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FONDANTS, épithete qu'on donne aux remedes qui fondent, diffolvent les humeurs épaiffies, & les rendent propres à circuler. FONDEURS, qualités de l'air qu'ils refpirent. Maladies auxquelles ils font exposés; moyens qu'ils doivent employer pour les éviter, Tome 1, pages 91 & fuiv. FORGERONS: Maladies auxquelles ils font exposés ; moyens de les prévenir, Tome I, pages 104 & fuiv. FORMATION (ce qu'on appelle) des eaux, dans le travail de l'accouchement. Tome IV, page 161. FORMULE. Expofition, par écrit, de la matiere & de la forme d'un médicament quelconque ; de la maniere de le préparer; de la quantité ou dofe à laquelle on doit le faire prendre, & de toutes les circonftances qui peuvent faire varier fon administration: c'eft la même chofe que recette. (Voyez ce mot.)

FORTIFIANT, épithete qu'on donne aux remedes qui ont la vertu de fortifier, de ranimer & d'augmenter les forces. (Voyez CORDIAL.)

FOSSES (moyens de détruire l'air méphitique des) d'aifance: air qu'on appelle communément plomb, Tome IV, pages 490-494.

FOSSES orbitaires. (Voyez ORBITB.)

FOUGERE mále. Filix non ramofa, dentata, C. B. & TURNEF. Filix, vulgò mas dica, five non ramofa, J. B. Polypodium Filix mas, frons bipinnata, pinnis obtufis, crenatis, LINN. C'eft-à-dire, Fougere fans tige, dentelée, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Fougere, vulgairement appellée måle, ou fans tige, felon J. BAUHIN. Polypode Fougere måle, dont les feuilles ont deux ailes, obtufes, crenelées, felon LINNÉ. Cette plante eft de la feizieme claffe, premiere fection, premier genre de TOURNEFORT; de la cryptogamie des fougeres de LINNÉ, & de la cinquieme famille des fougeres d'Adanfon. Sa racine eft épaiffe, branchue, noirâtre au dehors, pâle en dedans, garnie de plufieurs appendices; d'une faveur douceâtre d'abord, enfuite amere, un peu af-tringente; fans odeur : elle jette au printemps plufieurs jeunes pouffes, recourbées d'abord, couvertes d'un duvet blanc, lefquelles fe changent dans la fuite en autant de feuilles larges, hautes d'un pied & demi, deux pieds, droites, caffantes; d'un verd gai; qui font compofées de plufieurs autres petites feuilles, placées alternativement

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fur une côte, garnie d'un duvet brun: chaque petite

feuille eft découpée en plufieurs lobes ou crêtes larges

à leur bafe, obtufes & dentelées tout autour : il regne

une ligne noire dans le milieu des feuilles, & chaque

lobe eft marqué en deflus de petites veines, & en-

deffous de deux rangs de petits points de couleur de

rouille de fer ces points font les fleurs & les fruits de

la fougere: elle est très-commune aux environs de Paris,

dans les bois, &c.

La racine de fougere prefcrite contre les vers folitaire

& cucurbitin, Tome III, page 99.

FOULURE. (Voyez ENTORSES.)

FOURMIS. (des accidents occafionnés par le venin des)

Tome III, pages 518-520.

FRACTURES. (des) Tome IV, pages 378-386.

FRAISE, Fraifier. Tout le monde connoît ce fruit agréa-
ble pour l'odeur & excellent pour le goût : il eft fourni
par une petite plante, nommée, en Botanique, Fragaria
vulgaris, C. B. & TURNEF. Fragaria ferens fraga rubra,
J. B. Fragaria vefca, LINN. C'est-à-dire, Fraifier com-
felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Fraifier qui
porte des fraifes rouges, felon J. BAUHIN. Fraifier qui
porte des fruits bons à manger, felon LINNÉ. Cette plante
eft de la fixieme claffe, huitieme fection, feptieme genre
de TOURNEFORT; de l'icofandrie polygynie de LINNÉ;
de la quarante-unieme famille des rofiers d'Adanson.

mun,

Les fraises bien mûres prefcrites dans la dyfenterie,
Tome III, pages 46, 47; dans le fcorbut, pages 191-193.
FRAMBOISE, Framboifier, ou Ronce du Mont Ida. Il n'eft
perfonne qui ne connoiffe les framboifes, qu'on mange
comme les fraifes, dont les propriétés font à-peu-près
les mêmes, & dont on fe fert, fur-tout, pour parfumer
les confitures, les firops, &c. Le framboilier, arbriffeau-
qui porte ce fruit, s'appelle Rubus Idæus fpinofus, C. B.,
TURNEF. & LINN. Rubus Idæus fpinofus, fructu rubro &
albo, J. B. C'est-à-dire, Ronce d'Ida épineufe, felon C.
BAUHIN, TOURNEFORT & LINNE. Ronce d'Ida épi-
neufe, à fruit rouge & blanc, felon J. BAUHIN; & com-
munément framboifier. Gelée de framboife preferite,
Tome II, page 69. Framboifes preferites, Tome III,

page 193.

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enfants de s'effrayer les uns les autres ; & les Nourrices, les Valets, &c., de ne jouer avec les enfants qu'en les effrayant, ibid. Rien ne tend plus à rendre mortelle une Maladie putride, que la frayeur du malade, Tome III, page 44.

FRELATER, fe dit de l'action de mêlanger le vin & les médicaments avec des drogues, qui les gâtent & les rendent mal-fains. (Voyez FALSIFICATION.)

FRÊLONS. (des accidents caufes par la piquure des) Tome III, pages 518-520.

FRÊNE, Fraxinus vulgatior, J. B. Fraxinus excelfior, C. B. TURNEF. & LINN. C'eft-à-dire, Frêne très-commun felon J. BAUHIN. Frêne très-élevé, felon C. BAUHIN TOURNEFORT & LINNÉ. Le frêne eft un arbre fort élevé, droit, quelquefois gros, fouvent médiocre, dont l'écorce eft tendre, cendrée, & le bois blanc, liffe, dur & ondé. Ses branches font oppofees. Celles qui font jeunes & tendres, ont quelques nœuds & renferment une moëlle blanche & fongueufe; mais celles qui font vicilles font toutes ligneufes, fans nœuds & fans moëlle. Ses feuilles font compofées de quatre, cinq & fix paires de feuilles, terminées par une impaire, rangées fur une côte: elles font oblongues, larges, femblables à celles du laurier, mais plus molles, d'un verd gai, fans aucune odeur, dentelées légèrement à leur bord, d'une faveur un peu amere, âcre & piquante, Il fort des jeunes branches & tout près de l'aiffelle des feuilles, quelques pédicules branchus & pendants, qui portent plufieurs petites heurs, fans pétales, garnies de deux étamines & d'un piftil à deux cornes, qui devient un fruit applati, membraneux, oblong, étroit, femblable à la langue de quelques oiseaux; long d'un demi-pouce, large de trois lignes, brun, qui contient une graine de même figure, rougeâtre, blanche en-dedans, qui renferme une amande amere & d'une odeur de drogue. Les racines de cet arbre s'étendent de tout côté fur la fuperficie de la terre. Il vient naturellement en France, où il eft très-commun, même aux environs de Paris.

L'écorce de frêne eft fébrifuge, (Voyez Tome II, page 50, dans le courant de la note. ) & fes feuilles font purgatives. Eiles purgent plus doucement que le féné d'Alexandrie; mais il eft nécellaire de donner ces feuilles à un tiers de plus qu'on ne donne celles de féné, c'est-à-dire, trois Tome V.

Q.

gros pour deux, &c. Les évacuations qu'elles procurent, difent les Auteurs des Effais de la matiere médicale indigene, cités même Volume, page 47, note, n'ont pas été moins abondantes que celles qu'on obtient du féné : & une remarque que nous avons faite fur quatre perfonnes, c'est que les felles ont été plus rapprochées, & que l'action totale de ce purgatif a été plus tôt terminée; ce qui feroit un avantage à ne pas négliger. Mais ceci pourroit tenir à d'autres circonstances qui nous font échappées, & nous ne ferions pas étonnés que cette observation ne fe renouvellâr pas. Nous avons adminiftré dix fois les feuilles de frêne en tifane royale, de la même maniere & aux mêmes proportions que les feuilles du baguenaudier. (Voyez ce mot.) Elles ont toujours produit l'effet defiré avec autant de promptitude & d'énergie que le féné, & nous ne nous fommes apperçus d'aucun inconvénient qui puiffe empêcher de les lui fubftituer. Ce n'eft pas feulement par les felles que ces feuilles operent; elles ont encore, par les urines, l'effet le plus marqué, & l'on n'en fera pas furpris, fi l'on fe fouvient que c'est d'elles que les cantharides empruntent la plus grande partie de leur nourriture.

FREQUENT. (pouls ( Voyez POULS.)

FRICTION; frottement, ou l'action de frotter le corps, ou quelques parties du corps. Il y a des frictions feches & des frictions humides. Les premieres fe font avec la main; avec des morceaux de linge ou d'étoffe chauffés; avec des broffes, &c. Les anciens en faifoient beaucoup d'ufage pour la confervation de la fanté: elles formoient une partie de la gymnastique. On les emploie, en Maladie, pour ouvrir les pores de la peau, faciliter la tranfpiration, accélérer le mouvement du fang & des autres fluides, & diffiper les humeurs ralenties à l'habitude du corps. Les frictions humides fe font avec de l'eau chaude, des décoctions de plantes émollientes, mucilagineuses ; des huiles, des liniments, des onguents, &c. FRICTIONS huileufes. Prefcrites, Tome II, pages 376, note; 388 403; Tome III, page 107.

FRICTIONS humides. Prefcrites, Tome II, page 170; Tome III, page 419; rendues fpiritueufes, Tome IV, pages 231, 423, 456, 476, 479.

FRICTIONS mercurielles. Prefcrites, Tome IV, pages 21, 30, 34. Méthode de guérir la vérole par le moyen des

frictions mercurielles, page 62 ; prefcrites, page 307. FRICTIONS feches. Prefcrites, Tome II, pages 370, 383, 420; avec les broffes pour la peau, page 445; Tome III, pages 232, 250, 282, 301, 307, 346, 368, 379 ; Tome IV, pages 69, 72, 124, 166, 167, 215, 290, 441, 443, 445, 456, 462, 476.

FRICTIONS pour la rage. Le moyen le plus fimple & le plus ́sûr de faire ces frictions, ou l'application de la pommade mercurielle, eft de fe fervir, pour cet effet, d'une plume, ou plutôt d'un pinceau de charpie que l'on chargera de pommade. Par cette manœuvre, on ne produira nulle irritation; & s'il y a plufieurs plaies, on pourra divifer affez la quantité de pommade employée chaque fois, pour en appliquer par-tout où cela fera néceffaire. (Voyez Tome III, pages 500, 507 & 510.) FRISSON. Les Médecins entendent, par ce mot, un refroidiffement douloureux, accompagné d'agitation de tout le corps. On lui connoît trois dégrés :

1. L'horripilation, ou le fimple refroidiffement.

2.o L'horror, ou le friffon proprement dit.

3. Le rigor, ou le friffon accompagné de claquement de dents.

FROID. ( des accidents mortels caufés par le très-grand) Tomė IV, pages 414–459.

FROMENT ou Bled, plante cultivée fur une grande partie du globe: elle produit le grain, appellé bled, dont on fait le pain. (Voyez Tome 1, page 191, note.) La farine, l'amidon, le fon, qu'on tire du bled, font d'ufage en Médecine. Le froment eft appellé, par les Boniftes, Triticum Hybernicum, ariftis carens, C. B. & TURNEF. Triticum Hybernum, LINN. C'eft-à-dire, Froment d'Irlande, dont les épis n'ont point de barbe, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Froment d'Irlande, felon LINNÉ. Cette plante eft de la quinzieme claffe, troifieme fe&ion, premier genre de TOURNEFORT; de la triandrie digynie de LINNE ; & de la feptieme famille des gra minées d'Adanfon. (Voyez BLED.)

Les perfonnes conftipées ne doivent point manger du pain de froment pur, Tome III, page 257. FRUITS. Combien les fruits verds font préjudiciables à la fanté, & particuliérement à celle des enfants, Tome 1, page so. Excellentes qualités des fruits bien mârs, ibid.

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