Imágenes de páginas
PDF
EPUB

GOUTTE (de la) remontée ou irréguliere. Tome III, pages

158-162.

GOUTTE rofe, nom qu'on donne aux rougeurs & aux bou

tons rouges, qui viennent au vifage des perfonnes adonnées aux liqueurs fpiritueufes & fortes, même à des perfonnes très-fobres.

GOUTTB-rofe. ( de la) Tome IV, pages 519-524. GOUTTE-fereine. Elle eft quelquefois un fymptôme de la fievre maligne, Tome II, page 166.

GOUTTE (de la) fereine. Tome III, pages 387-390. GOUTTE vague, (Voyez ce qu'on entend par cette expreffion, Idem, page 167.)

GOUTTES d'Angleterre, ou gouttes anodynes d'Angleterre. Prenez d'écorce de faffafias,

}

de chaque une

de racine d'afarum ou cabaret
de fel volatil de corne de cerf rectifié,
de bois d'aloes,

d'opium,

d'efprit-de-vin,

once ;

un gros;

demi once;

trois gros;

une livre.

Mettez toutes ces fubftances digérer, à froid, dans un matras pendant trente ou quarante jours, ou au bain de fable pendant cinq ou fix jours; paffez. Elles coûtent, toutes préparées, quatre fols le gros.

Prefcrites, Tome III, pages 252, note; 331 ,369,

note.

GOUTTES jefuitiques, ou des Jefuites. (Voyez BAUMB vulnéraire.)

GOUTTES de Tourlington. (Voyez BAUME vulnéraire.) GOUTTEUX, épithete qu'on donne à ceux qui font attaqués de la goutte. Obfervation fur un goutteux guéri par un jeûne auftere, Tome III, p. 1ss, note; par la pauvreté, ibid. Attention que doivent avoir les goutteux aux plus légers fymptômes de la goutte, page 161, & ceux qui, ne l'ayant pas eue, ont lieu de la craindre, ibid.

GRAINE de Paradis. (Voyez SAFRAN bâtard ) GRAISSE, fubftance onctueufe, de confiftance fluide ou molle, qui fe trouve, non-feulement dans les follicules du tiffu qui lui eft propre, fous prefque toute l'étendue des téguments de la furface du corps de l'homme, & de la plupart des animaux, mais encore dans les cellules des membranes qui enveloppent les mufcles, qui penetrent dans les interstices des fibres mufculaires,

qui recouvrent la plupart des visceres; tels que les reins, le cœur, les inteftins, &c., & principalement dans le tiffu cellulaire des membranes qui forment le méfentere, l'épiploon, &c.

GRANDS-remedes. Cette expreffion eft confacrée au traitement de la Maladie vénérienne confirmée. GRATELLE. (Voyez GALB feche.)

GRATIOLE, Herbe à pauvre homme, Gratiola officin. Digitalis minima, Gratiola diđa, TURNEF. Gratiola centauroides, C. B. Gratiola, J. B. Gratiola officinalis, LINN. C'est-à-dire, Gratiole des Boutiques; petite Digitale, appellée Gratiole, felon TOURNEFORT. Gratiole qui approche de la centaurée, felon C. BAUHIN. Gratiole felon J. BAUHIN. Gratiole d'ufage, felon LINNÉ. Ses racines rampent obliquement; elles font blanches, noueufes, garnies de plufieurs fibres perpendiculaires. Ses tiges font droites, fort noueules, longues d'un pied & plus. Ses feuilles naiflent deux à deux oppofées. Elles font longues d'un pouce & plus, larges d'un demi-pouce, lifles, veinées & fort ameres. Ses fleurs naiffent des aiffelles des feuilles, feules à feules. Elles font d'une feule piece en tuyau percées à la partie poftérieure, jaunâtres & marquées de lignes brunes, recourbées comme une corne, longucs de huit lignes, larges de trois, ouvertes en ma-. niere de gueule en-devant, & partagées en deux levres d'un pourpre clair. La levre fupérieure eft en forme de cœur, réfléchie vers le haut, & l'inférieure eft divisée en trois parties; leur calice eft d'une feule partie, partagé en cinq quartiers; du fond de ce calice s'éleve un long piftil qui fe change en une capfule roudlâtre, arrondic, terminée en pointe, partagée en deux loges & remplie de menues graines roudlâtres. Cette plante croît par-tout dans les prés humides. Elle fleurit en Juin & Juillet. Ses graines font formées aux mois d'Août & de Septembre. La racine & les feuilles de cette plante font d'ufage.

Les feuilles de gratiole s'emploient à la dofe d'un gros juqu'à trois, infufées dans un verre d'eau, fur des cendres chaudes, & édulcorée avec du fucre ou du miel. Sept fois, difent les Auteurs des Effais de matiere médicale indigene, cités Tome II, page 47, note, nous nous en fommes fervis pour purger des œdématiques, & l'effet hydragogue s'en eft fuivi fans irritation & fans fatigue, Nous avons ad

miniftré cette infufion aqueufe à douze perfonnes de différents âges, fexes & conftitutions, attaquées de faburre pituiteufe, de fievre erratique, d'hydropifie & de vers. Nous nous fommes bien trouvés de l'addition d'un fcrupule jufqu'à un gros de racine de la même plante, dans cette infufion, pour les hydropiques. Mais nous nous fommes abftenus de prefcrire cette racine en poudre, à raison de l'état d'anxiété & de mal-aife qu'elle communique aux malades, par de fauffes envies de vomir.

Les feuilles de gratiole feches, à la dofe de deux gros, font employées fréquemment de préférence au séné, dans les potions purgatives-hydragogues, avec la manne, le fel végétal & le firop de noirprun, par un Médecin de réputation. Il nous a affuré plufieurs fois qu'il en obtenoit d'auffi bons effets que des médecines où il faifoit entrer à leur place les feuilles de féné.

La gratiole paroît être, de toutes les plantes qu'on peut fubftituer au jalap, celle qui en approche le plus. Elle en a toute l'énergie, dans tous les cas où on a continué d'employer cette racine exotique. Il feroit bien à defirer qu'on la prefcrivit dans les Campagnes, où il eft fi difficile de rencontrer du bon jalap; & l'ufage de l'herbe à pauvre homme juftifieroit fa dénomination, puifque croiffant autour de prefque tous les Villages, elle deviendroit réellement utile aux pauvres.

GRAVELLE. (de la) Tome II, pages 459 — 472. GRAVEURS, Maladies auxquelles ils font exposés, comme gens fédentaires: moyens de les prévenir, Tome 1, pages 123 & fuiv.

GRAVIER. (Voyez GRAVELLE.)

GRENADE, Grenadier; Grenadier domeftique, à fleurs fimples. Punica, quæ malum granatum fert, TURNEF. Malus punica fativa, C. B. Malus punica, J. B. Punica granatum, foliis lanceolatis, caule arboreo. LINN. C'est-à-dire, Grenadier qui porte des Grenades, felon TOURNEFORT. Grenadier cultivé, ou domestique, felon C. BAUHIN. Grenadier, felon J. BAUHIN. Grenadier à feuilles lancéolées, & dont la tige eft en arbre, felon LINNÉ, Cet arbriffeau eft de la vingt-unieme claffe, huitieme section, cinquieme genre de TOURNEFORT ; de l'icofandrie monogynie de LINNÉ; de la quatorzieme famille des myrtes d'Adanfon. Les branches du Grenadier font menues, anguleuses, couvertes d'une écorca

R

rougeâtre, partagées en rameaux, armées d'épines roides,
oblongues, droites: fes feuilles font placées fans ordre,
reffemblantes à celles du myrte ou de l'olivier, moins
pointues; d'un verd luifant; portées fur des queues
rougeâtres; garnies de veines rouges qui les traverfent;
& de côtes en-deffous; d'une odeur forte lorfqu'on les
froiffe entre les doigts : les fleurs fortent des aiffelles
des branches; elles font en rose, de couleur d'écarlate
pâle, à cinq pétales : le calice fe change en un fruit
fphérique de diverse gtoffeur, au moins comme la plus
groffe pomme.

L'écorce de ce fruit eft médiocrement épaiffe, dure,
ridée extérieurement; d'une couleur rouge dans fa ma-
turité; jaune dans l'intérieur, & dont la faveur eft
acerbe; l'intérieur de ce fruit eft garni de cellules d'une
couleur rouge, plus ou moins foncée, & rempli d'un
fuc dont la faveur eft acidule, fouvent vineuse & agréable.
Le grenadier vient naturellement dans nos Provinces
méridionales, en Italie, en Espagne, &c. On le cul-
tive dans nos jardins.

Ecorce de grenade prefcrite, Tome III, page 415.
GROSEILLES noires. (Voyez CASSIS.)

GROSEILLES rouges, Grofeiller rouge. Tout le monde
connnoît ce fruit & l'arbrifleau qui le porte. Les Bota-
niftes l'appellent Groffularia, multiplici acino, five non
fpinofa, hortenfis, rubra, C. B. & TURNEF. Ribes vul-
garis, acidus ruber, J. B. Riber rubrum, inerme, LINN.
C'est-à-dire, Grofeiller, dont les fruits ont beaucoup de
pepins, ou Grofeiller fans épines, des jardins, à fruits
rouges, felon C. BAUHIN & TOURNEFORT. Grofeiller
commun, à fruit acide, rouge, felon J. BAUHIN. Grofeiller
rouge fans épines, felon LINNÉ.

Gelée de grofeille prefcrite, Tome II, pages 66,
68, 86, 106, note; 110, 170, 214, 215, 291, 315,
321, 338. Les grofeilles prefcrites, Tome III, pages 46,

171, 187, 257.

GROSSESSE. Traitement de la toux, symptôme de la grof-
feffe, Tome II, page 357 ; du vomissement, symptôme
de la groffeffe, page 435. Le vomiffement de la groffeffe
ceffe ordinairement de lui-même à quatre mois ou quatre
mois & demi; il n'a befoin que de régime, page 440.
Traitement de l'incontinence d'urine, caufée par la grof.
felle, page 449; de la fuppreffion & de la rétention

d'urine, qui ont la même caufe, page 456. Caracteres qui diftinguent l'afcite, ou hydropifie du bas-ventre, de la groffeffe, Tome III, page 122. Comment fe termine l'afcite qui accompagne la groffeffe, page 125. Symptômes de l'hydropifie de la matrice, compliquée de groffeffe, page 138. Traitement de l'hydropitie de la matrice, accompagnée de groffeffe, page 141. On ne doit point donner de mercure dans les derniers mois de la groffeffe, Tome IV, page 96. Avant de traiter la fuppreffion des régles, de quelque caufe qu'elle dé pende, il faut s'aflurer fi elle ne dépend pas de la groffeffe, page 121,

GROSSESSE. (de la) Tome IV, pages 145-150.

Temps de la groffeffe où arrive l'avortement, Tome IV, page 150. Moyens de prévenir, pendant la groffeffe, la fievre miliaire des femmes en couches, page 189. Symptômes que préfente l'enfant né d'une femme qui a pallié la vérole pendant fa groffeffe, page 304. Avantage de la méthode des lavements antivénériens pour traiter la vérole pendant la groffeffe, page 307. GRUAU. On donne ce nom à de l'avoine pilée légerement & nettoyée de fes enveloppes. On fait également du gruau avec de l'orge, du bled, &c. Cependant le plus commun eft celui d'avoine, qui nous vient de Bre-tagne, de Touraine, &c.

Preferit en décoction, Tome II, pages 39, 66; en aliment, page 68; en boisson, page 110; en aliment, pages 137, 148, 169, 184; en boisson, ibid. 204, 210, 226; en aliment, pages 280, 291, 298; en boiffon, page 301; en lavement, page 322; en aliment, page 338. Gruau à l'eau avec le miel & un peu de pain pour le fouper, ibid. Gruau léger d'orge ou d'avoine en aliment, page 369. Eau de gruau en lavement avec l'huile d'amandes douces, &c., page 37; ; en boisson, pages 377; 385 ; avec du vin ou toute autre liqueur fpiritueufe, ibid. Eau de gruau acidulée, page 387. Gruan pour aliment, page 407; en boisson, pages 425, 430. : Eau de gruau, page 434.

Gruau d'orge comme aliment, Tome III, page 26. L'eau de gruau fuffit pour foutenir le malade dans les premiers jours du crachement de fang, ibid. Gruau pour aliment, pages 29, 34. Eau de gruau, page 48. Gruau en aliment, page 168; avec les laxatifs, pages 259, 291.

[ocr errors]
« AnteriorContinuar »