parties fur lesquelles on les applique. On > remplit, pour l'ordinaire, la premiere indication avec » de l'eau chaude feule, & la feconde avec de l'eau froide,

auffi feule. Cependant il eft d'ufage de joindre à l'eau, » dans ces mêmes vues, des fubftances émollientes, ano dynes, aromatiques, aftringentes, &c. Nous allons » donner la recette de quelques-unes des fomentations les plus ufitées. « (M. B.) FOMENTATION anodyne.

Prenez de têtes de pavot blanc,

de fleurs de fureau,

d'eau,

deux onces; demi-once;

trois chopines.

Faites bouillir jufqu'à ce qu'il n'en refte plus qu'une pinte; paffez. Cette fomentation, comme l'épithete le porte, eft d'ufage pour calmer les douleurs aiguës & violentes. (M. B.)

FOMENTATION aromatique.

Prenez de poivre de la Jamaïque,

de vin rouge,

demi-once;

chopine.

Faites bouillir pendant quelques minutes; paffez. Cette fomentation eft d'ufage, non-feulement pour les Maladies externes, mais encore pour donner du ton aux parties internes: cette même fomentation, appliquée chaude fur le bas-ventre & fur la région de l'eftomac, calme très-fouvent les douleurs des inteftins qui accompagnent la dyffenterie, le cours de ventre, les coliques venteufes, les douleurs d'eftomac, les envies de vomir, &c. (M. B.) Prefcrite, Tome II, pages 420, 449; Tome III, pages 130, 307; Tome IV, page 241. FOMENTATION commune.

Prenez de fommités d'abfynthe,

de chaque

de fleurs de camomille,

feches,}

deux onces;

deux pintes.

d'eau commune,

Faites bouillir quelque temps; paffez. On peut ajouter de l'efprit-de-vin à cette fomentation, en telle quantité que les circonstances l'exigent; mais cela n'est jours néceffaire. (M. B.)

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Prefcrite, Tome II, pages 70, 90, 329, 370,371, 388, 394, 403, 407, 412, 428, 434, 438, 463 ; Tome III, pages 83, 113, 232, 334, 338; Tome IV, pages If, 33, 49, 180, 324, 354. FOMENTATION d'eau froide. Prefcrite, Tome III, page 19 ; Tome IV, page 132.

FOMENTATION émolliente. Maniere de la préparer, Tome II, page 90. Dangers des fomentations, même émollientes, dans l'éréfipele. Pourquoi ? page 281, note.

Preferite, pages 284, 370, 407; 454; Tome III, pages 61, 140, 232, 334, 338, 427, 412, 457, 458, 463, 29; Tome IV, pages 15, 45, 120, 180, 184,

240, 241, 264, 302, 513. FOMENTATION fortifiante.

Prenez d'écorce de chêne, d'écorce de grenade, d'alun,

d'eau de forgeron,

une once, demi-once;

deux gros;

trois chopines.

Faites bouillir les écorces dans l'eau, jufqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une pinte; paffez; ajoutez l'alun: cette fomentation eft fur-tout d'ufage pour fortifier extérieurement les parties foibles. On peut auffi l'employer intérieurement. (M. B.)

Preferite, Tome II, page 284; Tome IV, pages 176,

390.

FOMENTATION d'oxycrat. Prefcrite, Tome III, page 19; Tome IV, page 176.

FOMENTATION de quinquina. Preferite, Tome II, page

170.

FOMENTATION féche. Elle eft moins avantageufe dans la pleuréfie que la fomentation commune, Tome II, page 91. FOMENTATION fpiritueufe. Comment elle fe compofe, Tome II, page 284; Tome III, page 19.

FOMENTATION de vin. Prescrite, Tome IV, page 176. FOMENTATION de vinaigre. Prefcrite, Tome III, page 39; Tome IV, page 176.

FONCTION. On entend par ce mot toute opération, toute action du corps humain, qui tend, foit à fa confervation, foit à fon bien-être. De là les fonctions ont été divifées en vitales, en naturelles & en animales. (Voyez chacun de ces mots.) FONCTIONS animales. On donne ce nom à celles que le de l'ame; telles font les fenle moyen corps exécute par fations, les mouvements volontaires, &c. FONCTIONS naturelles. C'est ainfi qu'on appelle celles par lefquelles les aliments font convertis en notre propre subftance, & par lefquelles les pertes, que nous faifons fans ceffe, font réparées; telle est l'action des organes de lã digeftion, des vaiffeaux chyliferes, &c.

FONCTIONS vitales Ce font celles fans lefquelles l'animal ne peut exifter; telle eft l'action du cœur, des pou mons, &c.

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